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Les regroupements bancaires dans les pays en transition: cas de la Tunisie

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par Faouzi MILED
Faculté de droit et sciences économiques et politiques  - Master en Finances et Banques  2009
  

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chapitre i : chapitre introductif

Introduction

En faisant recours à la littérature sur les opérations des fusions et acquisitions bancaires, la recherché des économies d'échelle représente la raison la plus cruciale pour justifier le recours aux opérations des regroupements. Dans la secteur bancaire, certaines études s'appuyant sur des modèles économétriques qui sont plus spécifiés ont montré que, dans la plupart des cas, seules les institutions bancaires qui sont de petite taille semblent avoir le potentiel pour réaliser des gains de synergie à travers l'accroissement de leurs tailles. Certaines autres études empiriques s'intéressent à la nature de la relation qui pourrait avoir lieu entre les nouvelles technologies de l'information et la réalisation des économies d'échelle. D'autres travaux de recherche visent à déterminer si l'élimination des restrictions géographiques sur les marchés bancaires facilite la réalisation des réductions des coûts bancaires.

Les économies de gamme ou les économies d'envergure constituent également une autre motivation qui pourrait expliquer ce recours massif aux opérations des fusions et acquisitions des institutions bancaires. Cette diversification des différents produits et services offerts par les banques après regroupement, est susceptible d'améliorer la performance des banques fusionnées. Ce constat est le résultat des plusieurs travaux de recherche qui sont menés sur les secteurs bancaires aux Etats Unis d'Amérique. En raison des problèmes d'estimations qui sont constatés dans la plupart des travaux empiriques, certaines autres études ont démontré qu'il est difficile de tirer des conclusions définitives sur la possibilité d'existence d'économies de gamme bancaires.

Une autre motivation qui pourrait justifier le recours aux opérations des F&As bancaires c'est d'augmenter la taille de la banque acquéreuse et par conséquent accroître le pouvoir des négociations sur le marché bancaire auprès des ses différents concurrents. Pour la banque acquéreuse, l'objectif est fréquemment d'augmenter la part de marché détenue grâce l'acquisition d'une banque qui opère dans le même secteur d'activités. Cependant, les études qui sont publiées dans la littérature bancaire portant sur l'organisation industrielle et qui visent à déterminer si la position sur le marché représente un facteur important.

La diversification des risques pourrait constituer une autre motivation des opérations des fusions et acquisitions bancaires. Ceci provient de l'existence d'information imparfaite sur les marchés financiers. Certaines études, ont constaté que l'acquisition d'une banque par un autre secteur d'activité différent pourrait engendrer une diminution de la volatilité des flux de trésorerie et entraîne une stabilisation de l'évolution de son taux de profit. A cet égard les débats qui été évoqués concernant les fusions-acquisition et la motivation de diversification des risques, sont nombreux.

Afin de mieux présenter ces différentes motivations, nous nous sommes appuyés sur certaines études ayant essayé de montrer le potentiel de réalisation des ces motivations dans les secteurs bancaires des certains pays émergents. Avant de le faire, nous allons opter pour une présentation de certains concepts clés se rapportant aux opérations des fusions et acquisitions. Lors d'une dernière étape, nous nous penchons sur la présentations de la méthodologie que nous comptons utiliser, ainsi que les différentes sources et types des données, afin de déterminer l'impact des opérations des fusions et acquisitions bancaires en Tunisie.

I. les concepts clés des F&A

Les F&As apparaissent aujourd'hui comme des éléments essentiels de la stratégie d'entreprises. Ces opérations des regroupements pourraient constituer un moyen rapide (et par conséquent efficace) de l'internationalisation des activités. Mais les échecs constatés de certaines firmes qui sont incapables d'assurer une croissance trop rapide, d'assurer l'intégration d'entités trop dispersées, les difficultés vécues de plusieurs banques qui sont engagées dans des financements à un risque plus élevé, rappellent les problèmes toujours possibles avec ce type d'opération. L'objectif de cette première partie conceptuelle est de présenter les mécanismes des opérations des F&As.

1. Les caractéristiques et les tendances récentes des F&As :

Il convient d'effectuer une distinction entre les transactions qui se réalisent sur le marché boursier et les opérations réalisées hors bourse :

* Le ramassage boursier est une opération qui provient de l'acquisition d'un grand nombre des titres de la société cible d'une manière directe.

* L'opération hors bourse : pour éviter les inconvénients des modalités précédentes, le contrôle d'une société cotée peut être réalisé hors bourse à travers la procédure particulière de la fusion.

La fusion est l'opération par laquelle deux ou plusieurs entreprises réunissent leurs patrimoines pour ne plus former qu'une seule et même entreprise nouvelle, on distingue deux types de fusion :

· Les « fusions pures » où les entreprises concernées disparaissent pour donner naissance à une entreprise nouvelle issue de leur combinaison.

· Les «  fusion- absorptions » où l'une des entreprises partie à l'opération demeure, agrandie par les apports de l'autre.

Les opérations de fusion présentent les caractéristiques suivantes :

· La fusion est la modalité la plus complète du rapprochement de deux firmes : c'est la totalité des patrimoines qui est apportée, non seulement les actifs, mais aussi le passif.

· Les opérations des F&As transfrontières : l'ouverture internationale conjuguée aux déréglementations récentes aussi que l'internationalisation des transactions contribuent à accentuer et à intensifier les opérations des fusions et acquisitions transfrontières. Etant cette condition, les entreprises ont de plus en plus fréquemment appuyé leurs stratégies de croissance externe sur une politique d'acquisition.

· les opérations sur le marché financier : ces opérations ne constituent qu'un sous ensemble du marché plus large évoqué : elles concernent les opérations dont les firmes cibles sont des sociétés cotées en bourse.

2. le rôle économique des F&A :

Est-ce que les opérations des F&As pourraient satisfaire uniquement le désir du pouvoir des dirigeants qui les initient ? Comment justifier que les firmes acquéreuses acceptent de payer les firmes cibles à un prix souvent très élevé par rapport à la valeur boursière ? Et si ces opérations sont profitables aux actionnaires, est-il suffisant pour affirmer qu'elles sont bénéfiques à l'économie dans son ensemble, c'est à dire qu'elles contribuent à créer de la valeur ? Ces questions interrogations mènent à d'importants débats. Les opérations des F&As ne sont considérées comme économiquement viables et justifiées qu'à condition qu'elles donnent lieu à des nouvelles entités qui sont plus performantes. La recherche d'une efficacité plus importante semble constituer la première de ces motivations de ces opérations de fusion et d'acquisition. En d'autres termes, on attend du regroupement de deux ou plusieurs firmes qu'il permet d'améliorer les flux de trésorerie du nouveau groupe formé. Dans une telle perspective, l'entreprise qui initie une opération des F&A cherche à améliorer ses performances par une réduction de ses coûts. Il convient d'expliquer pourquoi les firmes recherchent ces avantages à travers des opérations de F&A, plutôt qu'en augmentant leurs propres actifs : en d'autre termes quels sont les critères du choix entre croissance externe et interne ?

L'analyse des raisons du choix d'une stratégie de F&A pour atteindre les objectifs escomptés de la grande taille revoie aux avantages de la croissance externe opposée à la croissance interne. Du point de vue de la firme on reconnaît trois types d'avantages qui sont reliés à la croissance externe :

· l'accélération du rythme de croissance externe accélère à son tour, le rythme de la croissance interne adopté par la firme.

· La réduction de risques : l'acquisition d'un concurrent accroit automatiquement la part de marché de l'acquéreur.

· La réduction de coût ; elle réduit le coût de la croissance, surtout dans le cas d'une sous- évaluation boursière de l'entreprise acquise.

Les opérations des F&A participent aux stratégies de redéploiement des groupes et à leur expansion à l'échelle internationale, chaque fois qu'une action rapide peut procurer un avantage par rapport aux concurrents, ou aussi qu'il convient d'acquérir des connaissances nouvelles en matière des technologies de l'information et de communication ou de marché.

3. La mise en oeuvre des F&A :

Les aspects financiers sont extrêmement importants au niveau de la mise en oeuvre des ces transactions des fusions et acquisitions (F&As). Ces aspects conditionnent en partie leur succès. Le prix élevé de certaines opérations de regroupement impose aux acquéreurs de combiner différentes modalités ou méthodes de financement, du recours à l'endettement. Quelque soit la modalité des F&As, la première caractéristique de cette opération est le prix offert aux détenteurs des titres de la banque cible pour qu'ils acceptent de les céder. Il y a plusieurs éléments qui interviennent dans le choix du mode de financement tel que le financement par des capitaux propres (augmentation de capital) ou par le financement par l'endettement.

4. Les typologies d'intégration :

a. l'intégration horizontale :

Cette forme des F&A s'effectue entre des firmes concurrentes faisant partie du même secteur d'activités. La raison principale pour justifier l'acquisition horizontale repose sur le renforcement du pouvoir de marché. C'est-à-dire l'accroissement de la part du marché et la possibilité d'entrée sur des nouveaux marchés.

b. l'intégration verticale :

Généralement ce type d'intégration se fait entre firmes ayant une relation clients-fournisseur. Les déterminants de ce type de regroupement seraient l'élévation des barrières à l'entrée, l'obtention d'une garantie sur les approvisionnements, aussi qu'une adéquation entre les aptitudes des firmes et les facteurs du succès sur le marché.

c. l'intégration de type concentrique :

Ce type concentrique de cette intégration réside autant dans la recherche des motivations financières que dans le renforcement du pouvoir de marché ou encore dans la recherche des économies d'échelle.

d. l'intégration conglomérale :

Lorsque les activités des firmes sont différentes entre elles, dans ce cas on parle de l'intégration de type conglomérale. Ce mode d'intégration consiste à une nouvelle activité dans une structure existante.

II. Les motivations des fusions et acquisitions

1. Le potentiel pour la réalisation des économies d'échelle :

La réalisation des économies d'échelle est probablement la motivation la plus couramment avancée pour justifier une opération de fusion et acquisition (F&A). Les exemples abondent : dans le secteur bancaire certaines études ont montré qu'uniquement les grandes banques soient capables de fournir des services ou une combinaison de services auxquels les consommateurs attachent un intérêt supérieur. Cependant d'autres études s'appuyant sur des modèles économétriques spécifiés, ont montré que seules les petites banques semblent posséder le potentiel pour réaliser des gains en accroissant leur taille.

La relation entre le progrès technologique et les économies d'échelle a créé des grands débats. La question qui s'est posée est la suivante : est-ce que le progrès technologique augmente les économies d'échelle en produisant des services financiers avec des coûts moindres ?), d'autres questions sont également évoquées ; si l'évolution du cadre réglementaire facilite la réalisation des économies d'échelle. L'incertitude principale qui se dégage de tous ces travaux réside dans le point où se situe le creux de U de la courbe des coûts moyens (la question de la taille optimale).

L'approche la plus simple permettant de tester l'existence des économies d'échelle dans les systèmes bancaires des marchés émergents c'est de comparer les ratios obtenus des bilans des banques et qui décrivent l'évolution des coûts pour différentes tailles des actifs bancaires. Le ratio de « cost-to-income » est une mesure approximative d'efficience en matière des coûts, puisque les différentes banques sont susceptibles d'avoir différents produits bancaires qui sont diversifiés. D'ailleurs, la taille minimale rapportée ci-dessus se fonde principalement sur des données des années 80 et au début des années 90, mais une étude plus récente sur des banques des Etats-Unis3(*) suggère qu'il y ait des économies d'échelle pour des tailles de banques qui sont entre 10 billion $ et 25 billion $. Il pourrait y avoir plusieurs raisons pour lesquelles les résultats pour les marchés émergents peuvent être différents de ceux pour les marchés développés (voir Berger et autres (1999)).

a. Les économies d'échelle dans le secteur bancaire européen :

L'analyse est basée sur des données pour les 30 grandes banques dans la plupart des pays; l'actif total des toutes 30 banques excède $1 billion, d'autres banques sont inclues pour pouvoir calculer des ratios financiers. Tous les calculs sont basés sur des données se rapportant à des entités bancaires pour la période avant fusion car des ratios après fusion ne sont pas disponibles sur « Fitch IBCA ». L'actif total pour certains groupes, surtout pour des niveaux élevés (plus grand que $25 billion et $10-25 billion), contenant peu des banques, ceci peut créer des estimations biaisées. Par exemple, le sous-groupe de banques en Turquie avec un total d'actif entre $10 billion et $25 billion contient uniquement deux banques. Les résultats trouvés pour un échantillon des principaux marchés émergents européens sont présentés dans le tableau suivant :

Tableau 1-: Les indicateurs de Performance se rapportant à la taille de la banque1

(Moyenne pour 1997-1999)

 

« Cost/Income »

« Return on Average Equity »

« Non-Interest Income/Total Income» 4(*)

Actif Total (billion $)

< 1

1-10

10-25

> 25

< 1

1-10

10-25

> 25

< 1

1-10

10-25

> 25

Europe de l'Est

64.0

52.6

71.4

n.a.

8.5

27.6

0.5

n.a.

36.4

32.8

21.3

n.a.

Rép Tchèque

62.3

47.6

62.0

n.a

-1.6

-7.2

-20.1

n.a.

32.1

31.3

36.3

n.a.

Hongrie

77.2

69.3

n.a

.n.a.

6.0

13.8

n.a.

n.a.

36.9

34.2

n.a.

n.a.

Pologne 

57.8

53.5

80.5

n.a.

12.8

24.0

-7.2

n.a.

36.5

35.8

27.6

n.a.

Turquie

57.8

49.2

73.4

n.a.

23.8

43.7

15.7

n.a.

45.7

31.1

9.8

n.a.

Source : « IMF staff estimations » basées sur « Fitch IBCA's BankScope ».

D'abord, il pourrait être que l'échelle optimale pour des banques sur les marchés émergents européens est réellement plus petite que pour celles sur les marchés développés. D'après les résultats trouvés dans la première colonne (Cost/income ratio), nous pouvons constater que la taille optimale pourrait être entre 1 et 10 billion de $ car dans tous les pays lorsque la taille moyenne des banques excèdent 10 billion de $, la valeur du ratio « cost/income » tend vers la hausse. Cela pourrait être dû à une infrastructure moins efficiente dans les économies émergentes européennes (en terme des télécommunications ou d'autres services de base). Les mêmes conclusions pourraient être tirées en analysant les résultats trouvés dans la deuxième et la troisième colonnes qui représentent l'évolution des ratios de rentabilité qui sont respectivement « Return on Average Equity » et « Non-Interest Income/Total Income ». En second lieu, parmi les plus grandes banques dans plusieurs marchés émergents couverts dans le tableau (1.1) on trouve quelques banques étatiques qui sont généralement moins performantes que les banques privées. 5(*)

b. Les économies d'échelle dans le secteur bancaire asiatique :

L'analyse est basée sur des données pour les 30 grandes banques dans la plupart des pays; l'actif total des toutes 30 banques excède $1 billion, d'autres banques sont inclues pour pouvoir calculer des ratios financiers. Tous les calculs sont basés sur des données se rapportant à des entités bancaires pour la période avant fusion car des ratios après fusion ne sont pas disponibles sur « Fitch IBCA ». L'actif total pour certains groupes, surtout pour des niveaux élevés (plus grand que $25 billion et $10-25 billion), contenant peu des banques, ceci peut créer des estimations biaisées. Les résultats pour un échantillon des principaux marchés émergents en Asie sont montrés dans le tableau suivant :

Tableau ý1- : Les indicateurs de Performance se rapportant à la taille de la banque1

(Moyenne pour 1997-1999)

 

Cost/Income

Return on Average Equity

Non-Interest Income/Total Income6(*)

Actif Total (billion$)

< 1

1-10

10-25

> 25

< 1

1-10

10-25

> 25

< 1

1-10

10-25

> 25

Asie

45.1

43.5

87.9

74.4

-2.1

-49.4

-63.1

-27.4

37.5

27.0

23.6

30.0

Rép de Coré

n.a.

38.5

136.4

71.5

n.a.

-44.2

-159.8

-21.0

n.a.

30.6

13.1

31.0

Malaisie

35.3

40.6

33.9

n.a.

-1.5

3.1

8.2

n.a.

42.2

33.4

30.9

n.a.

Philippines

65.3

56.8

52.7

n.a

. 4.1

11.1

11.2

n.a

.31.6

39.6

37.9

n.a.

Thaïlande

36.7

52.5

90.6

87.1

-58.7

-154.1

-38.7

-55.9

14.1

11.5

25.6

25.6

Source : « IMF staff » estimations basées sur « Fitch IBCA's BankScope ».

Les résultats trouvés et qui sont mentionnés dans ce tableau ci-dessus montrent que l'échelle optimale pour des banques sur les marchés émergents asiatiques, pourrait être réellement plus petite que pour celles sur les marchés développés. D'après les résultats trouvés dans la première colonne (Cost/income ratio), nous pouvons constater que la taille optimale pourrait être entre 1 et 10 billion de $ car dans tous les pays lorsque la taille moyenne des banques excèdent 10 billion de $, la valeur du ratio « cost/income » tend vers la hausse. Les mêmes conclusions pourraient être tirées en analysant les résultats trouvés dans la deuxième et la troisième colonne qui représentent l'évolution les ratios de rentabilité qui sont respectivement « Return on Average Equity » et « Non-Interest Income/Total Income ».

c. Les économies d'échelle dans les secteurs bancaires de l'Amérique Latine :

L'analyse est basée sur des données pour les 30 grandes banques dans la plupart des pays; l'actif total des toutes 30 banques excède $1 billion, d'autres banques sont inclues pour pouvoir calculer des ratios financiers. Tous les calculs sont basés sur des données se rapportant à des entités bancaires pour la période avant fusion car des ratios après fusion ne sont pas disponibles sur « Fitch IBCA ». l'actif total pour certains groupes, surtout pour des niveaux élevés (plus grand que $25 billion et $10-25 billion), contenant peu des banques, ceci peut créer des estimations biaisées. Les résultats pour un échantillon des principaux marchés émergents sont montrés dans le tableau suivant :

Tableau 1-: Les indicateurs de Performance se rapportant à la taille de la banque (Moyenne pour 1997-1999)

 

Cost/Income

Return on Average Equity

Non-Interest Income/Total Income7(*)

Actif Total (billion$)

< 1

1-10

10-25

> 25

< 1

1-10

10-25

> 25

< 1

1-10

10-25

> 25

Amérique Latine

73.4

82.6

78.2

76.9

5.0

7.6

5.0

13.8

32.5

36.7

37.6

38.2

Argentine

87.1

76.0

70.9

n.a.

-26.4

8.5

5.1

n.a.

33.8

49.7

46.7

n.a.

Brésil 

46.7

96.2

90.4

81.1

15.9

2.8

17.7

13.5

28.4

33.0

36.5

40.6

Chili

54.6

62.4

n.a.

n.a

3.9

12.0

n.a.

n.a

38.5

31.3

n.a.

n.a

Mexique

135.8

79.9

81.8

60.2

0.3

11.0

-2.9

14.9

20.5

21.6

24.4

28.4

Venezuela 

62.9

62.4

n.a.

n.a.

31.3

38.0

n.a.

n.a.

42.4

44.8

n.a.

n.a.

Source : « IMF staff » estimations basées sur « Fitch IBCA's BankScope ».

Les résultats trouvés dans ce tableau nous permettent de constater que l'échelle optimale pour des banques sur les marchés émergents de l'Amérique Latine pourrait être réellement plus petite que pour celles sur les marchés développés. D'après les résultats trouvés dans la première colonne (Cost/income ratio), nous pouvons constater que la taille optimale pourrait être inférieure à 1 billion de $ car dans presque tous les pays lorsque la taille moyenne des banques excèdent 1 billion de $, la valeur du ratio « cost/income » tend vers la hausse. Cela pourrait être dû à une infrastructure moins efficiente dans les économies émergentes européennes (en terme des télécommunications ou d'autres services de base). Les mêmes conclusions pourraient être tirées en analysant les résultats trouvés dans la deuxième et la troisième colonnes qui représentent l'évolution les ratios de rentabilité qui sont respectivement « Return on Average Equity » et « Non-Interest Income/Total Income ». En second lieu, parmi les plus grandes banques dans plusieurs marchés émergents couverts dans le tableau (1.2) on trouve quelques banques étatiques qui sont généralement moins performantes que les banques privées. 8(*)

* 3 _ Voir Berger, A.N. et L.J. Mester (1997),.

* 4 _ «Non-interest income»/»total income» est défini comme: «total operating income» + «non-operating income» + «extraordinary income» + «exceptional income»)/(«total operating income + non-operating income + extraordinary income + exceptional income + interest income»).

* 5 _ Barth, Caprio, et Levine (2000) montrent une faible performance des banques étatiques.

* 6 _ «Non-interest income»/»total income» est défini comme: «total operating income» + «non-operating income» + «extraordinary income» + «exceptional income»)/(«total operating income + non-operating income + extraordinary income + exceptional income + interest income»).

* 7 _ «Non-interest income/total income est défini comme : total operating income + non-operating income + extraordinary income + exceptional income)/(total operating income + non-operating income + extraordinary income + exceptional income + interest income)».

* 8 _ Barth, Caprio, et Levine (2000) montrent une faible performance des banques étatiques.

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"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera