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Les facteurs de succès d'une entreprise de tourisme au Rwanda

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par Chandelle MUTEZINTARE
Universite National du Rwanda -  2008
  

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CHAPITRE I. CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL SUR LE TOURISME

Pour faciliter une meilleure lecture et compréhension de ce document, nous avons jugé important d'éclaircir certains termes qui peuvent prêter confusion.

1.1. Le tourisme

Ce terme vient du vocable « touring » en anglais, qui apparaît pour la première fois en Angleterre en 1811. D'après les Recommandations sur les statistiques du Tourisme de l'OMT élaborées en 1991 à la Conférence internationale sur les statistiques des voyages et du tourisme d'Ottawa, et qui ont été approuvées en 1993 par les Nations Unies : " Le Tourisme comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et de leurs séjours dans les lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année , à des fins de loisirs , pour affaires et autres motifs ".

1.2. Le touriste

C'est tout visiteur dont le séjour dans le pays visité comporte au moins une nuit ou, est supérieur à 24 heures soit une journée. Le motif peut être soit personnel (agrément, visite à de la famille ou à des amis, etc.) soit professionnel (mission, réunion, etc.). Les statistiques du tourisme sont principalement exprimées avec une unité qui est le séjour et non le touriste. Un touriste peut effectuer plusieurs séjours au cours d'une même année'

1.3 Aire protégée : aire terrestre et/ou maritime spécialement dédiée à la protection et au mainties moyens efficaces» (UICN, 1994).

1.4 Parc National

1.5 Diversité Biologique ou Biodiversité

Variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes.

Espèce introduite

Espèce qui n'est pas originaire ou présente, à l'état naturel, dans un pays particulier.

Ecosystème : complexe dynamique formé de communautés des plantes et d'animaux, des micro - organismes et de leur environnement non vivant qui, par leur interaction, forment une unité fonctionnelle.

L'étude d'impact environnemental

Rapport d'évaluation de l'impact probable d'une activité envisagée sur l'environnement.Ecotouristes: personnes qui voyagent pour se rendre dans des zones naturelles intactes ou non polluées, dans le but spécifique d'étudier, admirer et apprécier le paysage, les plantes et les animaux sauvages, et de participer aux événements culturels proposés (Ceballos Lascurain, 1996).

Les monuments : oeuvres architecturales, de sculpture ou de peintures monumentales, y compris les grottes et les inscriptions, ainsi que les éléments, groupes d'éléments ou structure de valeur spéciale du point de vue archéologique, historique, artistique ou scientifique

Les sites : zones topographiques, oeuvres conjuguées de l'homme et de la nature qui ont une valeur spéciale en raison de leur beauté ou de leur intérêt du point de vue archéologique, historique, ethnologique ou anthropologique.

1.6 La Performance du système marketing et l'amélioration de la rentabilité de l'O.R.T.P.N

Avant d'entrain dans le programme stratégique du marketing de l'O.R.T.P.N voyons d'abord ce qu'est le marketing

Marketing : est une discipline du management qui cherche à déterminer les offres de biens et services en fonction des attitudes et les motivations des consommateurs en favorisant leur commercialisation. Il comporte un ensemble de méthodes et de moyens dont dispose une organisation pour s'adapter aux publics auxquels elles s'intéressent, leur offrir des satisfactions si possible répétitives et durables.

1.6.1 La marketing et la distribution des produits touristiques

1.6.1.1. Evaluation des besoins et des intentions du consommateur pour élaborer des stratégies de commercialisation

Le développement de l'industrie touristique est actuellement défini comme l'une des priorités du Gouvernement Rwandais dans ses efforts de réduction de la pauvreté. C'est dans ce cadre qu'une stratégie de développement du tourisme a été adoptée et la même stratégie avait défini les cibles pour l'horizon 2010. En vue d'atteindre ces cibles, l'O.R.T.P.N envisage de renforcer les activités de marketing et de distribution des produits touristiques rwandais qui sont aussi variés mais dont leur développement est encore limité en nombre et en qualité.

Etant donné que le secteur privé qui évolue depuis quelques années est encore jeune et n'a pas acquis les capacités nécessaires, il s'avère important que l'O.R.T.P.N prenne le devant dans la promotion du tourisme. Ainsi, la plupart des tours opérateurs locaux ont débuté leurs activités dans ce secteur il y a quelques années seulement et sont principalement préoccupés par la survie de leurs entreprises. L'ORTPN doit à cet effet jouer un rôle de premier plan pour promouvoir et renforcer le secteur touristique au moins au cours des 5 prochaines années en vue de s'assurer que ce secteur s'engage dans la bonne direction. L'ORTPN doit aussi développer des canaux de distributions adéquats pour mieux vendre ces produits et services. Ainsi, il devra mettre un accent sur

un renforcement de partenariat avec les tours opérateurs internationaux, les ambassades, etc. pour assurer un marketing efficace. Cet engagement devrait permettre d'attirer les investisseurs potentiels et de redynamiser ceux qui opèrent déjà dans le secteur. Une fois réalisé en étroite collaboration avec le secteur privé, cet engagement permettra à ce dernier de renforcer ses compétences et ses capacités d'organisation, en constituant un forum qui pourra appuyer l'Etat sur un bon nombre de questions concernant la promotion de l'industrie touristique rwandaise.

On s'appuiera ainsi sur le renforcement du partenariat avec les opérateurs touristiques nationaux, régionaux et internationaux. On améliorera également la présence des produits rwandais à l'occasion des évènements tant locaux qu'internationaux, la diversification des produits touristiques, le renforcement des canaux d'information des visiteurs et d'apprentissage auprès de ces visiteurs sur l'expérience offerte par le Rwanda. Il sera également opportun de renforcer au préalable les capacités en communication et en techniques d'accueil au profit des personnes ressources tant au niveau de l'O.R.T.P.N qu'au niveau des opérateurs privés tels que les hôtels, les restaurants, les agents de l'immigration etc.

1.6.1.2. Objectives du programme de marketing et distribution:

- Promouvoir la connaissance du marché touristique rwandais sur les scènes nationales et internationales

- Assurer la distribution des produits touristiques rwandais d'une façon performante et efficace tant sur le plan national et qu'un international

Stratégie 1 : Assurer la représentation de l'O.R.T.P.N dans les événements de foire, d'expositions et autres évènements sur le plan national et international

Stratégie 2 : Assurer la diversification d'articles reflétant les tendances de la culture rwandaise et les proposer pour la vente

Stratégie 4 : Développer et mettre en pratique un programme de fidélisation des visiteurs basé sur le courrier électronique

Stratégie 5 : Développer et renforcer les canaux de contacts avec les tours opérateurs régionaux et internationaux afin qu'ils puissent mettre le Rwanda dans leurs circuits de destination

Stratégie 6 : Renforcer les capacités des investisseurs à travers des programmes de formation enfin qu'ils puissent améliorer leurs services

Stratégie 7 : Etablir les canaux de distribution des différents produits touristiques rwandais tant sur le marché national qu'international.

Avant de parler de l'organisation de l'ORTPN, voyons d'abord l'organigramme :

BOD

Planning and Partnership Manager

IT Manager

Admin. Assistant

Legal Officer

Internal Auditor

Planning Officer

TOTAL POSITION =7

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

RWANDA WILDLIFE

DEPARTMENT

-Head of Rwanda WildLife Department

(1)

-Chief Park Wardens (3)

-Administrative Assistant (1)

-Community Conservation (7)

-Veterinary (5)

-Law Enforcement in Pas(149)

-Planning Research & Monitoring (7) -Tourism in Protected areas (96) (49Guides, 47 trackers)

SUB TOTAL POSITIONS =268

 
 

ADMINISTRATION AND

FINANCES DPT

- Head of Administration and Finances Department (1)

-Human Resource &Administration (4)

-Finance & Logistics (12)

- Field Drivers (7)

 
 
 
 
 

RWANDATOURISM

DEPART

-Head of Rwanda Tourism Department (1)

-Administrative Assistant (1)

-Public Relations & Communication (2) -Marketing (1)

-Research Tourism & Development (2) -Commercial Services (15)

-Tourism Inspection (4)

- Kigali City Tour Guide (2)

Sub Total Positions =31

 
 
 
 
 
 
 
 
 

TOTAL POSITIONS = 331

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1.7. La performance de l'organisation est caractérisée par:

Une direction compétente et Visionnaire

Un personnel dévoué

Un esprit d'entreprenariat

Un leadership souple et qui sait réagir

Après nous allons voir quelle sorte de climat organisationnel doit régner dans une entreprise ayant ces quatre critères évoqués ci-dessus

I.7.1 Le Climat Organisationnel

Les politiques et les activités de gestion sont les taches du département des ressources humaines celui-ci ayant une influence importante sur le climat organisationnel. Celuici peut être défini comme étant le caractère favorable ou défavorable de l'environnement interne de l'organisation aux yeux des personnes qui y travaillent.

· Certaines organisations sont rigides et vivent en respectant les règles strictement; elles sont trop bureaucratiques.

· D'autres entreprises sont moins rigides. Le cas de notre étude ici est une entreprise moins rigide comme nous allons le constater par la suite. La gestion du personnel en général est réservée au département des ressources humaines.

La gestion des ressources humaines au sein de l'ORTPN gère non seulement le personnel en général mais aussi veille à la motivation , à la discipline du personnel ainsi qu'au bien être de tout le monde

1.7.2 La motivation du personnel

Motiver quelqu'un est une tache complexe et difficile. Cela exige un système de relations entre plusieurs variables internes et externes à l'organisation, de sorte qu'on peut espérer obtenir une réponse rapide et facile aux problèmes de motivation.

La motivation, c'est ce qui pousse quelqu'un à faire quelque chose qu'il veut faire. Si la personne est forcée à faire cette chose ou si elle est poussée par quelqu'un, elle ne fait que réagir à ces pressions; elle agit parce qu'elle a le sentiment qu'elle n'a pas le choix. Cependant lorsqu'elle est motivée, cette pulsion à agir vient d'elle-même; elle décide alors de faire quelque chose parce que cela a un sens pour elle.

1.7.3 La discipline dans l'organisation

Toute direction qui veut coordonner le travail de son personnel et assurer la sécurité collective des travailleurs doit donc établir un certain nombre de mesures. Celles-ci sont autant nécessaires à l'organisation du travail que les lois pour la société. Elles sont établies pour la protection de ses membres et le bien de tous.

L'individu ou un groupe est dit « discipliné » s'il obéit facilement aux directives de ses chefs et aux règles du service. Par contre, il est dit indiscipliné s'il désobéit aux ordres des supérieurs et ne se soumet pas de bon gré aux mesures édictées par la direction.

En matière disciplinaire, aujourd'hui, on met l'accent moins sur la notion de châtiment et on insiste davantage sur la nécessité d'une action éducative, préventive, corrective. En outre, on s'occupe de moins en moins des aspects extérieurs des actes répréhensibles (violence, paroles, sabotage) pour rechercher les causes de ces manifestations extérieures afin d'être ainsi mieux à même d'y porter remède. Les mesures disciplinaires ne visent plus essentiellement à punir, mais à être un frein aux mauvais actes des membres du personnel.

1.7.4 Les buts de la discipline dans l'organisation

· La discipline vise à corriger certains écarts entre des comportements attendus ou exigés de la part des individus et des gestes posés. L'intention est donc d'aider les individus à adopter et à maintenir des comportements acceptables en vue de faciliter la collaboration entre les membres d'une organisation.

· Elle vise également au développement et au maintien d'un climat de travail satisfaisant et permettant aux supérieurs hiérarchiques de faire preuve d'équité,

d'impartialité et de cohérence dans la prise de décision touchant le personnel à l'emploi d'une organisation.

1) un indice d'un certain effort chez le salarié de corriger son comportement et les pratiques qui ont cours dans l'entreprise en matière de discipline.

2) Une procédure à suivre au moment de l'application de la politique. Il s'agit ici de préciser les étapes à suivre dans l'établissement d'un rapport disciplinaire qui sera inscrit au dossier de l'employé.

1.7.5 Les sortes de disciplines

La discipline est donc une activité de gestion permettant le renforcement des normes de l'organisation. Il y a deux sortes de disciplines : la discipline préventive et la discipline corrective.

1.7.5.1. La discipline préventive

La discipline préventive est un moyen par lequel on tente d'encourager les employés à respecter les normes et règlements de l'entreprise de façon que les infractions soient évitées. Ainsi on incite les employés à se discipliner eux-mêmes, limitant par ce fait même l'intervention de la direction. L'idéal serait donc une « self-discipline », c'est-àdire une discipline entièrement acceptée.

1.7.5.2 La discipline corrective

La discipline corrective, c'est l'action qui fait suite à une infraction, de façon que les actions futures respectent les normes établies. Généralement les actions correctives sont des pénalités de diverses sortes, on les appelle des mesures disciplinaires.

En effet, l'employeur cherche la motivation de son personnel en vue d'atteindre de bonnes performances au travail. Cependant, il arrive que malgré tous ses efforts, un employé ne prête pas attention aux objectifs, néglige ses responsabilités ou ne contribue pas à la bonne marche du travail. Dans ce cas, l'utilisation mesures disciplinaires ou

des sanctions vise à corriger une mauvaise situation et à éviter que cette situation ne se répète. Bien qu'un employé sanctionné ne répète pas son erreur, il n'est pas nécessairement motivé à mieux faire. Donc sanctionner ne doit jamais être confondu avec motiver.

Si la nécessité de sanctionner un employé s'impose, il faut considérer la gravité de la faute et agir en conséquence. Les sanctions couramment utilisées, par ordre croissant, sont :

· La remarque verbale (avertissement verbal)

· Le blâme oral ou écrit

· L'avertissement écrit

· La rétrogradation (plus usité dans les corps policiers ou dans l'armée)

· La suspension de fonction et/ou de salaire pour une durée déterminée

· Le licenciement avec ou sans préavis.

Les objectifs des mesures disciplinaires sont les suivants :

· Corriger les contrevenants.

· Décourager d'autres employés à commettre les mêmes actions.

· Maintenir des normes cohérentes et efficaces.

Les objectifs des mesures disciplinaires sont donc positifs. Elles sont éducatives et correctives plutôt que strictement punitives vis-à-vis des employés qui ne se conforment pas aux normes. Elles ont pour but d'améliorer le futur plutôt que de punir le passé. Une approche négative entraîne plusieurs effets négatifs tels que des relations tendues, du rssentiment, de l'apathie, l'absentéisme et la crainte du chef.

La discipline corrective doit comporter deux caractéristiques principales :

· La règle du feu

· La discipline progressive.

1.7.5.3 La règle du feu

Un guide utile pour l'application de la discipline corrective s'appelle la règle du feu. Celle-ci indique que la mesure disciplinaire doit :

· s'appliquer de la même façon que lorsqu'une personne touche la plaque d'une cuisinière;

· comporter un avertissement;

· faire sentir son effet immédiatement;

· être égale pour tous;

· s'appliquer à tous.

1.8 Les éléments d'une bonne politique de formation du personnel

1.8.1 La formation et le développement

Une bonne politique de formation du personnel est assurée aussi par le département des ressources humaines comme nous l'avons vu précédemment

Après l'embauche, le directeur des ressources humaines s'occupe de l'encadrement des travailleurs, c'est-à-dire, en collaboration avec les chefs d'équipe, il doit veiller à la bonne marche du service. Il doit écouter et conseiller les travailleurs. Avec les responsables d'ateliers, il identifie non seulement les besoins en main d'oeuvre mais aussi les besoins en formation.

Les employés nouvellement embauchés ont généralement besoin d'informations spécifiques sur le poste qu'ils occupent et sur l'organisation qui les emploie, sa structure, ses fonctions, ses politiques, ses membres, ses particularités , etc., pour offrir une bonne performance.

Par ailleurs, le personnel peut avoir besoin de formation pour améliorer sa performance. L'écart entre les habiletés des nouveaux employés et les exigences du poste peut être important. Aussi l'accueil, l'orientation et la formation des nouveaux employés permette-ils de compléter leurs habiletés. On vise donc à atteindre un équiibre entre ce que les nouveaux employés peuvent faire et ce que le poste exige.

Quant aux employés qui sont dans l'entreprise depuis longtemps, ils peuvent avoir besoin de formation. Celle-ci permet que leurs qualifications ne soient plus adaptées à leur poste et les aide à fournir un meilleur rendement à leur travail.

Par contre, lorsque l'organisation décide de préparer des employés pour des postes différents de ceux qu'ils occupent actuellement, elle fait du développement des ressources humaines.

La différence entre formation et développement des ressources humaines réside principalement au niveau des objectifs :

· S'il s'agit d'accroître les connaissances ou habiletés d'une personne pour lui permettre d'améliorer sa performance dans le poste qu'elle occupe actuellement, on fait de la formation.

· Si l'objectif est de préparer quelqu'un à occuper un autre poste ultérieurement, on fait du développement des ressources humaines.

1.8.2 Le but

Les motifs qui poussent les chefs d'entreprise à faire de la formation peuvent être multiples. Cela peut être :

· la volonté de réduire l'écart entre les habiletés des nouveaux employés et les exigences du poste : c'est l'accueil, l'orientation et la formation des nouveaux employés qui permettent de compléter leurs habiletés;

· éviter que les qualifications des employés déjà en fonction ne soient plus adaptées à leur poste et les aider à fournir un meilleur rendement à leur travail;

· un désir d'améliorer la productivité en valorisant le « capital humain »;

· la volonté de faire évoluer le personnel en cas d'extension ou de reconversion;

· la volonté de faciliter l'introduction de nouvelles méthodes d'organisation;

· l'amélioration du climat social et des relations humaines;

· la volonté de recycler : c'est-à-dire mettre à jour des connaissances rendues obsolètes par l'évolution des techniques.

Toutefois, chaque entreprise qui veut réussir en matière de formation doit examiner son problème en fonction :

· de sa propre situation actuelle et de ses projets à court et à moyen terme,

· de la conjoncture de la profession et de la région,


· de la conjoncture économique nationale et internationale.

Dans le domaine de la formation, il n'est pas souhaitable d'improviser, ni de découvrir à ses dépens ce qu'un spécialiste peut apporter d'emblée. L'entreprise aura donc intérêt à bien choisir l'organisme extérieur qui sera son conseiller. Elle lui demandera de former un animateur chargé d'établir et d'administrer les programmes et de conduire certains stages. Normalement, la direction fait préparer un inventaire des besoins de l'entreprise en matière de formation par la direction des ressources humaines, en liaison avec les cadres (chefs d'équipes ou chefs de service).

Un programme de formation bien conçu revêt les avantages suivants :

· une augmentation de la productivité,

· une amélioration de la qualité

· une réduction des déchets et du gaspillage grâce à une meilleure qualification des exécutants et une plus grande conscience professionnelle,

· une amélioration des méthodes de travail,

· une réduction du taux et de la fréquence des accidents de travail,

· une réduction de l'absentéisme et du roulement (départs) du personnel,

· un allègement de la tâche du chef,

· une amélioration des relations humaines et du climat social dans l'entreprise. Enfin qui doit être formé ?

Tous les membres de l'entreprise, y compris les patrons, les cadres supérieurs, les cadres moyens, les cadres subalternes et les ouvriers.

Il est certain que la formation peut porter des fruits tout au long de la carrière d'un individu et permettre son développement pour faire face à de futures responsabilités. Elle a donc de nombreux avantages touchant l'individu, l'organisation et la qualité des relations interpersonnelle dans le groupe de travail. C'est donc un investissement que l'organisation fait dans son personnel, lequel investissement génère des dividendes pour l'individu, l'organisation et ses autres membres

Le processus de formation ou de développement requiert des spécialistes des ressources humaines et des gestionnaires que :

· ils évaluent les besoins de formation;

· ils déterminent les objectifs d'apprentissage et le contenu du programme;

· ils tiennent compte des principes d'apprentissage.

La figure : illustre les étapes à suivre avant de débuter la formation

Figure I Les étapes de la préparation d'un programme de formation ou de développement

Contenu du
programme

Evaluation
des besoins

Objectif de formation et de développement

Principes
d'apprentissage

D'après la figure I ci-dessus, la direction des ressources humaines qui est responsable de la formation, doit :

· évaluer les besoins du personnel et de l'organisation pour déterminer les objectifs à suivre;

Considérer le contenu du programme et les principes d'apprentissage

I.9 Les politiques de promotion interne

Les politiques de promotions internes ont pour objectif d'offrir en priorité au personnel actuel des occasions de promotion.

· On considère que les politiques de promotion interne ont un effet positif sur le moral du personnel; elles permettent d'attirer le personnel qui veut faire carrière dans l'organisation et de retenir le personnel actuel.

· Par contre, elles réduisent le flux de nouvelles personnes et de nouvelles idées au divers niveau de l'organisation; cela peut limiter ses capacités d'adaptation à un environnement changeant.

1.9.1 Le contenu du programme

Le contenu du programme est dressé à partir de deux composantes :

· les besoins de formation et

· les principes d'apprentissage.

Le contenu peut être orienté vers :

· l'enseignement d'habiletés particulières,

· la transmission de connaissances ou

· le changement de certaines attitudes.

Quelque soit le contenu, le programme doit viser à la satisfaction des besoins :

· de l'organisation : sinon les ressources sont gaspillées)

· et des participants : lorsque les participants jugent que le contenu du programme ne satisfait pas leurs besoins, leur motivation à apprendre sera faible et là encore on aura une sous optimisation des ressources.


·

1.9.2 Les principes d'apprentissage

Le processus d'apprentissage a beaucoup été étudié, mais malgré cela, on sait peu de choses à son sujet. L'une des difficultés qui se posent est que l'apprentissage n'est pas observable : seuls les résultats peuvent être mesurés.

Les principes d'apprentissage sont des guides qui amènent à comprendre comment les personnes peuvent apprendre plus efficacement. Plus on en tient compte pendant la formation, plus le processus de formation a des chances d'être efficace. Ces principes sont :

· La participation : l'apprentissage est plus rapide et plus durable, lorsque le formé peut participer activement. Par exemple, on oublie jamais comment on roule à bicyclette, parce qu'on participe activement au processus d'apprentissage.

· La répétition : bien qu'elle soit rarement agréable, la répétition joue un rôle important, puisqu'elle permet la création d'une image, d'u modèle qui s'imprime dans la mémoire. Par exemple, étudier pour se préparer à un examen exige la répétition de certaines idées maîtresses pour que l'individu puisse s'en rappeler lors de l'examen.

· La pertinence : l'apprentissage est facilité lorsque le contenu a un sens pour l'individu/ Pour que les personnes en formation découvrent ce sens, les agents de formation expliquent habituellement les objectifs de l'emploi avant d'en expliquer les tâches particulières. Ces explications permettent à l'employé de comprendre la pertinence de chaque tâche et l'importance des procédés.

· Le transfert : plus il y a de similitude entre les demandes du programme de formation et celles de l'emploi, plus l'individu acquiert rapidement la maîtrise de son travail. Par exemple, la formation des pilotes d'avion comporte généralement l'utilisation de simulateurs de vol, parce que cet équipement évoque bien la cabine de pilotage et reproduit fidèlement le comportement de l'avion.

· La rétroaction : elle permet aux employés formés d'évaluer leurs progrès; cela peut d'ailleurs les inciter à ajuster leur comportements afin d'accélérer leur apprentissage. Par exemple, les résultats des examens sont une rétroaction qui renseigne sur les habitudes d'étude des personnes qui ont passé ces examens et qui indique ce qu'ils ne savent pas.

· L'interférence : ce principe s'apparente à celui de transfert. Il y a interférence lorsque l'individu doit désapprendre avant d'apprendre. Par exemple, prenons la situation d'une personne qui sait dactylographier avec deux doigts de chaque main et qui doit apprendre à le faire avec les dix doigts. L'ancien apprentissage et le nouveau interfèrent, ce qui a pour effet de freiner ce dernier. La même situation se produit lorsque d'anciens et de nouveaux procédés entrent en conflit.

· Le temps : l'apprentissage non seulement requiert du temps, mais il force à « composer avec le temps ». En effet, il faut déterminer la durée des périodes de formation, les étaler dans le temps et prévoir des périodes de repos pour permettre

l'intégration du nouveau contenu et empêcher que les employés formés soient débordés ou se sentent dépassés par ce contenu.

· Le renforcement : ce principe a été emprunté au béhaviorisme et à la théorie du conditionnement opérant qui insistent sur le fait qu'un comportement a une plus grande probabilité de se répéter s'il est immédiatement suivi de conséquences positives - s'il est renforcé. Il y a divers types de renforcements, par exemple, les renforcements positifs ou les récompenses, les renforcements négatifs ou les punitions. En situation d'apprentissage, des félicitations et l'anticipation d'une augmentation de salaire correspondent à des récompenses, alors qu'une menace de congédiement constitue une punition. La présence du renforcement accroît donc la rapidité et le transfert de l'apprentissage.

· Critères d'évaluation : d'abord les critères d'évaluation doivent être établis avant que la formation débute (SCHWIND H. F. , Issues in Training Evaluation : The criterion, Canadian Training Mathods, vol. 7, n° 4, 1975).

· Pretest : puis les participants devraient subir un premier test qui permettra de déterminer le niveau de leur connaissances et habiletés avant le début du programme.

· Post-test : après le programme de formation, un nouveau test devrait être passé afin de découvrir s'il y a eu des améliorations à la suite du programme.

· Application de l'apprentissage à l'emploi : on juge alors si les améliorations sont significatives au point que le programme est la cause de cette différence. Le programme est un succès si ces résultats ont permis d'atteindre les critères d'évaluation déterminés au début et si, de plus, l'apprentissage est appliqué à l'emploi.

1.10 Industrie touristique

Le Tourisme est parfois considéré comme une "industrie". Il faut y voir là un abus de langage reposant sur une traduction imparfait de l'expression anglaise " tourism industry " qu'il est préférable de traduire par "activité", "économie" ou "secteur". Les produits manufacturés issus de la véritable industrie sont des produits stockables à la différence

du Tourisme qui forme un agrégat de produits non stockables. Par ailleurs l'OMT a affirmé à plusieurs reprises que, l'emploi du terme " industrie " pour désigner les activités économiques du Tourisme était incorrect et à proscrire.

1.10.1 Tour Opérateur

Ce terme vient du vocable «Tour Operator». Il est souvent assimilé aux agences de voyage. En réalité, les agences de voyage vendent des services (les informations) donc sont des vendeurs, alors que les Tours Opérateurs se chargent de tout ce qui est : transport, hôtel, restauration.

Charters : D'après le Petit Larousse Illustré 2004, ce sont des avions affrétés par une compagnie ou par un groupe de personnes sur lequel le prix des billets est très avantageux.3

Durée moyenne de séjour : Sur le plan international du tourisme, elle est représentée par les lettres : D.M.S. Elle se réfère à la durée totale de séjour des touristes (visiteurs qui passent la nuit). Par rapport aux moyens d'hébergement touristique, elle a trait au nombre moyen de nuitées que les touristes passent dans les établissements d'hébergement.

Nuitée : C'est l'unité de compte de la durée du séjour, constituée d'une nuit par personne passée en hébergement hors de son domicile déclaré. Cette unité de mesure permet de mesurer la durée de séjour moyenne des touristes dans les lieux touristiques.

1.11 Facteurs de succès de l'entreprise

Les facteurs de succès déterminants sont les activités qu'une entreprise doit réussir à exercer pour pouvoir affronter les forces en présence dans son secteur. Une fois que vous aurez fait l'à l'oeuvre dans votre secteur, vous devrez connaître les facteurs essentiels à votre succès commercial.

Par exemple, dans un secteur où les produits ne sont pas différenciés et où les clients
sont de ce fait attentifs aux prix, la rivalité est forte et la concurrence est marquée au

3 1 PY P, 1996. -" La définition internationale du touriste " In : Le Tourisme, un phénomène économique, Paris, La Documentation Française, 166 pages, p.87.

4 " http://www.ic.gc.ca/epic/site/dir-ect.nsf/fr/h_uw00924f.html"

niveau des prix (forces concurrentielles). Pour réaliser des profits lorsque les marges de profit sont moindres, l'entreprise doit miser sur le volume. Le facteur de succès déterminant dans ce cas serait de réaliser des économies d'échelle. Un concurrent fort aurait une capacité de production à grand volume et des coûts de production moindres. Ainsi, il pourrait vendre au prix le plus bas pour gagner la plus grande part de marché possible.

Chaque secteur compte un nombre limité de facteurs de succès déterminants. Parfois, un seul facteur est déterminant, notamment dans les cas où la concurrence des prix est très forte. En général, il existe trois ou quatre facteurs déterminants et plusieurs autres de moindre importance.

1.11.1 Parlons sécurité

Pour analyser la sécurité de votre entreprise, les experts recommandent de suivre les cinq étapes ci-dessous :

1. Déterminer quelles sont les données clés - Quelle information permettrait à un concurrent de gagner un avantage concurrentiel sur votre entreprise?

2. Analyser les menaces - Qui sont vos adversaires potentiels? Quels sont leurs buts? Et comment pensez-vous qu'ils cherchent à s'informer au sujet de votre entreprise?

3. Analyser les points vulnérables - Placez-vous dans la position d'un concurrent et passez en revue chaque étape de vos activités d'exploitation pour déterminer où des fuites d'information pourraient survenir.

4. Évaluer les risques - Quels sont les risques les plus sérieux associés aux points jugés vulnérables?

5. Prendre des mesures défensives - Vous pourriez par exemple interrompre la publication inappropriée de certaines données, et contrecarrer ou rendre difficiles les tentatives que font vos concurrents pour trouver ces données.

1.11.2 Facteurs de succès de l'entreprise

La liste ci-après présente les facteurs de succès les plus courants; considérez-la simplement comme un point de départ pour vous guider. Certains de ces facteurs s'avéreront non pertinents dans des secteurs d'activité donnés ou dans des situations de concurrence particulières; d'autres encore pourraient être ajoutés, selon le cas. Les facteurs proposés sont regroupés en trois catégories de compétence organisationnelle.

Bien comprendre le marché :

· Être attentif aux besoins changeants du marché

· Connaître la façon dont les clients achètent et ce qui les motive à acheter

· Avoir des réponses novatrices aux besoins des clients

· S'assurer la fidélité des clients

· Lier la technologie à la demande du marché

· Lier le marketing à la production

· Investir dans des marchés en expansion

· Savoir quand faire passer les ressources des anciens produits aux nouveaux produits

· Posséder une vision à long terme de l'exploitation du marché et des ressources

· Être capable de cibler et d'atteindre des segments du marché

· Définir et exploiter le marché international

· Augmenter le nombre de régions où les produits sont offerts

· Mettre en marché rapidement des nouveaux produits

· Éviter les chevauchements à l'intérieur de la gamme de produits

· Déterminer les besoins des clients et se positionner de façon à y répondre

· Posséder un avantage exclusif grâce à son positionnement

· Avoir une image de marque solide et bien connue

· Connaître les capacités et les règles de décision des concurrents

· Être réceptif aux signaux qui peuvent révéler une volonté de coopération

· Prévenir les guerres de prix

· Faire preuve de ténacité lorsqu'il le faut

· Volonté de former des coalitions interentreprises


· Maximiser l'apport de la commercialisation aux ressources

1.12 Variables relatives à la commercialisation:

· Étendue de la zone de distribution, vitesse de distribution et visibilité

· Relations commerciales de coopération

· Efficacité du budget de publicité et du texte publicitaire

· Ampleur et force des activités de promotion

· Importance et productivité du personnel de vente

· Service à la clientèle et rétroaction des clients

· Produits de qualité supérieure

· Protection assurée par des brevets

· Coûts de production peu élevés

· Capacité d'offrir une grande valeur à l'utilisateur

· Budget de marketing bien garni

Prise de décision :

· Qualité de l'étude de marché

· Puissance du système d'information

· Capacité de soutien des activités d'analyse

· Perfectionnement des ressources humaines

· Capacité d'attirer les employés les plus qualifiés

· Aptitudes et expérience en gestion

· Habileté à prendre des décisions et à agir rapidement

· Efficacité organisationnelle

· Mise à profit systématique des leçons tirées des stratégies utilisées dans le passé

Tableau I : Analyse des compétences et des forces

Tableau d'analyse pour vous aider à comparer vos compétences et celles de vos concurrents

Compétence/Facteur de succès (selon l'importance)

Evaluation de la performance par rapport aux concurrents

 

Nettement moins bien

Moins bien

Identique

Mieux

Nettement mieux

Commercialisation

 

Réputation de l'entreprise

 
 
 
 
 

Part du marché

 
 
 
 
 

Réputée pour la qualité

 
 
 
 
 

Réputée pour le service

 
 
 
 
 

Coûts de fabrication

 
 
 
 
 

Coûts de distribution

 
 
 
 
 

Efficacité des activités de promotion

 
 
 
 
 

Efficacité du personnel de vente

 
 
 
 
 

R et D, innovation

 
 
 
 
 

Étendue géographique

 
 
 
 
 

Finances

 

Coûts, disponibilité du capital

 
 
 
 
 

Rentabilité

 
 
 
 
 

Stabilité financière

 
 
 
 
 

Fabrication

 

Installations

 
 
 
 
 

Économies d'échelle

 
 
 
 
 

Capacité de production

 
 
 
 
 

Personnel compétent et dévoué

 
 
 
 
 
 

Capacité de livrer à temps

Direction compétente et visionnaire

Compétences techniques en fabrication

Personnel dévoué

Esprit d'entreprenariat

Organisation

Souple/sait réagir

Source : Elabore par nous même à l aide des données

1.13 Analyse des menaces et des opportunités :

Le tableau d'analyse ci-dessous vous sera sûrement utile pour évaluer les occasions et les menaces qui existent dans votre secteur d'activité ou dans votre segment de marché. La liste de menaces et d'occasions ne constitue qu'une simple suggestion d'éléments courants à prendre en considération et doit uniquement servir de liste de vérification. Pour obtenir des résultats plus précis, remplacez certains de ces éléments par des menaces particulières que vous avez décelées dans le cadre de votre Sachez que ce qui constitue une menace pour un concurrent peut constituer une occasion pour un autre! Par exemple, une barrière à l'entrée plus basse est une menace pour les concurrents bien établis, et une occasion pour les concurrents nouvellement arrivés dans le marché. Et n'oubliez pas que les occasions qui se présentent ne durent pas éternellement... Si vous ne saisissez pas l'occasion rapidement, il se peut qu'un concurrent vous dame le pion et parvienne à s'imposer; ce concurrent pourrait ensuite s'avérer difficile à déloger.

1.14 Tourisme durable, Principes et réalités

ou tel choix économique, énergétique, écologique, social et culturel. Cela dévoile la fragilité du concept de tourisme durable lorsqu'il est confronté aux réalités << du terrain ».

Il est très difficile d'établir une définition du concept de tourisme durable qui soit courte et compréhensible par tous. La plupart des tentatives de définition du tourisme durable débouche sur une vision plutôt large et imprégnée d'une éthique humaniste, que l'on peut ainsi résumer : << un tourisme soucieux de respecter l'environnement, répondant aux besoins des loisirs humains, tout en protégeant et en conservant les milieux d'accueil, sans négliger pour autant les nécessités économiques et socioculturelles de tous les acteurs concernés par les activités touristiques »

Finalement, la définition du tourisme durable ne fait que reprendre celle du développement durable, développement qui assure la pérennité des écosystèmes et des sociétés pour l'avenir des générations futures.

En somme, le tourisme durable est un développement touristique qui associe à la fois la notion de durée et celle de pérennité des ressources naturelles (eau, air, sol, diversité biologique) et des structures sociale et humaines. L'objectif du développement durable est ainsi de rendre compatible l'amélioration des conditions et des niveaux de vie qui résultent du développement et le maintien des capacités de développement des générations futures.

Le développement touristique durable s'inscrit dans le cadre de la mise en place d'une planification qui, du point de vue touristique, a pour but d'éviter des atteintes pouvant remettre en cause les fondements même du développement, tel que :

- La dégradation des écosystèmes

- La remise en cause du patrimoine culturel

- Les bouleversements des traditions et des modes de vie la concurrence pour l'accès aux équipements collectifs et aux infrastructures

Dans ces conditions, l'objectif du développement durable peut-être considéré comme particulièrement essentiel pour le secteur du tourisme de tous les pays et spécialement dans les pays en développement. Cette notion de tourisme durable est directement déduite de celle de développement durable. Il s'agit d'une forme de développement touristique qui doit permettre de répondre aux besoins des touristes tout en préservant les chances du futur.

Le tourisme durable n'est pas un produit, une nouvelle façon de vendre une activité ou un pays : c'est un processus, un mode de développement, qui dépend de facteurs globaux et locaux.

Le temps comme variable systémique : privilégier la durabilité sur l'évolution

L'espace comme ressource à évaluer et à protéger : privilégier l'écologie et le maintien des écosystèmes

Le tourisme durable

Les valeurs comme référence : privilégier les valeurs comme la solidarité et la responsabilité

La transaction comme support dynamique : privilégier les échanges, les interactions humaines, sociales, culturelles et économiques

Depuis le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, en 1992, le développement durable intègre les activités touristiques. Par l'importance sociale, économique, culturelle et environnementale que représente le tourisme moderne - ou post-moderne - on ne peut qu'adhérer aux principes fondamentaux d'un développement touristique durable. Audelà des prises de position éthique, humaniste et écologique à quels types de réalités se trouve confrontée la gestion de cette « économie » qu'est le tourisme ?

1.14.1 Principes fondamentaux

Le développement durable est devenu l'une des préoccupations majeures de notre temps. Le tourisme, dont le caractère transversal met en jeu les territoires, le patrimoine naturel et humain, ne peut plus faire l'impasse sur les principes régissant son propre développement.

Le premier principe général du développement durable repose sur l'idée que les réponses apportées aux besoins actuels ne doivent pas compromettre la capacité des futures générations à répondre aux leurs. La conférence de Rio avait abouti à la mise en place de l'Agenda 21, comprenant les principes fondamentaux d'un développement durable.5

En ce qui concerne le tourisme, on peut reprendre la déclaration de principe de la rencontre euro méditerranéenne à Hyères en septembre

[...] Le tourisme ne pourra évoluer harmonieusement que dans le cadre d'une vision de
développement durable. Il doit, donc, être conçu et géré comme une activité

5 D'après C. PIGEASSOU, Cahiers Espaces, n° 67, novembre 2000, p. 136

globalement bénéfique pour les communautés d'accueil, dans le respect de leurs coutumes et traditions.

Aujourd'hui, la plupart des responsables et des acteurs opérant dans le secteur du tourisme ressentent le besoin d'un véritable consensus sur le concept de durabilité. Plus précisément, les principes fondamentaux interviennent à l'interface des territoires et des hommes (voir tableau ci-dessous)

Tableau!!: principes fondamentaux du tourisme durable.

Principes environnementaux

Principes socioculturels

Principes économiques

Respect des paysages

Protection des cultures

locales

Maîtrise des

investissements

Protection de la flore et de la faune

Intégration des locaux

Expertises des impacts

Gestion qualitative de l'eau

Gestion paritaire du

territoire

Planification budgétaire

Gestion de la pollution.

Maîtrise de l'emploi.

Vérifications périodiques.

 

Elaborer par nous meme à l'aider des données

Tous les grands principes demandent une méthode d'application, plus ou moins définie selon un étroit partenariat entre secteur privé et secteur public. Pour les entreprises de tourisme, la prise en compte de tous ces principes est loin d'être évidente ; tandis que pour les collectivités territoriales se pose le problème de la formation et de la compétence des hommes ou des conseillers capables d'orienter les choix stratégiques et opérationnels

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon