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Déterminants de l'investissement direct a l'étranger dans les pays en voie de développement : expérience de la RDC, de 1985 à  2005

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par Augustin MUHINDO NGELEZA
Université de Goma - licence en gestion 2009
  

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ABREVIATIONS ET SIGLES UTILISES

ANAPI : Agence Nationale pour la Promotion des Investissements

APD : Aides publiques au Développement

BAD : Banque d'Afrique pour le Développement

CAD : Comité d'Aide pour le Développement

CED : Centre d'Economie de Développement

DSCRP : Document Stratégique pour la Réduction de la Pauvreté

DW : Durbin Watson

EBS : Exportation des Biens et Services

Ed. : Edition

FMI : Fonds Monétaire International

FMN : Firmes Multinationales

FSEG : Faculté des Sciences Economiques et de Gestion

IBS : Importations de Biens et Services

IDE_ENTR : Investissements Directs Etrangers Entrants

IDH : Indicateur de Développement Humain

MCO : Méthode de Moindre Carré ordinaires

Ms : Microsoft

OCDE : Organisation pour le Commerce et le Développement

PAS : Programme d`Ajustement Structurel

PED : Pays en Voie de Développement

PIB : Produit Intérieur Brut

PNB : Produit National Brut

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

R-D : Recherche - Développement

RDC : République Démocratique du Congo

RFS : Revenus des Facteurs et Services

RSA : République Sud Africaine

ULPGL  : Université Libre des Pays des Grands lacs

UNIGOM : Université de Goma

USA : United State of American

% : Pourcentage

0. INTRODUCTION GENERALE

La relance de l'activité économique et la réduction de la pauvreté dans les pays africains constituent les principaux sujets de préoccupation des Etats et cela le redémarrage des activités génératrices de revenus passe irrémédiablement par l'accroissement des investissements. La structure fragile de ces pays, du fait de leur sous-développement, ne leur permet malheureusement pas de puiser dans leurs ressources propres pour effectuer ces investissements. Cela les contraint à faire appel à des capitaux privés étrangers qui, sous certaines conditions, sont appelées Investissements Directs Etrangers (IDE). Ainsi, comparativement à l'Europe, l'Asie et l'Amérique, l'Afrique n'est pas une destination de prédilection pour les IDE.

Face à cette réalité, il revient aux Etats africains de rechercher les facteurs qui déterminent les flux d'IDE dans leurs économies. En tant que pays de l'Afrique Centrale, la République Démocratique du Congo est aussi concernée par ce fait. C'est dans cette logique que s'inscrit la présente étude dont le thème est intitulé : «Déterminants de l'Investissement Direct Etranger des pays dans les Pays en Voie de Développement : Expérience à la RDC à partir de 1985 à 2005».

0.1 ETAT DE LA QUESTION

Dans le domaine de notre étude, certains des travaux antérieurs ont été déjà réalisés et il s'avère nécessaire de relever leur quintincense car le débat sur les investissements et sur la croissance économique a connu ces dernières années une ampleur exceptionnelle, tant par les analyses théoriques empiriques qui ont donné lieu que sur l'importance des implications, en termes économiques dans les pays industrialisés, en transitions et en développement.

Parmi ces travaux, nous pouvons citer :

1. Dia KAMGNIA1(*) a publié en 2002 un article sur le comportement d'investissement privé au Cameroun : un resserrement de la contrainte financière.

Plus spécifiquement, son article cherchait à évaluer l'hypothèse selon laquelle la succession des défis budgétaires et l'accroissement régulier de la dette extérieure s'inscrit comme un facteur de resserrement au Cameroun. Cela a contribué à la chute de l'investissement privé.

L'analyse des résultats obtenus lui a permis de préciser les relations entre l'investissement privé et certains des déterminants. En particulier, il confirme que la dette extérieure était déterminée comme un réducteur d'effets du crédit au secteur privé et les dépenses publiques pour l'investissement, plutôt que le déficit budgétaire, affectaient significativement l'investissement privé et tout choc sur l'investissement observé au cours d'une année donnée est entièrement résorbée au bout d'un an.

2. MAROUANE ALAYA2(*) décrit la nature des IDE en Tunisie, dont la caractéristique principale reste le dualisme incontestable. Il affirme que la compétitivité internationale est remise en cause par leur retard technologique et son observation est inquiétante.

Les résultats issus de sa recherche sont significativement positif des IDE sur quelques variables moteurs de la croissance à savoir les exportations, le capital humain et l'investissement domestique, sa contribution à la croissance économique de la Tunisie n'est pas pour autant significative.

Ses explications étaient focalisées à l'absence d'un réel apport technologique par les entreprises étrangères qui y sont implantées et coïncide avec la forte extraversion de termes approvisionnement, pour former un certain oasis dans le désert. Il affirme que les entreprises locales influent de façon décisive sur les avantages que ce pays tire de ces investissements. Il conclue en disant que les moyens de transférer des actifs incorporels et corporels des premières secondes existent réellement car les relations en amont sont vraiment tissées.

3. MADARIAGA N. et PONCET S.3(*) étudient la question de l'impact des IDE sur les la récente performance de la croissance en Chine. Il prend en compte les différents problèmes économétriques potentiels émanant de la structure spatiale des données à travers des modèles empiriques appropriées.

Leurs analyses couvrent 196 villes chinoises sur la période 1990-2002. Il a estimé un modèle de croissance du revenu par tête qui incorpore explicitement ces effets de dépendance spatiale sous la forme d'indicateurs d'IDE et de revenu spatialement décalées. Leurs résultats révèlent que les villes chinoises bénéficient non seulement de leur propre ouverture financière mais aussi des flux d'IDE reçus par leur voisine.

4. DESSUS S. et HERRERA R.4(*) analysent le lien entre la croissance et l'investissement public au cours des années 80 à l'aide d'un modèle économétrique d'équation simultanées, estimé sur un échantillon de 28 pays en développement sur 11 ans (1981-91). Ce modèle décrit les déterminants de la croissance et de l'investissement public et privé. Le capital productif est un facteur positif de la croissance tout comme le capital humain ou le capital productif privé. Cependant, la formation du stock de capital public a généré des effets d'évictions au détriment du capital productif privé.

Leurs résultats affirment qu'un nombre important des pays échantillonés s'est éloigné d'une situation optimale pour la croissance de partage du capital disponible entre les secteurs publics et privés.

5. KATUNDA SALVATORES5(*) analyse les effets des IDE sur la croissance économique en RDC. Son travail s'est évertué à montrer que les flux d'IDE contribuent à la croissance économique du pays d'accueil malgré quelques zones d'ombre en RDC. C'est autour de ces points centraux que s'articule son travail et l'idée centrale est qu'il ressort de cette analyse que les flux d'IDE cumulés représentent environ 10% du PIB de la RDC, même si la RDC ne compte que pour moins d'un pourcent de l'IDE mondial. Ainsi, sa conclusion est que les IDE créent très peu ou aucun effet d'entraînement sur l'économie, du fait de la peur née de l'aversion pour le risque des investisseurs potentiels.

Notre objectif n'est plus le même ; il s'agit pour nous de déterminer la relation existant entre les IDE-et les facteurs les plus favorisants pour les investisseurs étrangers.

Ainsi, nous mettrons en exergue les facteurs à l'origine des entrées des IDE dans les Pays en voie de Développement. Un accent particulier sera mis sur les déterminants en RDC, d'autant plus qu'aucune littérature (à notre connaissance) sur le sujet n'est disponible à nos jours en RDC.

* 1 D. KAMGNIA, Le comportement d'investissement privé au Caméroun: un resserrement de la contrainte financière, en 31 pages, Yaoundé Cameroun, Mars 2002

* 2 A.MAROUANE, (2004), IDE et croissance économique : Cas de la Tunisie, Seminaire Doctral de GDRI EMMA, Université de Nice Sofia Antipolis, en 18 pages (alaya2@caramail.com)

* 3 N. MADARIAGA et S. PONCET., Impact des IDE sur la croissance : Application du cas Chinois, Université de Minnesota, Mimeo, 2002

* 4 S. DESSUS et R.HERRERA, Le rôle du capital public dans la croissance des PED au cours des années 80, Document de travail N°115, juillet 1997, OCDE.

* 5 K. YOSHUA, Les effets des Investissements directs étrangers et la croissance économique de la RDC, Mémoire inédit, UNIGOM, 2008

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon