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Analyse des forces et alliances politiques face aux enjeux dans la dynamique democratique durant la transition en RDC(2003 - 2006)

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par Junior KABUIKA
Université Pédagogique Pédagogique - Licence 2007
  

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1.2. AFDL ET LA GESTION DU POUVOIR

Mécontent de la manière dont MOBUTU dirigeait dictatorialement le pays, Laurent Désiré KABILA dirigea alors une armée de libération avec le renfort des anciens gendarmes katangais basés en Angola, les jeunes `KADOGOS' avaient comme objectif de finir avec le régime dictatorial afin d'instaurer un nouvel ordre politique.

Tout a commencé en octobre 1996 avec l'attaque d'Uvira puis Bukavu et autres. Les villes du pays tombèrent les unes après les autres. Il convient de signaler que fortement soutenue par la population nationale et les forces extérieures, l'AFDL a pu conquérir toute la République, en moins de huit mois. Et d'autres endroits furent d'ailleurs conquis sans livrer en aucun cas un seul combat, et la prise de la capitale illustre cet exemple et marqua la fin de la lutte armée de l'AFDL. (MUKENDI, G., et KASONGO, B., 1997, p. 24). Il s'agit de :

Ø Mbuji- Mayi : le 05 avril 1997

Ø Lubumbashi : le 09 avril 1997

Ø Kikwit : le 29 avril 1997

Ø Kinshasa : le 17 mai 1997

Les troupes réussirent à prendre le pouvoir par l'entrée dans la capitale, et ainsi Laurent Désiré KABILA devint Président de la République, il ramenera le pays à son ancienne appellation de la `République Démocratique du Congo' avec un soutien fort du peuple qui lui avait facilité la marche et la victoire.

La prise du pouvoir par M'Zée, ouvrit la voie à un nouveau régime `caractérisé par la forte concentration du pouvoir. Ainsi donc, la Constitution sera suspendue en même que toutes les institutions du pays. Les partis politiques furent également interdits d'exercer leurs activités sur toute l'étendue du territoire national.

Il convient de rappeler que le régime de Laurent Désiré KABILA refusa de s'inscrire dans l'optique de la CNS dont l'instabilité politique pendant la première transition était de coutume. En effet, M'Zée avait renforcé son pouvoir par la signature le 27 mai 1997 du Décret- Loi Constitutionnel érigeant l'AFDL en autorité de transition, pendant que les autres partis politiques étaient empêchés de fonctionner. Tous les pouvoirs étaient concentrés entre les mains du seul Chef de l'Etat, Président de la République, Chef du Gouvernement, Chef des armées, de la police et Président de l'AFDL.

Une année après sa prise du pouvoir, une nouvelle agression fut déclenchée le 02 août 1998. Elle était revendiquée par les anciens compagnons du Président KABILA, qui l'accusait d'instaurer une nouvelle dictature en RDC, du renvoi des troupes rwandaises et du non respect des accords signés avec les alliés de la guerre de libération. Les nouveaux agresseurs avaient bénéficié de l'appui de la coalition burundo-ougando-rwandaise.

Le nouveau pouvoir installé à Kinshasa ne semblait pas tenir compte des acquis démocratiques depuis le 24 octobre 1990. L'espoir d'organiser les élections libres, transparentes et démocratiques promises à l'entrée de l'AFDL s'éloignait de plus en plus. En effet, le 21 janvier 1999, année que devraient se tenir, selon le calendrier publié par M'Zée lors de son discours d'investiture, les élections législatives et présidentielles, et pour défier tout le monde il créa les CPP auxquels il reconnaîtra le rôle d'élaborer la politique de la nation.

Le nouveau conflit armé donna lieu à des négociations entre belligérants en vue de parvenir à la cessation des hostilités et au retour de la paix. Après plusieurs tractations, un accord de cessez-le-feu fut signé à Lusaka par les parties en conflit en juillet 1999. Cet accord ne fut pas respecté totalement.

La période qui suivit la signature de cet important accord, a été caractérisée la fois par la violation du cessez-le-feu et l'assassinat inopiné du Président de la République le 16 janvier 2001.

Deux mouvements politico-militaires opposés à Laurent-Désiré KABILA se sont distingués dans les hostilités. Il s'agit du RCD et du MLC, auxquels s'ajouteront le RCD/N, le RCD/KML et bien d'autres. La lutte armée qu'ils poursuivaient était dictée selon eux, par le refus du nouveau pouvoir de libéraliser l'espace politique. Cette phase de transition prit fin avec l'assassinat de M'Zée comme l'avons ci-haut signalé.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus