WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Sagesse et pouvoir. une herméneutique du pouvoir

( Télécharger le fichier original )
par Antoine BASUNGA Nzinga
ITCJ - Baccalauréat canonique en théologie 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAP. III.

UNE APPROCHE DE LA SAGESSE POUR

LA PROMOTION DE LA CULTURE DU BIEN COMMUN.

Le présent chapitre voudrait suivre le fil de la Sagesse tel qu'il traverse différentes cultures et les entraîne vers la réalisation complète de leur visée ultime. S'il est vrai que la Sagesse devance ceux qui la désirent, en étant la première à se faire connaître (Sg 6, 13), alors la Sagesse éprouvée peut bien se dire « culture ». Elle est toujours dynamique et ouverte à la volonté divine. Voilà pourquoi, se passionner pour la Sagesse, c'est la perfection du discernement (Sg 6, 15). Celui-ci cherche le juste milieu et y trouve une vertu divine. La Sagesse circule continuellement en quête de ceux qui sont dignes d'elle, elle leur apparaît avec bienveillance sur leurs sentiers et, dans chacune de leurs pensées, elle vient à leur rencontre (Sg 6, 16) pour les amener à réaliser la volonté divine. Elle veut que l'homme soit heureux et s'accomplisse dans la pleine révérence, la louange et le service du créateur67(*) à travers ses semblables créés à l'image de Dieu (Gn 1, 27). Pour donner corps à l'oeuvre de la Sagesse, et la présenter comme le ferment de toute culture, pour le bien être intégral de l'humain, nous traiterons de deux grands points, à savoir : la culture comme trace de la Sagesse et la réinvention de la culture du bien commun.

· 1. La Culture comme trace de la Sagesse

Dans Pour une éthique de la culture68(*), G. Defois, cherchant à définir la culture, prend conscience de la complexité de la question. Le sens que l'on donne au concept peut être coloré par différentes approches, philosophiques, ethnologiques, sociologiques, historiques ou politiques. Nous disons avec lui que : « Nous ne prétendons pas en donner une expression exhaustive comme si nous pouvions caractériser définitivement ce que tant d'autres s'épuisent à délimiter dans les confrontations et controverses multiples »69(*). Pour lui, la notion de la culture doit tenir compte de toute l'activité humaine notamment de l'histoire, de la transmission du savoir commun ethnographique, technique, économique, esthétique, artistique, langagier, religieux70(*), etc. Nous proposons ici une approche définitionnelle de la culture qui ressort de l'expérience de vie d'un peuple. Il s'agit d'une expérience de quatre décennies à travers lesquelles nous voulons déceler la trace, mieux la présence de la Sagesse. Il s'agit de l'expérience de l'Eglise de la RD Congo en tant qu'elle est aussi corps social, et partant, en interaction avec les autres systèmes sociaux. Ce choix nous est facile parce qu'il nous fait séjourner dans notre propre culture71(*).

Le mot « culture » est employé, en s'inspirant de l'exhortation apostolique Evangelii nuntiandi (n°20). Elle invite à une évangélisation profonde des cultures et ne se contate pas d'adapter des éléments décoratifs. Le vocabulaire de l'inculturation ayant été officiellement adopté étant officialisé par Paul VI, il devient possible pour l'évangile de véritablement s'incarner dans la vision du monde d'un peuple. Toutefois, l'usage fait du mot « culture » se prête encore à une lecture individualiste du phénomène. Le mot « culture » est considéré comme un aréopage (Ac 17, 16-34) parmi tant d'autres, vers lesquels il convient d'orienter l'activité missionnaire de l'Eglise (Centesimus annus n°37). Il faut rendre à la culture son sens collectif. C'est ce qui se produit dans l'expression «  groupes culturels » qui désigne des entités où se manifeste le caractère social de l'homme, qui ne renvoie donc pas seulement au cadre étatique.

En ce sens, la culture désigne l'ensemble des valeurs communes par lesquelles un groupe s'identifie. Vue comme une construction sociale qui s'élabore au cours de l'histoire, la culture comprend toute l'activité humaine. D'elle dépend le sens que l'Homme ou la société donne à ses comportements : chaque culture a sa manière d'aborder la question du sens de l'existence. Chacune offre une lecture d'ensemble de la vie. C'est dans ce sens que Jean Paul II parle d'une culture de la mort (Centesimus annus n°39), d'une culture du totalitarisme (Centesimus annus n°42), d'une culture de la paix (Centesimus annus n°51). La culture prend la forme d'une force historique, qui est toujours incarnée (Paul VI). La culture est l'alma mater qui enracine l'Homme dans son contexte, et définit la langue, l'histoire, les positions qu'il adopte devant les événements fondamentaux de l'existence, tels la naissance, l'amour, le travail... La culture est en constant dialogue avec le social.

Dans les deux premières décennies de quatre que nous analysons ici (de 1956 à 1976), le mot « culture » est repris justement dans le cadre de l'indépendance avec un soubassement de vrai retour à l'authenticité. Le mot « culture » n'a que le sens d'une vie raisonnable, dont l'homme doit jouir dans ce cadre nouveau (épargne, assurance sociale, repos dominical, loisir convenable), etc. Au niveau des relations humaines, la « culture » désigne tout le domaine social, qui peut constituer un obstacle à la nécessaire collaboration de tous à la prospérité matérielle et spirituelle du pays72(*)). Le défi est pour les chrétiens de promouvoir la loi de la charité, un climat de confiance et d'entraide, afin d'éviter «  des chocs violent »73(*) dans un monde où des cultures diverses existent côte à côte.

L'Eglise du Congo est à l'aube de l'indépendance. Le mot « culture » dans ce contexte, est employé pour appeler les chrétiens à la réappropriation de l'évangile. L'Eglise est animée du souci de christianiser les cultures, et de permettre au Christ s'incarner dans chaque peuple. Le problème est que la présentation du message évangélique est faite par des missionnaires imprégnés de la culture occidentale. La rationalité qui gouverne leur action n'est pas toujours africaine. La « culture » se révèle ici comme un mode de vie. On ressent le besoin de retrouver les modes de pensée et d'expression propres au peuple Congolais dans les domaines du culte, de la liturgie, de la prédication, de l'organisation architecturale, et de l'art religieux, de la vie monastique et de la manifestation sociale de la vie religieuse.

Une prise de conscience s'y manifeste du désarroi spirituel causé par la brusque introduction d'une culture nouvelle et le bouleversement des structures collectives traditionnelles. On déplore une sorte d'aliénation, qui n'a pas aidé l'homme à réaliser son unité interne, car il est écartelé entre deux cultures. La rencontre entre la culture et rationalité occidentale d'une part et la tradition africaine74(*)d'autre part, crée un problème. Ceux qui se sont crus investis d'une mission civilisatrice ont abusé de la bonne volonté des populations : ils ont cédé à la tentation de faire une tabula rasa des valeurs constitutives de la vision du monde africain. Dans ce contexte, l'Eglise affirme avec force que tous les peuples et toutes les cultures se valent, et contribuent, par leurs apports originaux et irremplaçables l'enrichissement de la famille humaine75(*). « La culture » reste un moyen de socialisation.

L'Eglise est au service du monde76(*). La « culture » est considérée comme une richesse à évangéliser. Les cultures qui se rencontrent sont considérées comme le soubassement sur lequel le peuple de Dieu, ferment irremplaçable de la paix et de l'unité fraternelle entre les Hommes, doit s'appuyer. La communion des cultures peut aider à trouver la solution aux problèmes du monde. Pour y parvenir, la foi, dans la charité, la patience et la persévérance doivent être des sources d'inspiration. La connaissance de la culture est recommandée, comme un des éléments qui contribue à donner une réponse adéquate aux problèmes du monde. La hiérarchie de l'Eglise au Congo a vu la population ébranlée par les secousses sociales et culturelles. Le clergé doit relever ce défi. Il y parviendra en s'appuyant sur la culture, qui est comme le véhicule de la promotion sociale authentique de la population. Dans le domaine culturel, la généralisation de l'esprit scientifique et technique doit aller de pair avec la formation intégrale de l'humain. La culture est ici envisagée comme un ensemble des connaissances à divulguer pour former l'Homme77(*).

L'Eglise est libre par rapport à toutes les cultures. Mais elle doit collaborer à la promotion culturelle et sociale de tous les habitants du pays. L'Assemblée va plus loin dans sa conception de la « culture » lorsqu'elle l'envisage dans le contexte de la relation Etat-Eglise : l'Etat national et politique est tenté de s'appuyer sur un droit religieux et culturel, comme il fit pendant la monarchie en Israël sixième (siècle Av. JC78(*)). Mais une telle conception de la culture pourrait conduire à l'installation d'une culture dominante, puisque appuyée par l'instrument politique. Le droit à la liberté religieuse et de confession serait alors étouffé, et une cohabitation pacifique rendue difficile. L'Eglise ne s'identifie à aucune structure culturelle, politique, économique. Mais doit tâcher de s'inculturer dans chaque Eglise particulière.

S'il est vrai que le christianisme transcende toutes les cultures et civilisations, il est tout aussi vrai que le christianisme intègre dans son message tout ce qu'il y a de valable dans chaque culture. Il s'agit d'une intégration qui suppose une étude approfondie, de la culture en question d'une part, et d'autre part, du message chrétien pour distinguer ce qui est essentiel et accidentel. « La culture » congolaise est l'ensemble des valeurs de pensée et le génie d'organisation qui sont propres à notre Eglise particulière. L'Eglise du Congo peut être légitimement fière d'être parmi celles qui ont le plus fait pour l'intégration du christianisme dans la culture locale79(*). Mais parmi les effets de l'incarnation de la vie chrétienne dans une culture, la continuité et une rupture doivent être pris en considération. Il y a continuité en ce sens que le converti au christianisme partage l'expérience traditionnelle concrétisée dans des coutumes, des rites et d'autres pratiques de sa culture qui peuvent être considérés à juste titre comme du travail accumulée. Il y a rupture par le changement des motivations profondes et de l'axe principal de référence, qui désormais, se trouvent dans le Christ.80(*) Du point de vue culturel, le Congolais actuel (le discours date de 1972) est un homme écartelé entre sa personnalité culturelle et les apports étrangers : d'où la recherche de l'authenticité, l'effort pour le redevenir soi-même.

L'Eglise tient compte de la rénovation et de l'intégration culturelle qu'a connues le pays, dans le but de retrouver son identité. L'Eglise collabore à cette quête par la revalorisation du patrimoine ancestral du Congo. On cherche désormais à « africaniser le christianisme », qui doit participer à l'effort pour penser et expliquer en langage africain son expérience du chrétien (doctrine et vie), dans l'expression théologique et symbolique. Le souci de l'africanisation s'étend à tous les domaines, notamment celui des structures de gouvernement et des genres littéraires africains dans la prédication et dans la liturgie. On cherche aussi à revaloriser les traditions qui demandent la solidarité, le partage, la vie commune, l'hospitalité, etc. La « culture » doit arriver à une assimilation du christianisme, en concrétisant son expression noire.

L'expression « patrimoine culturel » désignant l'ensemble des valeurs que l'on doit valoriser. En tant que chrétiens, les fidèles doivent trouver comment intégrer leurs valeurs dans leur vie. La participation à la vie du Christ ne peut se faire par procuration. Elle doit être assumée par chacun, par tout ce qu'il est en lui-même et dans son enracinement socio-culturel. Toutefois, la foi n'est pas à confondre avec la culture, c'est-à-dire, avecle mode de vie, de penser et d'agir dans lesquels une civilisation a pu l'incarner81(*). Puisque le prêtre séculier, vit au milieu du peuple, connaît son langage et qu'il est pétri de sa culture, il doit être le premier à définir les traits particuliers qu'une Eglise particulière doit rendre.

De 1977 à 1998 (les deux dernières décennies de notre analyse), le concept de culture est davantage axé sur la collaboration entre Eglise et Etat dans le domaine de l'éducation. En 1985 le message des évêques se présente plutôt comme une exhortation moralisatrice, une apologie plus qu'une lecture prophétique des événements. Car le pouvoir est devenu de plus en plus exigeant : Il veut que tous soient formés à la fierté culturelle, et prêts à collaborer à différentes manifestations culturelles. L'Eglise cependant considère les loisirs comme un des moyens mis à la disposition de tous pour acquérir une culture intégrale : elle veut promouvoir une détente saine de l'esprit et du corps, et l'établissement de relations fraternelles entre les hommes de toutes conditions. Pour elle, veiller à la dimension culturelle, fait partie intégrante de la formation de l'Homme à l'image de Dieu. Les valeurs spécifiques de sa culture ancestrale sont prises en compte : elles font partie du patrimoine spirituel de l'humanité. Les valeurs culturelles authentiques sont désormais synonymes de tout ce qui a été réalisé en 25 ans d'indépendance (à l'heure où nous écrivons, on dira cinquante ans d'indépendance). On célèbre ainsi l'unité du pays, le sens patriotique, le retour à la terre avec la volonté de la valoriser par l'habitat, l'agriculture et l'élevage, la promouvoir de la femme, la liberté.

L'attention se porte sur «  les facteurs culturels du développement ». La « culture » désigne désormais toutes les réalités sociales. Il est plus question d'organisation de la vie sociale et de l'autorité, du système éducatif, de la recherche scientifique, des services de santé, de la sécurité sociale, de la crise économique, de la poursuite du bonheur (bien) commun82(*). Après l'irruption de la modernité dans nos pays, nos traditions ancestrales sont corrodées. Il s'avère nécessaire d'organiser une éducation à partir du milieu culturel, pour assurer le respect et la protection du patrimoine. Le prêtre doit s'appliquer à connaître les conditions de son peuple pour travailler à l'amélioration et au relèvement culturel de son peuple83(*).

Dans le contexte de la reconstruction, que nous avons tantôt signifiée par le concept de « ré-confection ». Le mot « culture » revient dans le cadre précis des options politiques : les reformes dans le système politique doivent promouvoir les vraies valeurs culturelles de notre peuple. Il s'agit de sauvegarder les droits fondamentaux et les libertés inhérentes à la dignité de l'homme, une distribution juste de la production, la construction d'une économie autocentrée au profit de l'économie nationale. La crise culturelle, qui a été générale dans la nation, est déplorée. Nos élites n'ayant pas réussi à promouvoir une « synthèse culturelle », autrement dit « la sagesse commune de vie », parce que l'ancienne colonie maîtrisait leur culture, c'est celle-ci qu'ils nous ont proposée, en lieu et place de la nôtre. Ainsi, on on insiste sur « la culture politique » dans le contexte post conférence nationale souveraine (1993), en vue de concevoir et surtout d'exercer le pouvoir politique dans le cadre institutionnel qui prévoit que l'accès au pouvoir doit passer par la voie des urnes84(*). Le premier synode pour l'Afrique a mis en évidence les valeurs chrétiennes et culturelles susceptible de donner un souffle nouveau à la mission de l'Eglise, confrontée à un monde « sécularisé ».

Après le constat de la faillite de la deuxième République, le pays s'est doté d'un nouveau projet de société enrichissant son patrimoine « culturel » : tels des actes, des résolutions, la loi fondamentale de transition et des institutions voulues démocratiques. « La culture » prend ici le sens d'un patrimoine, établi par un travail laborieux et qui doit être préservé à tout prix. Il en va de l'épanouissement de toute la nation. La culture renvoie aussi à une éthique fondée sur des valeurs chrétiennes dont l'Eglise est la gardienne. L'ensemble des valeurs ainsi reconnues doivent sauvegarder les particularités culturelles des différentes régions qui composent le pays.

Après avoir examiné les différentes composantes de la culture à travers ces quatre décennies de la culture congolaise (1956-1998), il est difficile de formuler une définition de la culture. « Disons simplement qu'elle est un ensemble de symboles, d'images de représentations et de langages par lesquels un peuple dit ce qu'il est, développe ses activités pratiques et théoriques, promeut ses institutions et régule ses relations en termes de communication et d'appartenance »85(*). En ce sens, la culture est pour nous la trace d'une Sagesse s'incarnant toujours davantage en l'homme en tant qu'il est un être social et appelé à sa pleine réalisation.

La culture est le fruit des efforts de réalisation de soi de tous ceux qui sont animés par des projets, par une mémoire et une ouverture à la transcendance. La culture comprend toute l'activité humaine. Elle est donc « l'universel » du sens que l'homme ou la société donne à son éthos : la manière d'aborder la question du sens de l'existence fait la culture. Il s'agit d'une lecture d'ensemble de la vie où tout l'humain est engagé, dans la mesure où il veut humaniser le monde. La culture prend aussi à son compte la promotion du bien commun de la société.

* 67 _ Cf. Exercices Spirituels n° 23, le Principe et fondement, où Ignace de Loyola souligne que «  L'homme est créé pour louer, révérer et servir Dieu notre Seigneur et par là sauver son âme, et les autres choses sur la face de la terre sont créées pour l'homme, et pour l'aider dans la poursuite de la fin pour laquelle il est créé ».

* 68 _ G. Defois, Pour une éthique de la culture, Paris, Le Centurion, 1988.

* 69 _ Idid., p. 8.

* 70 _ Idid, pp. 11-14.

* 71 _ Cette expérience, nous lisons à travers Eglise et Société. Le discours socio-politique de l'Eglise catholique du Congo (1956-1998), tome 1 «  Textes de la conférence épiscopale ». A travers, ce document de 495 pp, le mot « culture » apparaît constamment. Pour arriver à une lecture plus précise de la conception de la culture qui s'y dégage, nous avons jugé bon de restaurer les différents emplois du mot « culture » dans leur contexte tel qu'utilisé dans le livre. Pour ce faire, nous nous sommes laissé guider par le plan même du livre. Nous avons noté que le livre se développe autour de onze différents chapitres qui sont portés par une introduction générale. C'est à travers ces différentes articulations du livre dans ses grandes parties que nous avons retrouvé les différents sens du mot « culture ». Il s'agit d'un effort de fidélité à l'esprit du texte même des évêques du Congo.

* 72 _ Idid., p. 57.

* 73 _ Ainsi, Samuel Huntington dans son livre, Le Choc des Civilisations, citant Vaclav Havel, «  The new Measure of Man », New York Times, 8 juillet 1994, p. 27; Jacques Delors, «Questions Concerning Europan Security», discours, Institut international d'études stratégiques, Bruxelles, 10 septempbre 1993, p. 2, réaffirme que « les Conflits à venir seront provoqués par des facteurs culturels plutôt qu'économiques ou idéologiques ». Cf. Samuel P. Huntington, Le Choc des Civilisations, Paris, Odile Jacob, 1997.

* 74 _ Cf. Elungu P.E.A, Tradition africaine et rationalité moderne, Paris, L'Harmattan, 1987.

* 75 _ Cf. Léon de saint Moulin et Roger Gaise N'ganzi, Eglise et Société. Op., cit., pp.83-85.

* 76 _ Ibid., pp. 115-146.

* 77 _ Ibid., p. 142.

* 78 _ Ibid., pp. 154-155

* 79 _ Cf. les réalisations dans le domaine théologique et liturgique qui sont bien connues.

* 80 _ Léon de saint Moulin et Roger Gaise N'ganzi, Eglise et Société. Op., cit., pp. 164-167.

* 81 _ Ibid., p.224.

* 82 _ Ibid., pp. 293-304.

* 83 _ Ibid., pp. 317-331.

* 84 _ Ibid., pp.408-426.

* 85 _ G. Defois, Pour une éthique de la culture, Paris, Le Centurion, 1988, p. 14.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984