WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La pression de l'aménagement de l'habitat sur l'agriculture urbaine a Kinshasa: cas du lotissement de l'espace maraà®cher Nzeza Nlandu dans la commune de Kisenso

( Télécharger le fichier original )
par Gabriel KASHIMBA KAYEMBE
Université de Kinshasa - Licence en sciences de l'aménagement du territoire 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION

Kinshasa a cru de manière considérable passant donc de 500.000 habitants à la fin des années soixante à près de 5 millions au début de ces 3è millénaires. La spectaculaire progression démographique de la ville ne s'est cependant pas fait suivre d'un développement parallèle de la mise en disponibilité des infrastructures de base fiables.

En effet, depuis quelques décennies, une augmentation très rapide de la population urbaine a accentué les pressions exercées sur les peux d'infrastructures héritées de la colonisation ; puisqu'après l'indépendance un exode rural intense sur la ville de Kinshasa dû aux problèmes sociopolitiques du pays a fait que celle-ci s'étale et subisse une augmentation de la population accompagnée de ses lots des problèmes tels que l'augmentation du prix du logement et la convoitise d'espace dans les interstices de la ville réservés pour d'autres fins que l'habitation.

Comme toutes les villes Africaines, Kinshasa a été doté des zones réservées aux activités agricoles devant approvisionner ces habitants en denrées alimentaires. Le chapitre qui suit est consacré à ses zones vitales d'approvisionnement au sein de la ville.

CHAPITRE III : LA CEINTURE VERTE ET L'APPROVISIONNEMENT DE KINSHASA

Introduction 

Pour approvisionner la ville, l'aménageur a toujours prévu une ceinture verte autour de la ville ou dans ces interstices. La ville de Kinshasa n'a pas échappé à cette conception. En effet, la ville a fait objet de plusieurs plans d'urbanisme avant et après l'indépendance. Tous ces plans ont toujours tenu compte de la localisation d'une ceinture verte pour approvisionner la ville en produits de première nécessité.

L'offre en légumes dans la ville de Kinshasa provient principalement d'un grand nombre de petites fermes de subsistance de la région du Bas-Congo, des entreprises maraîchères de la ceinture verte de la ville, et en moindre mesure de la région du Kivu, située à L'est du pays. Au Bas-Congo, la production de fruits et de légumes se situe surtout dans les zones de Mbanza-Ngungu, de Songololo et de Madimba, c'est-à-dire les zones autour de la route asphaltée Matadi-Kinshasa, à une distance de 80 à 200 km de la capitale. Les conditions écologiques y sont favorables à un grand nombre de cultures. De plus, la zone de Mbanza-Ngungu, qui s'étage de 500 à 900 m, est favorable à la culture des légumes des régions tempérées. Dans le Bas-Congo, il existe une longue tradition de production de fruits et légumes destinés à Kinshasa. Dans la région du Bandundu, à L'est de Kinshasa, il n'y a qu'une production très limitée de légumes et de fruits pour Kinshasa, du fait que les principales zones de production se situent à une distance de 300 à 600 km de la capitale. La production y est principalement destinée à l'autoconsommation (Frans Goossens, 1997).

La situation est en réalité assez contrastée au regard de certaine ville et même selon les groupes ethnoculturels considérés. Il est des régions où le marché est une ancienne tradition précoloniale, sans avoir d'ailleurs donné nécessairement naissance à une ville car il pouvait aussi s'agir d'un simple lieu de contacts périodiques entre des sociétés aux économies complémentaires, mais qui restait totalement déserté entre temps. En ce qui concerne notre cadre d'étude, Kinshasa est une création purement coloniale, centre d'encadrement administratif, religieux et militaire, et centre de services variés à la mesure du degré de centralisation du pays. La ville se peu à peu dotées de fonctions économiques, collecte et distribution, symbolisées par la création mi-organisée, mi-spontanée, d'un marché. Qu'elle que soit sa genèse, il est essentiel de savoir si Kinshasa est réellement constituée d'un maillon dans le réseau d'approvisionnement ? Il semble qu'elle ne puisse jouer ce rôle qu'en fonction du type d'espace rural qu'elle commande. Selon que le milieu rural environnant est cohérent et actif ou, au contraire, désagrégé ou marginalisé, elle peu jouer son rôle d'animation économique régionale et de relais vers les centres supérieurs, ou au contraire participer sans pouvoir y remédier, à l'atonie économique de la région. La petite ville, en effet, n'a d'existence que par sa région, car elle est soumise aux mêmes déterminations que celle-ci. L'agriculture urbaine est une activité qui se développe afin de répondre à une demande en produits alimentaires émanant des populations urbaines. Il s'agit plus particulièrement des activités de maraîchage, de céréaliculture et d'élevage.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire