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Conception d'un document multimédia éducatif on-line

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par Omar LARBI
Université de Béchar -  Magister didactique des sciences et techniques  2008
  

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II.6. Interactivité

II.6.1 Principes de base de l'interactivité :

Le développeur multimédia organise et structure un ensemble de données hétérogènes dans un programme informatique. Cette organisation peut dépasser la simple compilation ou l'assemblage d'éléments disparates.

Le programme permet de créer des traitements relationnels complexes.

Le déclenchement de calculs, d'interactions entre les divers éléments, la gestion et la mémorisation des actions de l'utilisateur.

Un programme multimédia permet à son utilisateur de gérer et de contrôler les données. L'interactivité ouvre un champ nouveau dans l'écriture en ce qu'elle permet des associations sémantiques entre les éléments. L'auteur multimédia met en scène des scénarios multiples.

Du point de vue de l'utilisateur, l'interactivité permet de mettre en place des cheminements cognitifs qui vont lui donner l'impression d'être le créateur de son parcours.

A travers l'exploration et l'expérimentation l'utilisateur recrée un processus d'apprentissage.

Les perspectives d'utilisation pédagogiques du multimédia sont particulièrement prometteuses.

L'interactivité repose sur un concept d'écriture: l'hypermédia, ce concept dérive des recherches de vane var Bush, qui imagine en 1945 le memex un système de classement permettant de retrouver aisément des documents, ce système repose sur la gestion des liens entre les documents.

L'hypermédia implique la fragmentation de l'information en petites unités distinctes et l'existence d'articulations entre ces fragments.

La logique de l'hypermédia propose un mode d'accès non linéaire à la connaissance: elle implique une nouvelle structuration de la mémoire et de notre rapport à l'information.

Les documents numériques mis en scène dans une application multimédia peuvent d'autre part se prêter à diverses automatisations: recherche, calculs, indexation.

La structure narrative du multimédia est aujourd'hui encore quelque chose de très mouvant: on peut comparer le concepteur multimédia au réalisateur de cinéma des années 1900, lorsque cet art n'avait pas encore établi ses codifications. [2]

II.7. Architecture multimédia :

II.7.1 quelques rappels sur la structure :

Pour autant, le multimédia fait parti de la culture de communication qui n'est pas nouvelle en soit. Il se situe au confluent d'influences contradictoires:

o La littérature et la cinématographie, qui ont une structure narrative linéaire et s'adressent à un lecteur ou à un spectateur passif.

o L'informatique, qui procède d'une logique ergonomique et s'adresse à un utilisateur actif.

La base de la structuration du multimédia est constituée par un noeud:

Ce dernier contient des unités d'information (mots, images, sons, pages...) et fait partie intégrante d'une construction plus vaste:

Il ne peut s'agir d'un élément rapporté artificiellement. ce noeud doit avoir une autonomie relative suffisante pour remettre des accès et des relations différenciés à d'autres noeuds.

La difficulté principale dans l'écriture multimédia est de prévoir la multiplicité des chemins qu'empruntera l'utilisateur.

C'est en allant à la rencontre de ce dernier au cours du développement que le concepteur pourra s'assurer qu'il n'a pas créé d'impasses ou de chemins non souhaités: la phase de test est incontournable dans le développement d'un programme multimédia.

La multimédia offre des possibilités narratives nouvelles. Un site web ou un CD ROM sont par ailleurs quelque chose de plus riche qu'une simple base de données ou un dictionnaire.

Pourtant de nombreux produits restent enfermés dans cet aspect «base de données» et n'apportent qu'une contribution décevante au sujet traité: une réflexion globale sur la structure interne du produit est dès lors nécessaire.

Cette recherche permet de réintroduire un sens de la gradation, une hiérarchie du contenu, un parcours narratif... et enrichit considérablement le projet. [2]

II.7.2 Typologie des architectures :

La construction d'une structure logique et cohérente du contenu et le choix pertinent des liens s'appuieront sur une réflexion concernant l'architecture du produit.

Ce travail s'appuie sur la constitution d'un plan qui rend compte de l'ensemble du produit.

Cet outil permet de vérifier la pertinence du découpage prévu.

La définition de la hiérarchie, des liens, des priorités et l'équilibre général de l'ensemble est facilitée par cet outil de visualisation.

L'établissement d'un organigramme du projet contraint le concepteur à définir l'ensemble des contenus, à fractionner le contenu en éléments de base, et à établir les liens entre ces derniers.

Selon l'organisation des relations entre les divers éléments, nous pouvons définir divers types de structures:

II.7.2.1. Architecture centralisée :

Une page centrale permet un accès direct à toutes les autres, de toutes les pages on revient à la page centrale. La rapidité d'accès à l'information et la simplicité de la navigation sont privilégiées.

Application type: index, dictionnaire.

Figure II.3 : Architecture centralisé

II.7.2.2 Architecture linéaire :

Cette structure séquentielle est à l'opposé de la précédente. On avance ou on recule linéairement de page en page. La continuité est privilégiée. Ce type de structure est peu interactif et privilégie la narrativité.

Application type: diaporama.

Figure II.4 : Architecture linéaire

II.7.2.3. Architecture pyramidale :

C'est le type de structure le plus classique qui permet de développer un accès par niveaux hiérarchiques. C'est une structure riche en interactivité. Elle présente toutefois un risque de complexité pour l'accès à une information précise.

Figure II.5 : Architecture pyramidale

II.7.2.4. Structure non hiérarchisée :

Dans ce type de structure toutes les pages sont au même niveau et permettent d'accéder à chacune d'entre elles.

C'est le modèle du réseau.

L'avantage de ce type d'organisation est la souplesse de navigation.

Ce système ne peut en revanche convenir qu'à un nombre de pages limitées lorsque les liens sont apparents.

Des menus déroulant permettent d'amplifier la dimension de réseau.

L'utilisateur à des choix infinis entre des informations de valeur égale et n'est pas contraint à un parcours prédéterminé. [2]

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway