WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La pression de l'aménagement de l'habitat sur l'agriculture urbaine a Kinshasa: cas du lotissement de l'espace maraà®cher Nzeza Nlandu dans la commune de Kisenso

( Télécharger le fichier original )
par Gabriel KASHIMBA KAYEMBE
Université de Kinshasa - Licence en sciences de l'aménagement du territoire 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

IV.3.2. La filière des légumes de l'espace maraîcher Nzeza Nlandu

Situé dans la commune de Kisenso plus précisément dans le quartier Kisenso gare ; la concession Nzeza-Nlandu est voisine de la commune de Matete au Nord et séparée de la commune de N'djili à l'Est. Les produits issus de la concession sortent du site à travers l'avenue de la paix principalement et par le chemin de fer car profitant de la gare qui se trouve à proximité du site de production.

Les produits issus du maraichage fournissent en premier lieu le marché du quartier Kisenso gare situé à côté de la gare elle-même et du bureau de quartier puis évacués à travers l'avenue de la paix où seuls les jeeps parviennent à franchir les difficultés de cette route non asphaltée, les produits de la culture prennent la route vers le marché de Matete principalement, puis vers d'autres centres de vente comme le marché de Lemba. Le volume des produits issus de cette concession est d'environ 51 tonnes par mois pour une population du coin évaluée à près de 654.932 habitants pour les communes de Matete et celle de Kisenso.

Les enquêtes menées auprès des habitants de la concession révèlent plusieurs tendances sur la perception de l'agriculture urbaine. En partant sur les caractéristiques socioprofessionnels des ces habitants, il se dégage que près de la moitié des personnes interrogées soit 55% ont du travail en centre ville et font par la même occasion du travail dans un champ maraîcher. Plus de 65 % des personnes connaissent des maraîchers car elles achètent directement certains produits qu'elles cuisinent dans les champs et 25 % des personnes sont elles mêmes vendeuses de produits maraîchers et vont directement les chercher dans les champs.

Plus de 85 % des enquêtées considèrent qu'il est important que des produits maraîchers soient cultivés près des habitations. C'est avant tout la proximité géographique et ses avantages (accessibilité, disponibilité rapide et fraîcheur) qui sont recherchés. Cependant elles ne sont plus que 42 % à vouloir des champs maraîchers, les autres considérants que la ville exclut tout périmètre agricole. Parmi les personnes enquêtées dans la concession, 37% préfèrent conserver l'agriculture au sein de la concession et d'autres prônent pour la modernisation de la commune et cela va s'en dire par le remplacement de l'agriculture par l'habitat moderne. Ceci est sans doute lié au fait que beaucoup d'habitants au sein de la concession sont en proie des espaces de lotissement. Les principales raisons évoquées par ces personnes favorables au maraîchage urbain sont la création d'emploi (56%), la proximité (60 %), la disponibilité (45 %) et dans une moindre mesure la fraîcheur (5%).

Ce résultat laisse entendre que les habitants de la concession Nzeza Nlandu ont plutôt des vues ambigües de l'agriculture urbaine mais sont finalement plutôt favorables à la conservation des espaces maraîchers dans la concession.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera