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Dynamique des systemes de production du village de Gombeledougou dans la zone cotonnière de Hounde: évaluation et modélisation technico-économique

( Télécharger le fichier original )
par Alexis TAPSOBA
Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso - Ingénieur de Conception en Vulgarisation Agricole 2010
  

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III.-Résultats et Discussions

Elle correspond au nombre de journées de travail multipliées par le nombre d'actifs mobilisés pour la réalisation de l'opération sur un hectare.

L'épandage de fumure organique dans les champs a un impact sur la production et donc sur les performances technico-économiques du système de culture dans lequel elle est intégrée. La réalisation de cette opération joue un rôle crucial dans le mode de gestion de la fertilité des sols. C'est pourquoi ce facteur est retenu pour décrire la diversité des systèmes de culture.

Tableau 1: synthèse des opérations culturales et des temps de travaux

Opérations

Fenêtre de temps

main d'oeuvre

Quantité de travail

Équipement et animaux

Capital

Epandage de la fumure organique

mi-avril à Juin

Qualifiée en cas de

location d'un camion

6 à 8 H.J/ha

: sacs, vélo, charrette,

pelles ; âne, boeuf voir
camion pour la traction

Bovins en nombre

suffisant

Labour motorisé

Mai à Juillet

Actif qualifié pour la conduite du tracteur

0,2 à 0,33 H.J/ha

tracteur, charrue à disques

22 500F CFA

Labour attelé à traction animale

Mai à Juillet

charrue et accessoires, socs billonneurs, socs de labour, boeufs de traction

4 à 8 H.J/ha

1 actif pour tenir la

charrue et au moins 1

autre pour guider les
boeufs

liquidités pour

l'entretien du matériel voire pour l'acquisition de nouveaux équipements

Préparation manuelle du sol

Mai à Juillet

 

16 H.J/ha

Houe

 

Traitement herbicide de pré- levée

(2-3 jours) après le semis

1 homme adulte

1 H.J/ha

pulvérisateur

commande SOFITEX ou liquidités pour un achat du produit comptant

Épandage des engrais minéraux : NPK et Urée

10 à 25 jours après le semis

 

0,5 à 1,5 H.J/ha

Pioche à semer

 

Traitement herbicide post- levée : faciiter les opérations de sarclage

selon l'étalement

des travaux

l'homme adulte par

pulvérisateur

disponible

2 H.J/ha

pulvérisateur

commande SOFITEX ou liquidités pour un achat du produit comptant

Premier sarclage manuel

de 10 à 25 jours

après le semis

 

4 à 20 H.J/ha si

attelé ; jusqu'à 40 H.J/ha si travail entièrement manuel

Houes

 

Conclusion/perspectives

Les engrais organiques sont disposés en priorité sur les endroits du champ les plus appauvris. Les quantités vont de quelques sacs de 50 Kg transportés à vélo à plusieurs voyages de camions (ou remorque de tracteur soit 10 tonnes). 20 à 30 charrettes (petit ou grand plateau) correspondraient à 5 tonnes environ (informations diffusées et/ ou retenues au village). Le nombre de tas varie d'une dizaine à quelques dizaines par parcelle. Cela nous a conduits à considérer trois types de pratiques : apport important, de l'ordre de grandeur des recommandations ; apport modeste, moindre mais significatif et absence d'apport en matière organique.

Nous pouvons souligner que la majorité des systèmes de production dans la zone dispose d'au moins une paire de boeufs mais n'épandent pas de matière organique dans leur champ. La quantité de fumure organique potentiellement produite sur l'exploitation (et donc son impact) est considérée (à tord semble-t-il parfois) comme négligeable comparée aux efforts déployés.

L'opération de préparation du sol favorise le développement des plants cultivés : bonne levée, lutte contre les adventices et croissance rapide de l'appareil racinaire. Par ailleurs, la vitesse de réalisation de cette opération joue un rôle crucial dans la gestion du calendrier cultural.

Le labour motorisé réalisé avec un tracteur présente trois avantages majeurs : la rapidité (3 à 5 ha par jour) mais en pratique, l'opération de rayonnage systématiquement réalisée après le labour va limiter l'avancée des travaux (2 H.J/ha mais 1 seul actif par outil) de semis ; le labour relativement profond réalisé avec une charrue à disques favorise l'infiltration, la rétention en eau et limite l'échec des semis tout en facilitant le développement racinaire ; il peut s'effectuer sur un sol relativement sec dès les toutes premières pluies (même sporadiques).

Ses contraintes principales sont le capital nécessaire que ce soit pour son achat ou pour la prestation de service ; la qualification requise car seuls quelques individus au village maîtrisent la traction motorisée ; son inadaptation aux parcelles peu accessibles (voie d'accès trop étroite) ; son inadaptation aux parcelles où poussent de nombreux ligneux et où subsistent trop de souches.

Ce mode de préparation du sol est encore largement minoritaire (< 5% des terres cultivées). Il y a cependant une dynamique, notamment en matière d'offre de services. La plupart du temps, les producteurs qui pratiquent le labour motorisé bénéficient d'un certain capital. C'est pourquoi nous avons voulu illustrer les performances technico-économiques de cette opération à travers son intégration dans un système de culture intensif (engrais minéraux et organiques, traitements herbicides...) : cas du SC1 moto-mécanisé.

L'accès à la traction animale correspond à plusieurs cas de figure : attelage(s) complet(s) propre(s) et attelage(s) complet(s) non propre(s) ; attelage incomplet ; et accès sporadique (1 jour sur 3 typiquement)

Dans notre modèle, nous avons ainsi différencié des attelages expérimentés et des attelages
moins performants, réclamant grossièrement deux fois plus de temps pour un même travail.

Un enfant de moins de 15 ans est mobilisé à cet effet. On le considère comme actif dans le
calcul du temps de travail des opérations attelées (labour, sarclage, buttage) dans la mesure il est indispensable à leur bon déroulement.

Deux types de préparation du sol à la traction animale sont : le labour à plat et le labour superficiel. Dans le cas d'un début précoce des pluies ou plus généralement d'un rapport favorable entre attelages disponibles et superficies à travailler, le labour « à plat » est pratiqué. Dans le cas contraire, beaucoup plus fréquent, un travail superficiel du sol, plus rapide, est privilégié.

Il faut souligner qu'à Gombèlèdoudou, une bonne partie de ces labours est réalisée dans des conditions d'humidité du sol peu favorables. Au regard de la distribution moyenne des pluies (figure 7), nous avons considéré que la moitié des parcelles est travaillée dans ces conditions peu favorables. Les estimations réalisées avec les producteurs laissent penser que le temps de travail est alors doublé !

Figure 7: histogramme des moyennes pluviométriques de Gombèlèdougou de 2003 à 2008

Source : relevés pluviométriques de l'INERA et de la SOFITEX (2003-2008)

Le calendrier de travail présenté sur la figure 8 ci-dessous représente ce que la force de travail d'un attelage bovin propre et expérimenté peut permettre : la mise en culture de 12,5 hectares.

Travail (en Homme.jour)

25

20

30

15

10

5

0

labour sarclage buttage

MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOUT SEPT OCT NOV DEC

Figure 8: Calendrier de travail pour un attelage bovin

Nous avons ici un maximum de 25 H.J (en Juillet) soit 12,5 journées de travail pour l'attelage par quinzaine. (2 actifs sont en effet mobilisés par attelage dans le modèle). En fait 15 H.J/ha sont suffisants pour débuter le labour mais par la suite 5 H.J/ha pour le sarclage (qui commence théoriquement 15 jours après les semis) et le buttage attelés (45 jours après semis) sont nécessaires. Ces dernières opérations vont en effet se dérouler souvent 'simultanément' sur différentes parcelles selon l'étalement des travaux.

Dans le cas d'une exploitation bénéficiant d'un attelage en contrepartie de services (conduite d'attelage, participation à des opérations manuelles ou autres...) et qui ne bénéficie de l'attelage qu'un jour sur trois, environ 4 hectares pourront bénéficier de la traction animale. La pratique du labour manuel ne concerne qu'une minorité de parcelles sur le terroir de Gombèlèdoudou. Autrefois commune, cette pratique a quasiment disparue de nos jours. Le traitement herbicide total (et de pré-levée) est la solution privilégiée, puisqu'il permet ensuite d'effectuer immédiatement un semis direct. Dans certains cas, seuls les billons de l'année précédente sont retravaillés pour créer un environnement favorable au semis et à la levée des plants cultivés. Dans d'autres cas, un léger labour est effectué sur l'ensemble de la parcelle afin d'éliminer les mauvaises herbes.

Il est admis au village que le labour permet une meilleure rétention de l'humidité du sol et est favorable à la production végétale. Quant au semis direct présente l'avantage indéniable d'accélérer la mise en culture en sautant l'opération de préparation du sol. Cependant, il représente une alternative par défaut, comme en témoigne la moindre proportion de parcelles non travaillées (environ 10 à 20 % de parcelles en semis direct observées sur le terrain).

Le traitement à l' « herbicide total » (puis éventuellement de pré-levée) conditionne alors la réalisation du semis direct à cause des risques de prolifération des adventices.

Effectué en général juste après le semis, le traitement de pré-levée (couramment désigné « colle »), permet de retarder significativement la prolifération des adventices. Cette opération diminue de manière sensible le temps de travail de l'opération de premier sarclage. Rapide, la progression du chantier réalisé par 1 seul actif peut 'suivre le rythme' de semis de 5 actifs.

La dose d'engrais épandue constitue la principale caractéristique de cette opération. Il est recommandé d'épandre le NPK 15 jours après le semis et l'urée environ 45 jours après le semis. Une pratique commune est l'application des deux types d'engrais (NPK + urée) lors de la même opération, de 30 à 45 jours après le semis. Cela est expliqué par la difficulté d'organisation du travail à une période où les travaux de sarclage sont très contraignants (mois qui suit les semis). Les pratiques varient en fonction de la quantité d'engrais disponible et de la perception qu'a le producteur de ses intérêts propres.

Quelques exemples de facteurs courants expliquant l'impossibilité, pour la majorité des producteurs, de respecter la dose de 4 sacs par hectare sur l'ensemble de leurs surfaces sont entre autres : la vente d'engrais minéraux pour assurer l'alimentation de la famille durant la soudure ; l'augmentation des surfaces cultivées en maïs par rapport au coton (rapport 1/3 ou 1/2); la réduction du crédit accordé en engrais (impayés, rendements exagérément faible traduisant le 'détournement' des engrais fournis, problèmes internes au GPC...)

D'autres raisons permettent en revanche de mieux respecter la dose théoriquement optimale : parcelle particulièrement fertile où la dose de NPK est diminuée et allouée ailleurs ; parcelle où un épandage de matière organique a été effectué ; accès plus importants aux engrais grâce aux relations avec le GPC et/ou les fournisseurs ; accès alternatif (achat auprès de cultivateurs à la recherche de liquidités, engrais non subventionnés trouvés sur le marché noir...).

Pour simplifier, nous avons considéré des systèmes de culture où la dose de 4 sacs/ha est respectée et des systèmes de culture où la dose est diminuée d'un tiers (2,67 sacs/ha).

La façon d'épandre les engrais en elle même varie. Dans la majorité des cas, les granulés sont juste déposés aux pieds des plants. Mais afin d'optimiser leur impact (et pour éviter les risques liés au ruissellement), certains cultivateurs les enfouissent légèrement toujours aux pieds des

plants. Cela prend néanmoins plus de temps (1,5 H.J/ha au lieu de 0,5 H.J/ha) et suppose une main d'oeuvre (familiale) motivée.

Effectué dans le cas de parcelles envahies par les adventices, cette opération permet avant tout de retarder considérablement les travaux de sarclage qui représentent le pic de travail. Nous avons considéré des proportions grossières de parcelles traitées pour illustrer la diversité des pratiques. Elle est un peu moins rapide que le traitement pré-levée car le risque lié à la toxicité du produit pour les plants cultivés implique une plus grande attention dans son application.

L'opération de sarclage correspond au pic de travail de la plupart des systèmes de production. L'accès à la traction animale est heureusement facilité car les travaux de sarclages attelés sont (environ trois fois) plus rapides que les travaux de préparation du sol. Pour donner un ordre de grandeur et d'après nos enquêtes, le temps nécessaire à la réalisation des travaux de sarclage est divisé par deux dans le cas d'un sarclage attelé préliminaire. D'après les données obtenues, on peut faire l'approximation que le même facteur 2 s'applique en fonction de la réalisation des opérations de traitement herbicides de pré-levée et de post levée. Par ailleurs, l'âge de mise en culture de la parcelle influence son « taux d'enherbement » et accroît la force de travail à mobiliser. Enfin, la nature du sol exerce également une influence. Aussi difficile que soit l'estimation de ce facteur, nos recherches nous ont permis d'estimer que ces parcelles réclament environ 50% de force de travail supplémentaires pour le désherbage.

Dans la pratique, pour de nombreux systèmes de production, l'enchaînement des chantiers, parcelle par parcelle, ne suffit souvent pas à effectuer les premiers sarclages.

3.3.1.2. Diversité des systèmes de culture

La rotation Coton // Maïs domine, mais l'hétérogénéité des modes de conduite est telle que nous avons distingué jusqu'à 9 systèmes de cultures basés sur cette rotation. Ceci afin d'illustrer la diversité des pratiques culturales à Gombèlèdoudou.

> Système de culture 1 (SC1) : moto-mécanisée, intensif à rotation « Coton // Maïs »

Ces systèmes de culture reposent sur la disponibilité suffisante en engrais minéraux, véritable facteur limitant de la production dans la zone. La dose d'engrais minéraux est ainsi celle qui est recommandée par la SOFITEX. De plus, la date d'épandage des engrais est respectée. Juste après le semis, un traitement de pré-levée spécifique est réalisé sur toutes les parcelles. Un traitement post levée est de plus effectué sur la moitié des parcelles. On note une préparation du sol à l'aide d'un tracteur, un apport important en fumure organique, comparable

aux doses recommandées. De même la préparation du sol par traction animale peut s'effectuer, la moitié des parcelles faisant l'objet d'un labour à plat plus profond et plus lent. Il y'a une durée importante d'exploitation (âge des parcelles de 2 à 25 ans).

> Système de culture 2 (S) : « Coton // Maïs » avec apport en fumure organique

Ce système de culture représente le cas des systèmes intensifs, où la dose d'engrais minéraux est respectée. Par ailleurs, les traitements herbicides ou l'apport en matière organique favorisent sensiblement les rendements et la durabilité du système par rapport aux pratiques les plus courantes. La préparation du sol se fait avec un labour à plat pour la moitié des parcelles en fonction de l'humidité. Les rendements sont proches de ceux du SC1 mais avec des temps de travaux relativement plus élevés.

> Système de culture 3 (SC3) : « Coton // Maïs » classique, peu intensif

Ce système de culture est celui qui représente le plus typiquement l'agriculture à Gombèlèdoudou. La préparation du sol se fait par des labours superficiels grâce à la traction animale. Les doses en engrais minéraux diminuées de la moitié au tiers par rapport aux recommandations. Il n'y a pas d'apport en fumure organique ou cet apport est moindre. Les traitements herbicides sont moyennes et les temps de travaux liés au sarclage légèrement augmentés du fait de l'âge des terrains.

> Système de culture 4 (SC4) : la rotation « Coton // Maïs » exclusivement manuel

Il y'a pratique de semis direct. Le sarclage entièrement manuel double les temps de travaux et diminue la surface maximum cultivable. Il n'y a pas de buttage et les doses, en engrais minéraux, sont diminuées d'un tiers par rapport aux recommandations pour accroître les superficies au détriment de l'intensification. Conséquence, les rendements sont moindres et affectent la durabilité de l'exploitation.

> Système de culture 5 (SC5) : la rotation « Coton // Maïs » dans les zones inondées

Les sols sont relativement favorables à la production d'après les données recueillies, on attribue un gain de 25 % par rapport aux sols classiques. On peut affecter un supplément de 50 % pour les travaux de sarclage du fait de la sensibilité à l'enherbement et de l'humidité relative des sols. Les doses, en engrais minéraux, sont diminuées d'un tiers du fait de la fertilité. La préparation du sol se fait en traction animale avec un labour superficiel. Il n'y a pas d'apport en fumure organique et les traitements herbicides sont importants, ce qui diminue les temps de travaux liés au sarclage.

> Système de culture 6 (SC6) : la rotation « Coton // Maïs » extensif

Dans le contexte de Gombèlèdoudou, de vastes superficies sont emblavées par certains
producteurs, à tel point que des pratiques particulièrement extensives sont observées. Ces

pratiques se font sur des sols relativement favorables à la production. D'après les données recueillies, on attribue un gain de 25 % par rapport aux sols classiques. On note par contre une sensibilité à l'enherbement du fait de l'humidité relative des sols. Les résultats de nos enquêtes nous permettent d'admettre un supplément de 50 % pour les travaux de sarclage. Les traitements herbicides sont importants (proportion élevée de parcelles traitées), ce qui réduit les temps de travaux liés au sarclage.

On rencontre d'autres types de rotations culturales :

La rotation Coton // Maïs // Coton // Sorgho

La rotation Coton // Maïs // Sorgho (ou petit mil) La rotation Coton // Coton // Maïs

La rotation Coton // Maïs // arachide ou niébé//Maïs La rotation Maïs // Sorgho

La monoculture de Maïs.

Quant à la monoculture du maïs, elle est représentée par le système de culture SC9 qui se pratique dans les zones inondées. A ce niveau il y'a un apport important en fumure organique et un strict respect des doses d'engrais organiques recommandées. Les rendements se trouvent alors doublées par rapport à la moyenne au village. De plus il est parfois possible d'effectuer eux productions au cours de la même saison.

Tableau 2: Comparaison des systèmes de culture et leurs performances technico-économiques

Identifiant SC SC1 S

rotation C/M C//M

descriptif moto-mécanisé/inteintensif

TRAVAIL TOTAL (H.J/ha) 76 80

SC3
C/M
typique

84

SC4
C/M
manuel

89

SC5 C//M bas fond 86

SC6 C/M extensif 73

SC7 C/M/C/S

87

SC8
C//M/S

80

SC9
M//M
bas fond

86

SC10
M//S_Mil

79

SC11
M//S_Mil

79

SC12
C/M//a_n//M

80

SC13
C//C/M

87

Rendements Coton

2125

1858

1273

673

1841

898

1270

1273

 
 
 

1499

1562

(kg/ha) Maïs

3676

3085

2196

1014

2868

1112

2076

2196

4500

1903

2554

2281

2410

Sorgho

 
 
 
 
 
 

1331

713

 

1206

1282

 
 

Mil

 
 
 
 
 
 
 
 
 

987

1213

 

I

Niébé

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

650

 

Arachide

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1035

 

PRODUIT BRUT (Fcfa)

358029

340179

215611

108511

295170

128252

168941

162133

472500

161379

189605

201610

252535

CONSO INTERMEDIAIRES

124251

119001

92280

68280

100905

80655

75548

72253

119001

23850

41802

81708

105561

Valeur Ajoutée Brute (Fcfa

233778

221178

123331

40231

194265

47597

93394

89880

353499

137529

147803

119902

146974

V A B / Hectare

233778

221178

123331

40231

194265

47597

93394

89880

353499

137529

147803

119902

146974

V A B / Homme.jour

3475

2985

1694

552

2486

689

1174

1267

4110

1837

2017

1495

1683

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe