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La révolution des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans le système de communication humaine. cas de l'internet

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par Ben MUTEBA BIN KASSALA
Université de Kinshasa - Gradué en sciences de l'information et de la communication 2008
  

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O. INTRODUCTION

Les discours utopiques ont très souvent accompagné l'apparition des nouvelles technologies de communication. On a notamment assisté depuis un quart de siècle à des enthousiasmes successifs. Ce furent la vidéocassette et le câbles pendant les années 70, puis la radio FM, la télématique, la micro --informatique, la télévision haute tension puis interactive et, enfin, aujourd'hui Internet et les autoroutes de l'information.

Chacune de ces nouvelles technologies trouva ses idéologues qui annonçaient une nouvelle révolution de la communication. C'est pourquoi, en 1972 Jean -- Claude Batz écrit que : « l'apparition de la vidéo cassette constitue un événement d'une portée considérable. Dans l'histoire des moyens d'expressions audiovisuels, cet événement est aussi important que le fut, il y a vingt-ans, l'apparition de la télévision elle -- même ».1(*)

Après quelques années qui ont suivi la période de l'apogée de la vidéocassette, quelques idéologues montent au créneau pour enfoncer les clous sur la télédistribution. Il en est le cas de jean d'Arcy qui fut l'un des premiers responsables de la télévision française qui a dit : « jusqu'à nos jours, la communication à distance était demeurée ce qu'elle était depuis les premiers âges. Elle devient soudain abondante, facile, à la portée potentielle de tous sans les intermédiaires de magiciens.2(*)

La compréhension du secteur des télécommunication est devenu bien difficile depuis quelques années pour les néophytes, mais également pour les observateurs avertis : certes, la floraison permanente de nouveaux produits ou concepts a largement contribué à rebuter les non spécialistes ; pourtant, de telles évolutions sont somme toute normales, dans un secteur de haute technologie et d'autres secteurs comme l'informatique ou l'électronique grand public, ont connu des évolutions spéculaires, mais accessibles à la compréhension du grand public.

L'ordinateur et son cortège de langage digital, investi comme un tourbillon tous les secteurs de la vie moderne. Il a poussé l'homme à chercher comment faire passer les données (informations) d'un ordinateur à un autre comme toute technologie a évolué en allant du réseau local à l'Ethernet, de l'Ethernet à l'Arpanet qui se trouve à l'articulation de plusieurs mondes sociaux : celui de la recherche militaire, de la recherche académique et celui de l'industrie informatique. Io s'agit d'un pas ultérieur de la révolution informatique dans le sens qu'elle dépasse le concept d'ordinateur personnel et permet la création des réseaux d'ordinateurs qui socialise l'informatique.

Né de la convergence technologique de deux entités diverse, « communication et ordinateur », Internet a ouvert la communication à des horizons inimaginables jusqu'à un passé récent, lui donnant un pouvoir jamais atteint auparavant.

Internet n'est pas seulement un instrument dans le sens traditionnel qui s'ajoute aux autres instruments, il est surtout un espace virtuel de communication, de rencontres et d'échanges.

Structurellement, Internet est un moyen de communication de plusieurs à plusieurs qui transforme la communication de système informatique en forme existentielle. La communication d'Internet est modulaire, extensible, élastique foncièrement adaptée à plusieurs voix où le dialogue, la confrontation et la débat sont réciproques. Plus particulièrement, Internet personnalise et démocratise l'information, la transformant en redoutable arme politique.3(*)

A présent, examinons la problématique de la révolution de l'Internet dans le système de communication humaine actuelle.

Problématique

En ère de communication, la globalisation est, certes, déjà inscrite dans les its -,aie lus en plus sociétés sont connectées aux réseaux d'information et de communication dont la logique est de fonctionner sur le monde universel. Ce cadre va toutefois se modifier profondément quand le réseau va se développer au de là du monde scientifique pour atteindre d'abord, les laboratoires de recherche privés puis l'ensemble des entreprises et, plus récemment le grand public. En quittant le monde fermé de recherche universitaire pour pénétrer avec lui un certains nombre de ses valeurs, Internet va apporter avec lui un certain nombre de ses valeurs, et notamment les princes d'échange égalitaire et de circulation libre et gratuite de l'information.

Les réseaux de télécommunication et en particulier Internet permettent de s'affranchir des contraintes de distance et de satisfaire potentiellement l'homme dans son désir d'ubiquité. Pour autant, l'amélioration globale de l'accessibilité ne réduit pas la différenciation spatiale et l'émergence de nouveaux concepts (cyberespace, espace virtuel etc.) ne signifie pas la mise au rencart d'une notion indissociable de cette différenciation, le territoire.

La vie de l'homme est chaque fois basculée par le développement technologique. Internet aujourd'hui un lieu carrefour de distraction, échange tant culturel, scientifique, moral que social. Un lieu d'échange commercial, politique etc.

Ayant compris l'idée du fonctionnement du réseau Internet, nous nous posons les questions de savoir :

v Comment l'Internet permet- il (facilite-il) les rencontres/ échanges, tant politiques, moraux, scientifiques, commerciaux que culturels ?

v Avec Internet, les inégalités spatiales peuvent-elles raisonnablement s'atténuer et, en quoi consiste-la- révolution de l'Internet tant du point de vue communicationnel qu'informationnel ?

v L'Internet est - ce un mystère ou une réalité, si une réalité Qui- tient, les manettes de sa direction et comment?

Hypothèses

Selon M. GRAWITZ, l'hypothèse est une proposition de réponse à une question posée. Elle tend à formuler une relation entre des propositions significatives même plus ou moins précis. Elle Ile aide à sélectionner les faits observés, ceux - ci rassemblés, elle permet de les interpréter, de leur donner une signification qui, une fois vérifiée, constituera un élément possibles dans la théorie.

Abordant dans le même ordre d'idée, ESISO A SIA AMANT souligne que : « une hypothèse, dans une affirmation provisoire convenant la relations entre deux ou plusieurs variables pour le fonctionnement à priori ou à postériori d'une institution ».

Cette affirmation provisoire implique également une prise de position de chercheur face aux faits observés et à observer. Pour tenter de répondre aux questionnements soulevés dans cette étude, pensons que l'Internet est une jungle informationnelle. Le nombre de serveurs croit de manière vertigineuse et s'y retrouver devient de plus en plus difficile.

L'hypothèse étant une proposition provisoire de réponse, il ne nous est pas facile de donner des affirmations à des questions que nous nous sommes posées ci - haut, qui peuvent mettre directement d'accord toute la communauté, scientifique. Puis que la coutume l'oblige, pour compléter notre réponse qui précède ce paragraphe, nous pensons que, comme une Eglise, l'Internat a un conseil des sages, chaque membre a une opinion sur la manière dont devraient fonctionner les choses, et, chacun est libre d'en faire partie ou pas. C'est votre choix. L'Internet n'a ni président, ni Directeur technique, ni pape, seulement que, les réseaux qui le constituent peuvent avoir des Présidents ou des Directeurs Généraux, mais c'est différent car il n'y a pas d'autorité unique pour l'Internat pris dans son ensemble.

Du point de vue technique, le monde entier a connu une gestion qui, aujourd'hui a donné une forme de révolution tant du point de vue communicationnel qu'informationnel. L'Afrique, connue comme un continent à caractère spécifique nous citons : « la tradition orale », est aujourd'hui passée de cette étape pour se servir des média comme l'outil principal de communication et d'information, précisément en République démocratique du Congo où nous trouvons une multitude des chaînes des télévisions et stations des Radios tant privées qu'officielles.

Intérêt du sujet

L'intérêt de ce sujet qui porte sur l'étude de la révolution de l'Internet dans le système de communication humaine peut se dégager à deux niveaux : Scientifique et Pratique. Pour des raisons d'illustration, nous allons examiner, d'abord l'intérêt scientifique avant celui dit pratique.

Sur le plan scientifique, cette étude est une étape d'un processus de recherche pouvant amener des connaissances plus approfondies et étendre les champs de réflexions des chercheurs sur les mécanismes de révolution des nouvelles technologies de l'information et de la communication

tau n--se-basant ame,n-de l'Internat.

Sur le plan pratique, cette étude tente d`apporter un raisonnement de plus, permettant aux utilisateurs de cet outil de l'information et de la communication (télécommunications) autrement appelés les internautes, d'être beaucoup plus prudent dans leur manière d'utiliser l'Internet couteau à double tranchant.

Méthodes et techniques

A ce stade, nous cherchons à donner quelques indications sur le choix à opérer pour chaque étude, sur la gamme des méthodes et techniques de recherche. Le principe directeur en cette matière veut que ce choix soit fonction de l'orientation du travail, de l'étendue et de l'ampleur de l'investigation ainsi que, dans certaines mesures de nos préférences.

C'est à juste titre que B. VERHAEREN soutient « qu'il n'existe pas, même à l'égard d'un projet spécifique comme ville, une méthode universelle applicable en tous temps et en tous lieux (....) »4(*) En effet, il est vrai que chaque objet de connaissance informe et conditionne la méthode, mais il est également vrai que, la méthode se transforme et s'ajoute constamment au cours même de son application. Ce que nous venons de noter au sujet des méthodes s'étend aussi sur les techniques, car l'une ou l'autre recherche renfermé aussi bien des qualités que des insuffisances d'où la nécessité de rigueur et même d'un usage cumulatif.5(*)

L'élaboration de ce travail consiste à recourir à la Méthode analytique, et deux techniques à savoir : la technique documentaire et la technique d'interview qui viennent en appui.

La méthode analytique : Permet de recueillir et d'analyser les données enfin, porter notre jugement sur l'information de notre sujet. S'agissant de techniques : la technique d'interview permet de recueillir les informations auprès des utilisateurs du dit outil de l'information et de la communication citons Internet autrement appelés les internautes sur la problématique de notre travail. Par contre, la technique documentaire : permet de réunir les ouvrages utiles ayant traité les matières y afférentes à l'objet de notre travail.

Délimitation du sujet

Pour saisir notre démarche, il s'est avéré nécessaire de la circonscrire. En effet, notre travail est subdivisé en trois chapitres, ainsi que la conclusion générale. Le premier chapitre est consacré aux approches conceptuelles et théoriques. Le deuxième chapitre parle de l'Internet comme système de l'information et de la communication, c'est-à-dire ce chapitre relève quelques aspects pratiques du système informationnel et communicationnel de l'Internet, pour cerner la mythologie qui y existe. Et le troisième chapitre porte sur l'évaluation du système de gestion de l'information à la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations (DGRAD).

CHAPITRE I. APPROCHE CONCEPTUELLE ET THEORIQUE

Section 1

I. Cadre Conceptuel

I.1. La Révolution

Le mot révolution vient du latin « Revulutio » qui signifie retour, action de «revolver», de tourner. Le Larousse définit le terme révolution comme un « changement brusque et violent dans la structure économique, sociale ou politique d'un Etat

>~, e--dbn~ °v°ri,riA de la Révolution française de 1848

Quand à Paul Littré, la Révolution ~1onest-,'Gn et vident dans changement brusque la politique et le gouvernement d'un Etat.6(*)

Scientifiquement, nous expliquons la Révolution comme la conséquence du refus des sociétaires de la manière et de la conception d'organisation et d'orientation de 1 société par une minorité gouvernementale, l'instauration par la force d'une nouvelle façon et d'une nouvelle vision structurelles de gouvernement.

En bref, ceci fait passer la Révolution pour une destruction reconstruction ». ce cercle vicieux demeure valable toute 4ascis~1, ",;ocialiste,~ationahste libérak/éÉc.

I.1.1. La Mentalité

Vouloir étudier l'influence de l'Internat dans le système de communication humaine, nous pousse de définir le concept mentalité. Le dictionnaire français Encarta 2008, définit la mentalité" comme une façon de penser et ensemble des croyances d'une collectivité ou d'un lieu, façon de penser particulière d'une personne ou encore état d'esprit qui accepte ce que l'on désapprouve.

Larousse de poche quant à lui, définit la mentalité comme étant un «état d'esprit »7(*)

1.1.2. Le Comportement

En psychologie et en écologie, le comportement se définit comme Con ensemble des attitudes et des réactions objectivement observables d'un être humain ou d'un animal8(*)»

1.1.3. Internet

Beaucoup de gens ne comprennent pas ce que c'est « Internet ». C'est pourquoi, pour comprendre « Internet,», nous commençons par un exemple illustratif Claire : Sur votre ordinateur, vous avez une masse de fichiers sur disque : des programmes, des documents etc... Comment faire si votre voisin produit un fichier Word et veut que vous le lisiez ? Il peut le mettre sur une disquette (support) et traverser le couloir pour vous la donner. Vous la glissez ensuite dans votre lecteur pour récupérer le fichier. C'est en quelque sorte la première forme de réseau d'ordinateurs appelé : « Speaker Net ».

Les gens veulent souvent partager leur travail avec d'autres et plus vous voulez partager, moins le réseau pédestre est adapté. Au sein des entreprises, on a développé des réseaux (LAN) comme Novell ou Apple talle. Avec un réseau local, plus besoin de transporter les disquettes d'un ordinateur à un autre : vous pouvez accéder aux fichiers des autres, comme s'ils étaient sur votre propre ordinateur. Cependant, si vous voulez atteindre un ami dans une ville lointaine, vous avez toujours besoin d'une disquette que vous adressez par la poste. C'est en quelque sorte le «speaker Net » longue distance

C'est alors que, l'Internet passe pour un réseau local mondial, ou peut être mieux, une extension mondiale de votre disque. Internet est une grande bibliothèque archivée et arrangée il est aussi ce bibliothécaire qualifié qui, à votre requête sillonnera tous les rayonnages pour vous ramener une liste des dossiers et documents susceptibles de vous intéresser. C'est pourquoi, il est appelé source dans le langage de Wais.9(*)

En fait, il est plus réaliste de dire que, l'Internet est un mécanisme qui permet de connecter l'ensemble des réseaux locaux en un seul grand réseau mondial."Aldo FALCONI quant à lui, définit l'internet comme un moyen de communication de système informatif en forme existentiel le sens traditionnel qui s'ajoute aux autres instruments, il est surtout un espace virtuel de communication, de rencontres et d'échanges.

1.3.1 Communication

L'être humain débute sa carrière de communicateur très tôt. A peine sorti du ventre de sa mère, il se met à hurler, crier, pleurer. Ces pleurs manifestent-ils la douleur, la colère, la peur ? On ne sait trop. Peut- être tout cela à la fois ...Pour l'entourage, c'est un premier « signe » : le bébé est donc bien vivant.9(*) Ainsi que l'on commence à communiquer.

Le premier c u nouveau- né n'est pas un acte de communication intentionnel bis/i"expression de ses cris sont un moyen pour entrer en contact. Avec les personnes qui l'entourent, pour appeler maman, lui faire comprendre qu'il a faim, qu'il a mal, ou tout simplement qu'il veut être pris dans les bras, bercé caressé... tous les bébés ne communiquent pas de la même façon : certains sont très sociables, d'autres craintifs, certains expressifs, d'autres peu communicatifs, etc. c'est ainsi que jean- François Dortier définit , la communication comme étant un « processus d'ajustement interactif »10(*).

Certains considèrent la communication comme un système complexe qui prend en compte tout ce qui se passe lors que les individus en interaction et fait intervenir à la fois des processus cognitifs, affectifs et inconscient 11(*)Jans son texte intitulé: « l'anthropologue et linguiste américain de Hymes montre que la communication désigne : « soit l'échange d'informations entre deux personnes, soit la transmission de messages par les médias ».

Après avoir brossé écheveau de concept de--communication d'un apport les différentes définitions tirées chez les différera s auteurs nous ne

pouv s pas passer inaperçu ans dire un n4ot sur ce concept. Quan a la

Co unic on est un ens mble des n~6dalitès spécifiques et explicite de
t ansmgiion d'informations.

1.3.1 types de communication

1.3.1.1 la communication interpersonnelle.

Au commencement de la communication se trouve l'interaction directe entre deux individus. Les recherches en sciences humaines ont montré que cette interaction ne saurait se réduire à la transmission d'un message. C'est pourquoi nous disons que la communication interpersonnelle est basée sur l'échange émetteur- récepteur.

Comme nous montre Edmond marc, la relation de face à face obéit à toute une grammaire de règle et de processus sans les quelles la communication n'est pas possible. La communication émetteur- récepteur est générale, celle pendant laquelle la compréhension est meilleure, mais le nombre de récepteurs est limité à une seule personne. La rétroaction est quasi systématique. Les échanges interpersonnels n'ont pas seulement une visée instrumentale ; ils sont aussi animés par un besoin de reconnaissance, des enjeux de positionnement, d'identité, etc. en outre, ils sont loin de s'exprimer par la seule parole. Jacques Cosnier pour appuyer cette idée montre comment les gestes, les postures, les regards (ce que l'on appelle la : communication

"(6). TSHIMANGA- KUTANGIDIKU(e), UNIKIN, 2005- 2006.

Moire générale de la communication, g1 ~~ 1~ coin, fac des lettres,

15 htt p. ii. Fr. wikipédia. Org./wiki/ communication: lu vendredi, 11/07/08 à 19h00

(5) d. hymes, the anthropology of communication, dans fex dance( éd. Act, 1967 cité par yves winkid dans la communication états de savoir, éd. Sciences humaines, paris, janvier 2003, p. 111.

(6) edmond marc, cité par Phillip Cabin, la communication états de savoir, op. cit, p. 103.

non verbale » sont un constituant essentiel à la compréhension : pour accompagner ou pilotez la discussion, pour exprimer ou partager les émotions.

La communication passe donc aussi par le corps. Ainsi, elle sera non verbale peut-être paraverbale c'est- à- dire qui accompagne la vocabilisation. Par exemple. Lors que le locuteur explique qu'il faut aller à droite et qu'il bouge sa main dans cette direction c'est un cas de communication para verbale. Croiser les bras dans un signe de protection est aussi une communication non verbale. Mais ici ce sera pour dire que : « je me retranche derrières, mes idées, laissez- moi tranquille » mimiques et posture, font parties de la communication.12(*)

Pour Mucchielli : « on ne peut ne pas communiquer » que l'on se laisse ou que l'on parle, tout est communication. Nos gestes, notre posture, nos mimiques, notre façon d'être, notre façon de dire, notrÎdlne pas dire, toutes ces choses «parlent » à, notre récepteur. C'est ainsi que nous disons que la communication est une forme de manipulation. Et en effet, l'environnement ou le comportement d'autrui.

1.3.1.1.1. La communication verbale

La plupart de nos interactions se réalisent par , parole dans la conservation. Le langage est fondamental dans la vie sociale. La conservation informelle occupe une place importante dans la vie quotidienne. Pour comprendre des actions de tous les jours, certains individus utilisent une recherche empirique appelé « ethnométhodologie fondée par ~arfinkel, et qui a comme objectif de donner un sens aux activités pratiques, banales en leur accordant la même attention qu'on accorde habituellement aux événements extraordinaire »13(*)

L'être humain cherche toujours à donner un sens à ce que les autres font ou à ce qu'ils disent c'est pourquoi, le contexte social joue un rôle important dans ces interprétations. Saisir la signification d'un énoncé il faut connaître le contexte de l'acte de communication. Ainsi, le même message peut avoir une signification différente selon qu'il est prononcé dans les divers contextes.

L'étude du langage quotidien est capital dans la communication verbale car elle permet d'observation comment les individus produisent et traitent l'information dans les éclairages et comment ils se servent du langage.

1.3.1.1.2. La communication non verbale.

Une grande partie des interactions sociales comprend des communications non verbales : l'échange de l'information par mimique, la gestuelle ou les mouvements du corps. L'immédiateté l'une des caractéristiques de la communication non verbale, comme elle reflète les émotions instantanées de l'individu- émetteur, elle n'est pertinente que pendant la durée de son émission.

L'expression faciale une part considérables de la recherche en communication non verbale. Le mouvement des yeux, le clignement, structuration de la bouche, les grimaces, etc. sont des éléments qui déterminent l'expression du visage et permettent d'établir une autre grammaire » de leurs combinaisons. Certaines recherches ? Plusieurs personnes soulignent que l'expression faciale -varie-peu suivant l'appartenance culturelle. Existence six émotions de base.-bonheur, tristesse, colère, dégout, peur~t surprise) qui semblent être identiques chez des membres de cultures éloignées. Cela permet de dire que, l'expression faciale des émotions est innée chez les individus même si certaines modifications, liées à la culture, peuvent intervenir.

Il n'existe aucun geste, posture qui caractériserait toutes les cultures. Des gestes utilisés par les individus appartenant à une culture s'opposent, quelquefois diamétralement aux gestes employés par d'autres. Ainsi, l'inclinaison de tête peut signifier l'approbation pour les un, la négation pour les autres ou, pour certaines cultures être un signe inconnu.

Les expressions faciales, 4e-fnêni"e les gestes sont utilisés constamment pour compléter la parole pour envoyer des messages ou même parole suppléer. La communication non verbale permet de voir que ce qui est prononcée ne coïncide pas toujours avec ce que l'individu pense réellement.

Le visage, le langage corporel et gestuel sont parfois joint à la parole pour compléter et accentuer certaines significations ou pour en cacher ou en
atténuer d'autres. les individus essaient le plus souvent de con trôleileur-ex-pression-f ac-!aWet-co-rpefl~ !l-

1.3.1.1.3. La communication comme culture

La co unication ne p'sse pas uniquement ar la paroi mai aussi par des ge ees, des postures, es façons d'occuper "espace ... e tou dans un conte te donné. Tel e t le regard de l'a thropologie de communication, domaine d'étude prometteur mais encore ssez peu e loitë

Dans la société moderne, la « communication » désigne soit l'échange d'information entre deux personnes, soit la transmission de messages par les médias.

La première définition @at e9mfned,-- ~ assique-i-elle- isole la

communication commel'ensemble des modalités spécifiques et explicites de -,) Uv

transmission d'informationÇ. -Dans la vie de tous les jours, onparle de la

communication comme phénomène d'envoi et de réception de paroles, de lettres, de signaux, d'images, etc

a recherche spécialisée sur la communication s'inscrit majoritairement dans cette perspective : la sociologie des médias la psychologie des interactions, la prospective sur les nouvelles technologies ne cessent d'utiliser, à la fois dans leurs travaux théoriques de construction de « modèles et dans leurs analyses, une définition « télégraphique » de la communication, soit un émetteur A envoie un message X à un récepteur B, grâce au support Z etc. les termes peuvent changer, le schéma de base reste.

1.3.1.1.4. Comment s'ignorer poliment

La communication interpersonnelle n'est pas seulement faite de mots : regards, expressions faciales, gestes, attitudes, déplacement du corps sont susceptibles d'agir comme des signes et d'intervenir dans la régulation des activités humaines. D'où l'importance des pratiques d'observation, qu'elles soient directes ou médiatisées par des files, des photographies, des croquis. La conversation, s'appliquent généralement aux interactions collectives.

La communication comporte le plus souvent deux visées distinctes : faire passer un contenu et définir la relation entre les interlocuteurs. En effet, tout message transmet d'abord un contenu (information, opinion jugements, sentiments, attentes ... ), mais en même temps, il tend à instaurer, plus ou moins directement, une certaine relation entre les interlocuteurs.

Si, par exemple, un homme dans un café demande à une jeune femme solitaire à une table voisine : « avez - vous l'heure ? », le contenu est clairement une demande d'information, mais le sens implicite est peur - être : « je souhaiterais entrer en relation avec vous ».

La définition de la relation résulte pour une large part d'un « rapport de place » qui structure la communication. Ce rapport peut être préalable au contact. Si je vais, par exemple, chez le médecin, la place et l'identité situationnelle de chacun sont clairement définies : je suis là en tant que patient, et mon interlocuteur va interagir avec moi entant que médecin. C'est pourquoi la nudité et le toucher vont être considérés comme « normaux » alors qu'ils ne le seraient pas dans un autre type de rapport. Un grand nombre de rapports sociaux (maître/ élèves, client/vendeur, parent/enfant, patron /employé ...) sont des rapports préétablis, fixant par avance l'identité sociale, les rôles et les styles de communication des protagonistes. Mais d'autres sont plus ouverts : si je rencontre une inconnue dans une soirée la place à partir de laquelle nous allons nous communiquer n'est pas déterminée par avance. Ainsi je peux découvrir que nous avons la même profession et discuter en tant que « collègues » ; ou bien m'apercevoir que nous avons des enfants du même âge et parler en tant que « parents » ; ou encore, si je la trouve attirante, me situer comme homme face à une femme en adoptant une attitude séductrice...

1.3.1.2. La communication dans le groupe

La communication de groupe part de plus d'un émetteur s'adressant à une catégorie d'individus bien définis, par un message

(Communication) ciblé sur leur compréhension et leur culture propre. C'est e e

celle qui est apparue sur la culture de masse (société de consommation), dont la publicité ciblée est la plus récente et la plus manifeste.

Les effets de la communication de groupe se situent entre ceux de la communication interpersonnelle et ceux de la communication de masse. La communication de groupe est aussi complexe et multiple car elle est liée à la taille du groupe, la fonction du groupe, et la personnalité des membres qui le compose.

1.3.2.1. Analyse transactionnelle à la communication

Dans - la vie de tous les jours, il ; est des situations où nous aimerions, vivre une bonne intelligence avec notre entourage voire même établir avec lui des relations de complicité en intimité. Mais nous échouons faut de savoir comment.

L'analyse transactionnelle (en abrégé A.T) propose un outil d'analyse et de contrôle de la communication, simple et directement applicable. Une des situations les plus irritantes, notamment, est celle de conflit que l'on voudrait éviter ou maîtriser, mais en vain.

Nous nous bornerons à examiner quelques uns des conflits parmi les plus courants. Quelques exemples quotidiens :

- « tu connais l'heure exacte de la réunion ?;

- Bien sûr, tu as toujours l'aire de croire que je ne suis au courant de rien!» ;

- « étudiant Ben, vous avez vu à quelle heure vous arrivez ?

- Oui Monsieur le professeur à huit heures seize minutes très exactement ».

Ces situations sont encore plus difficiles à supporter si, comme c'est souvent le cas dans le monde du travail, l'agresseur est un supérieur hiérarchique : l'envoyer promener, c'est s'exposer à de graves ennuis : plier et se soumettre c'est perdre sa dignité et à long terme s'exposer à la dépression et la maladie. Que répondre alors à des telles réflexions :

- C'est à cette heure -- ci que vous arrivez ? bien dormi ? » « En voici une tenue, vous croyez que c'est carnaval ? »;

- « Rendez-moi ce rapport pour demain si vous en êtes capables ».

L'A.T apporte ici un instrument de travail appelé transactions, permettant entre autres d'identifier avec précision ces moments cruciaux qui font basculer une relation, instrument de compréhension qui, par la même occasion, permet de redresser la barre et, bien entendu, donne toutes les clés pour mener à bien une communication saine, positive et authentique, si tel est le désir, bien sûr, de la personne concernée.14(*)

1.3.2.2. Les médias et la communication de masse

L'essor des moyens de communication est une caractéristique essentielle des sociétés contemporaines, et leur étude constitue un champ d'investigation très important. L'américain Harold Lasswell fut le premier à concevoir un véritable programme de recherche sur le média. Par la suite, la réflexion sur l'influence des moyens de communication (radio, télévision, presse)

Les individus ont constitué le pôle majeur d'interrogation.

En étudiant les campagnes électorales, Paul Lazarsfeld et son équipe ont montré que l'impact des médias s'exerce de façon indirecte et sélective. Les gens choisissent les messages aux quels ils s'exposent, ils n'en retiennent qu'une partie, en général celle qui est en accord avec leurs convictions. Enfin, pour forger leur jugement, ils ont tendance à s'appuyer sur des leaders d'opinions et sur leurs groupes de référence.

1.3.3. Les télécommunications

Les télécommunications sont l'ensemble des procédés permettant de transmettre des informations à distance15(*)."Comme le souligne J.P TRUXILLO et P.CORSO. La télécommunication est la désignation génétique de toutes les formes de transmission à distance d'une quantité d'information au moyen de procédés optiques électrique, hertziens ou autres."16(*)

Il existe à ce jour de multiples services de télécommunications : le téléphone, la radio, la télévision, les réseaux informatiques. L'usage du télégraphe a progressivement régressé à mesure que celui du téléphone se développait.

L'utilisation des réseaux téléphones s'est également diversifiée, notamment avec l'apparition de la télécopie et de la télématique. Il est désormais possible de communiquer à l'aide d'ordinateurs, sur le réseau téléphonique grâce à des modems, mais aussi sur des réseaux de transmissions de données spécifiques comme Internet.

1.3.3.1. Télégraphe

C'est un système de télécommunication assurant la transmission et la réception de signaux (messages alphanumériques, le mot télégraphe faisant référence à tout système de communication à distance.

1.3.3.2. La Radio -télévision

1.3.3.2.1. La Radio

La radio est un système de communication utilisant la propagation dans l'espace des ondes électromagnétiques. La besoin de communication et information a toujours été ressenti dans la communauté humaine. Et, dès sa création, l'homme a voulu partager l'expérience de son vécu avec ses congénères et ce, mutuellement. Ainsi, était -- il obligé d'inventer un système qui servirait de support à sa pensée c'est - à - dire actualiser sa pensée à travers divers système des codes devant servir de communication.

Et, quoi de plus naturel et logique qu'il commence par prospecter sa structure physiologique avant d'aller voir son environnement physique. L'homme ça donc utiliser sa voix qu'il va codifier pour recevoir et donner l'information. L'homme va inventer le langage humain articulé c'est - à - dire la langue que les linguistes structuraliste appellent « code » pour assouvir ce besoin élémentaire de communication.

1.3.2.1.1. La voix

Si la voix humaine n'occupe pas tout l'univers sonore, elle tient assurément une place privilégié dans la communication <radiophonique. Non seulement elle a pour fonction d'assurer le contact avec les auditeurs mais encore de les maintenir, elle devient alors elle-même message.

Je J'a Vnix, de Ja diction, de l'élocution est en MatièTe d'émissions parlées, en raison inverse de l'intérêt intellectuel ou sentimental du texte.

Outre cet aspect rationnel, au -- delà des caractéristiques individuelles, la voix est un élément non négligeable pour la signification du message. En effet, la possibilité de jouer avec les divers traits vocaux w(timbre, débit) permet un double travail sur les énoncés.

1.3.3.2.1.2. Le Rôle politique et culturel de la Radio

En devenant l'affaire de professionnel, les programmes de radio se spécialisent et s'étendent sur presque toute la journée. Beaucoup d'émissions retransmettent des activités qui n'ont pas été conçues pour la radio, des cartes, des chansons, des pièces de théâtres, de conférences, des lectures d'extraits de livrés ou des journaux.

Mais, peu à peu, sous l'influence de la nouvelle technique des genres nouveaux apparaissent : radio -- théâtres, feuilletons radiophoniques dont l'effet sur les auditeurs peut être saisissant, ainsi, la guerre des mondes qui, le 30 octobre 1938 perturba la ville de New York : beaucoup de ses habitants furent affolés par cette émission radiophoniques, imaginant une17(*) invention de matières, elle donna en un jour ; la notoriété à son auteur, un Jeune homme information -- culturelle -- divertissement, ne se présentent pas partout avec le même ordre d'importance.

Le rôle culturel de la radio est surtout souligné en Europe où plus de la moitié des programmes est généralement consacré à la musique (concerts et arts lyriques surtout) ; les émissions littéraires et historiques cherchent à diffuser le patrimoine culturel, confortant, consciemment ou non, l'idéologie dominante.18(*)

La radio scolaire, dans certains pays, les émissions religieuses contribuent aussi à renforcer le caractère culturel de la radio. Le divertissement (chansons, yeux, sketches) occupe la première place dans les stations commerciales qui cherchent à attirer le plus d'auditeurs, aux Etats --Unis et en France, dans les postes privés.2,19(*)

Le rôle politique de la radio apparaît sous deux aspects : la politique de la radio, qui selon les pays est réglée par le monopole de l'Etat, laissé à des sociétés commerciales la libre initiative, sous réserve de respecter la répartition internationale des longueurs d'ondes ou encore présente des situations intermédiaires.

Mais avec le développement des émissions, la radio est devenue un jeu politique plus intéressant. Les «causeries au coin du feu» inaugurées par Franklin Roosevelt aux Etats -- Unis en 1933, les allocutions du Président Doumergue en France en 1934, est des appels à l'opinion publique souvent mal ressentis par les parlements.

Les discours radiophoniques d'Hitler contribuent au conditionnement des esprits dans l'Allemagne nazie.

Le rôle politique de la radio s'est surtout accru en matière de politique extérieure, d'abord par ce que la radio se révèle moyen d'information le plus rapide, ignorant les frontières, c'est surtout Lorsque la crise qui abouti à la rencontre de Munich le 30 Septembre 1938 que la radio apparut partie intégrante des événements.

Les émissions en langues étrangères à destination, d'autres pays se développent de plus en plus à la ville de la deuxième guerre mondiale : la BBC l'inaugure en 1938 avec des missions en arabe et en espagnol tout d'abord. Le rôle de la radio diffère moins en fonction de son organisation plus ou moins étatique que selon la nature du régime politique et le degré de liberté de l'information.

I.3.3.2.1.2.Différence entre Radio et presse écrite

C'est comme nous l'avion dit dans les paragraphes précédent que, si le langage est inextricablement associé à la culture, c'est l'écriture qui est liée à la civilisation, à la culture des cités.

Si nous pouvons mettre en exergue le caractère différentiel de la presse écrite et la radio, nous dirons que, la radio a un langage propre fait de parole, de musique et des effets sonores. La rédaction nouvelle pour la radio est différente qu'écrire la même nouvelle pour la presse dite écrite, le moyen utilisé n'étant pas le même.

Dans le journal, la nouvel est lue, tandis qu'à la radio, elle est écouté. La presse écrite est pour un public lettré, la radio est pour tout public confondu, lettré et illettré. Ces derniers ont le droit d'être informé au même titre que les premiers. Par conséquent, écrire pour la radio c'est écrire pour l'oreille. Il faut écrire comme on parle : le texte pour l'oreille doit couler.

Bref, la presse écrite est caractérisée par le graphisme et la radio par la voix et la musique.20(*)

1.3.3.2.2. La télévision

Toujours avec souci de perfectionner le secteur du média, l'homme s'est trouvé dans le besoin de communiquer ou d'informer tant avec la parole qu'avec l'image. Ce besoin conduit l'homme à emprunter les écrits à la presse écrite, la parole à la radio et les images au cinéma finalement inventer un nouveau moyen d'informer à distance qu'est la télévision.

1.3.3.2.2.1. Historique de l'invention

Si les ondes électromagnétiques peuvent transmettre les sons, pourquoi n'en serait - il pas de même pour les images ? C'est la question que se sont posée les chercheurs dès la fin du 19è S. Mais, très vite, ils comprirent qu'il n'est pas possible d'envoyer une image telle quelle, par voie hertzienne, il faut d'abord la décomposer en très petits éléments, puis les convertir d'une station émettrice, l'image fait les parcours sous forme d'ondes jusqu'au poste récepteur qui transforme de nouveau les ondes m images. Comment cela est-il -possible ?

Toute image filmée par une caméra est décomposée en un mosaïque de points plus ou moins lumineux sur une superficie à forme de cône, dit tube cathodique, une grille de minuscules carrés très serrés. Cette opération, appelée balayage de l'image, doit être faite très bite pour que l'oeil ne perçoive pas les mouvements saccadés. Pour cette raison la caméra filme 25/30 images par seconde.21(*)

A l'intérieur avancent et reculent à grande vitesse un faisceau de décharges électriques microscopiques, les électrons, qui bombardent l'image point par point en la transformant, par réaction dépend de leur luminosité. Transmises par ondes hertziennes, par câbles ou par fibres optiques, ces ondes sont recueillies, au terme du parcours, par l'antenne du poste récepteur qui, à l'intérieur, un autre tube cathodique semblable à celui de la caméra, transforme avec un processus opposé à celui initial, les impulsions électriques en poids lumineux qui forment de nouveau l'image du départ.22(*)

1.3.3.2.2.2. Les débuts de la télévision

Avant la 2ème guerre mondiale, la télévision existait déjà dans quelques pays industriels, parfois ç titre expérimental. En Grande Bretagne, en France, en Allemagne, aux Etat - Unis, les premiers programmes avaient été lancés sur les ondes.

La guerre devait dans la plus part de pays, paralyser le développement. Seuls les Etat - Unis, dont l'évolution technique était déjà très avancée en 1940, poursuivirent la mise e, place de la télévision pendant la guerre. Ils avaient de ce fait, en 1945, une avance importante sur les pays européens.

Comme la radio à ses débuts, la télévision ne suscita pas tout de suite un enthousiasme universel. On admirait la curiosité technique. On n'imaginait pas les perspectives ouvertes par l'engin dans la vie quotidienne de tous les pays développés. On assimilait l'image à celle déjà connue, de la cinématographie. On la jugeait par rapport au cinéma, on la sous estimait.

Par rapport à la radio, la comparaison n'était pas non plus à l'avantage de la télévision. En 1940 les techniques du radioreportage permettaient d'intervenir rapidement en direct et de rendre compte de l'événement d'une manière instantanée. On n'imaginait pas la même souplesse dans l'achèvement des images. La télévision expérimentale était comme la 1ère radio. Confinée dans les studios. Quand elle en sortait c'était pour adopter les lourdes et coûteuses méthodes de tournage du cinéma.

1.4. Système

La systémique propose de voir le système comme un ensemble d'éléments en interaction entre eux et avec leur environnement, et coordonnés en fonction d'une finalité.23(*)

En tant que système, le mot Internet est une fusion de deux mots notamment: « Inter » qui signifie « entrer » et « Net » qui est quand à lui « réseau » ce qui veut dire: « entre réseau ». Internet est une fusion entre télécommunication et informatique.

Né de la convergence technologique de deux entités diverses communications et ordinateur, Internet a ouvert la communication à des horizons inimaginables jusqu'à un passé récent, lui donnant un pouvoir jamais atteint auparavant.

D'écrire un système de communication, c'est donc détailler la structure et le fonctionnement finalisé de celui - ci dans ses diverse composantes internes et externes. Il s'agit alors d'étudier l'interdépendance et la coopération entre les parties dans le milieu d'insertion tout en mettant l'accent.

Les trois éléments majeurs des systèmes observés sont ici : le langage, la mentalité collective et la structure sociétale.

Par langage On entendra dans la pure ligne des anthropologues de la communication. Toutes manifestations observables d'expression de la pensée et des relations entre les hommes dans un contexte civilisationnel déterminent. Contrairement aux approches linguistiques qui voudraient réserver l'usage du terme au seul verbal, art parlé ou écrit. Le langage couvre alors tous les emplois des signes, verbaux, olfactifs ou autres. Si tous les langages sont, ici pris en compte, aucun ne l'est cependant global étudié, soit en prise directe avec la mentalité collective et la structure sociétale.

Par mentalité collective j'entends un mode de perception qui amène sans plus amples procès, à faire considérer telle action, telle attitude, tel comportement comme « normaux ». Inéluctables ou dignes d'estimes. On pourrait parler d'évidences sociales repérables dans les pratiques et les discours d'une société ou dans cette société.

On pourrait encore parler de présentation sociale, d'imaginaire collectif, de mythologie ou d'idéologie du sens c'est bien leur ensemble que vise le terme de mentalité collective tel qu'utilise ici et que l'on pourrait synthétiser en parlant d'esprit du temps.

Dans une structure sociétale enfin, le terme de structure est pris dans son sens premier de construction ou son sens classique de disposition, d'arrangement des parties, disposition. Pour citer spencer généralement envisagée comme caractéristique de l'ensemble qu'elle désigne et comme durable.

Décrire un système de communication, c'est étudier l'interdépendance et la coopération entre les parties et les milieux d'insertion tout en mettant l'accent, puisque l'analyse se veut comparative sur les phénomènes dynamiques d'évolution et d'adaptation.24(*)

* 1 Jean -- Claude BATZ, « La vidéo cassette » cité par Patrice FLICHY dans : « la communication état des savoirs », 3e édition, P.U.F., 2003, p/383.

* 2 Jean d'Arcy, cité par Patrice FLICHY dans, Op.Cit., p.384.

* 3 Aldo falconi, « Histoire de la communication 2 », Médiaspaul, Kinshasa, 2004, p.179.

* 4 VERHAEGEN, B., et Alu, Histoire d'une ville, la population, Tome I, Kisangani, éd. P.U. Z, 1976, pp. 21-22.

* 5 KUYUNSA, B., et SHOMBA, S., Initiation aux méthodes de recherche en Science Sociale, éd. P.U. Z, 1995, p.33.

* 6 Petit Larousse 'P. Littré. Dictionnaire de langue française, T4. Ed. Cap Me te Carlo, p. 5573.

* 7 Encartai 2008. (c) 1993-2007 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

* 8 Le Larousse de Poche : Paris, 1954, p.236.

* 12 TSHIMANGA KUTANGIDIKU E., histoire générale de la communication et de l'Information) Notes de cours de G1Com, Fac des lettres, UNIKIN, 2005 - 2006, Inédit.

* 9 Jean François Dortier, La communication: Omniprésente, mais toujours imparfaites dans la communication Etat des savoirs, éd. Sciences humaines, Paris, pp. 1-2.

* 10 Jean dortier, La communication : omniprésent, mais toujours imparfaites, dans la communication état des savoirs, éd. Science hre, paris, p.p. 1-2.

* 11

* 12 Jacques Cosnier, dans communication état de savoir, op cit, p.345

* 13 Judith LAZAR, La science de la communication, 3e éd., puf, paris, 1996, p.55

* 14 Jean -- Yves Fournier, La communication Etat des savoirs, Op.Cit. pp. 221 -- 222.

* 15 Pungi J.L, Télécommunication, Cours de G3, Communication, UNIKIN, Fac. Des lettres, 2007 -- 2008, Inédit p.1.

* 16 J.P. TRUXILLO et CORSOP, Dictionnaire de la communication, cité par NAGIFI, In Impact du téléphone cellulaire sur les étudiants de l'UNIKIN, TFC, 2002 -- 2003, p.6.

* 17 Pierre Albert et André Jean TUDESQ Histoire de la radio -télévision, lè'e éd. PU F, 1981, pp.33-34.

* 18 Idem. P.25z

* 19 Pierre Albert et André - Jean TDESQ, OP.Cit, p.28.

* 20 Mungenga (F.), Note de coure de méthodologie de l'information III, G3 communication, Faculté de lettres et Sciences Humaines, UNIKIN, 2006 -- 2007, p.22.

* 21 Aldo Falconi, Histoire de la communication 2, Médiaspaul , RDC, p.135.

* 22 Idem, p.136.

* 23 Jean LOHISSE, Les système de communication « Approche socio - anthropologique », éd. Armand. Colin, Paris, 1998, pp. 8-11.

* 24 Jean LOHISSE, Op.Cit ; p. 11

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