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Besoins non satisfaits en planification familiale au sein du couple en république démocratique du Congo, déterminants. analyse des données de l'eds-rdc2007

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par Jocelyn MANTEMPA NZINUNU
Université de Kinshasa - licence en démographie (sciences de la population et du développement) 2007
  

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1.7. Influence de la préférence en matière de fécondité du couple sur la non satisfaction de besoin en planification familiale

Le comportement reproductif d'une femme ou d'un homme peut être influencé par ce qu'est, pour elle ou pour son mari/partenaire, le nombre idéal d'enfants (African Population Studies, 2002).

La plupart des travaux de recherche ont mis en évidence la préférence pour une contraception d'espacement plutôt qu'une contraception d'arrêt dans les pays d'Afrique subsaharienne. Cette hypothèse semble toutefois infirmée dans le cas du Sénégal où les femmes ayant déjà eu une descendance élevée adhèrent 2 fois plus à la pratique contraceptive que celles ayant une faible parité. Le taux de prévalence contraceptive, toutes méthodes confondues, varie ainsi de 9 % à 17 % et le taux de prévalence contraceptive moderne de 6 % à 11 % selon que la parité atteinte est inférieure ou supérieure à cinq enfants respectivement. Cette adhésion des multipares (femmes ayant cinq enfants et plus) à la pratique contraceptive met en évidence l'existence d'une volonté de limitation des naissances chez les femmes ayant déjà atteint la parité idéale qui s'établit en moyenne à 5,2 enfants par femme. Cette pratique contraceptive au-delà du cinquième enfant pourrait donc être assimilée à une contraception d'arrêt (Evina et Ngoy, 2001).

Fall et Ngom (2001) ont réalisé une étude sur la baisse de la fécondité dans les pays d'expression française. Les résultats de cette étude montrent que les femmes qui désirent une nombreuse progéniture ont une faible tendance à pratiquer la planification familiale, tandis que les femmes qui désirent adopter la planification d'arrêt optent davantage pour les méthodes modernes. Cette dernière catégorie de femmes voit doubler ses chances de pratiquer une méthode moderne de contraception. Parmi les femmes qui désirent d'autres enfants, celles qui aspirent à une progéniture élevée, correspondant à plus de cinq enfants, pratiquent moins la contraception (15,5 % de pratique totale et 5,1 % de prévalence des méthodes modernes), que les femmes désirant quatre enfants ou moins (respectivement 25 % et 10,1 %). L'effet inhibiteur d'une telle pratique sur leur fécondité cumulée est de 15 % alors qu'il n'est que de 9 % chez les femmes désirant cinq enfants ou plus.

Les femmes ayant au moins cinq enfants ont une plus forte propension à utiliser les méthodes contraceptives modernes. Le fait d'avoir au moins cinq enfants accroît de 41 % la probabilité pour une femme potentiellement féconde d'utiliser les méthodes contraceptives modernes (Fall, op.cit.).

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