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Union douanière du COMESA et ses enjeux sur l'économie de la RDC: "une évaluation par un MEGC (modèle d'équilibre général calculable)

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par Alain Billy BAHATI MULUNGULA
Université de Kinshasa RDC - Licence économie mathématique 2011
  

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1.2.2 UNION DOUANIÈRE DU COMESA26

1.2.2.1. Contexte de l'Union Douanière

L'Union Douanière du COMESA a été lancé le 7 juin de l'année 2009 par le président Zimbabwéen Robert Mugabe, le point fort pour le COMESA a été le lancement de l'Union douanière qui conduira la région à la création du marché commun. A cette fin, le COMESA a développé un certain nombre de programmes axés sur le marché. L'approfondissement de l'intégration dans la région, par l'entrée dans une union douanière, apportera des avantages additionnels d'un marché élargi, qui va attirer dans la région, l'attention des investisseurs.

La structure du Tarif Extérieur Commun (TEC), c'est-à-dire en fait les mêmes taxes appliquées par chaque Etat membre au commerce avec des pays non membres, a fait l'objet d'un accord. Ce qui reste maintenant à faire, c'est l'harmonisation des autres dispositions de la règlementation commerciale, le calendrier d'alignement des tarifs nationaux au Tarif extérieur commun, et les modalités de mise en oeuvre pour les sept principes de l'Union douanière qui ont déjà fait l'objet de l'accord du Conseil.

A ce jour, 11 pays ont déjà présenté leur liste de produits sensibles ; il s'agit du Burundi, de l'Erythrée, du Kenya, de Madagascar, du Malawi, de Maurice, de la RD Congo, du Rwanda, du Soudan, du Swaziland et de l'Ouganda. Le comité sur l'Union Douanière et le Comité sur le Commerce et les Douanes ont donnés leur accord que les projets de calendriers préparés par le Secrétariat constitueront les points de départ pour les États membres qui commenceront à élaborer leurs calendriers, et qu'ils devront travailler en étroite collaboration avec le Secrétariat, notamment dans la finalisation des différentes études et évaluations en cours.

Les calendriers d'alignement des tarifs, les différents documents analytiques relatifs aux principales études demandées par le Conseil et les principales réunions tenues au cours de ce trimestre, pour contribuer à la mise en oeuvre de la période de transition de trois ans. Les progrès réalisés dans la mise

26 Idem

en oeuvre de la période de transition et dans le rapprochement à l'Union douanière totale au plus tard en juin 2012, ont été les suivants :

1. Les États membres sont en mesure de publier officiellement le Calendrier parce qu'ils ont les lignes de produits avec des taux déjà alignés au TEC du COMESA ; dans le cas des quatre pays de la CAE l'alignement est de 70% ; toutefois, les États membres doivent d'abord se mettre d'accord pour adopter les calendriers générés par le Secrétariat ;

2. Concernant le calendrier II, 10 États membres sont en position de publier officiellement leurs calendriers ; le nombre serait 12 si l'Egypte et le Zimbabwe acceptaient d'utiliser le projet de calendrier proposé par le Secrétariat ;

3. Concernant le calendrier II, les États membres doivent être en mesure de produire leurs listes de produits à exclure du TEC pour des raisons culturelles et religieuses étant donné qu'ils le connaissent d'office ;

4. Le travail analytique a été fait sur toutes les principales études importantes et l'état de ce travail est capable de justifier les recommandations et les décisions concrètes en ce qui concerne la clef de l'avenir.

Le COMESA a également réalisé les progrès suivants dans différents

domaines

a) Libéralisation du commerce et coopération douanière ; à cet égard, une Zone de Libre Echange couvrant 14 États ;

b) Un programme robuste pour l'élimination des barrières non tarifaires (BNT) qui consiste en des structures organisationnelles aux niveaux régional et national impliquant des systèmes et modalités institutionnels.

Commerce des services : un projet de cadre politique sur la libéralisation du commerce des services a été préparé et il attend d'être finalisé, pour faciliter le commerce des services tel que le transport aérien, l'assurance automobile, l'assurance, les transports maritimes et routiers ainsi qu'un système régional de garantie ; le Comité sur le Commerce des services s'est réuni du 17 au 19 mai 2010 à Harare (Zimbabwe), pour réaliser un consensus sur les secteurs prioritaires des services, et pour initier le travail sur la préparation des calendriers des engagements spécifiques dans la région du COMESA.

Au cours de la réunion, le Comité a décidé que le programme de libéralisation du commerce des services commencerait dans les quatre secteurs indiqués par les 13 États membres qui ont présenté leurs listes de secteurs prioritaires. Il s'agit des services en Communications, Transports, Finances et Tourisme. La troisième réunion du Comité a eu lieu en novembre 2010, lorsque les États membres entameront les négociations relatives aux taxes sur l'ampleur de l'ouverture des quatre secteurs, et sur le choix de trois nouveaux secteurs pour la prochaine réunion de négociations. De plus, le Comité s'est mis d'accord que les États membres pouvaient prendre des engagements et ouvrir de nouveaux secteurs qu'ils ont indiqué, car certains États membres ont indiqué sept à dix secteurs à libéraliser.

Mise en oeuvre d'un réseau douanier unifié et informatisé dans toute la région. Au cours du dernier Conseil des Ministres du COMESA, il avait été décidé que : les États membres doivent fournir les ressources nécessaires pour soutenir, entretenir et moderniser les systèmes douaniers, sur base des options fournies par l'étude sur la viabilité, avec un appui gouvernemental de haut niveau, comme suit :

a) Le Secrétariat doit mettre en place un Centre Régional de Modernisation Douanière pour aider à la modernisation et au renforcement des capacités des douanes qui assurera au COMESA, la propriété du processus de mise en oeuvre ;

b) Avec l'appui de la CNUCED, le Secrétariat doit développer une formation en ligne/en direct ASCUDA qui doit être postée sur la plate forme d'apprentissage électronique du COMESA ;

c) Le Secrétariat doit fournir un lien sur le portail de son site au Web site d'ASYCUDA, pour faciliter les discussions et le partage d'informations ;

d) Les États membres doivent examiner la stratégie de rétention du personnel pour assurer l'appui continu des systèmes ASYCUDA ; la CNUCED et le Secrétariat du COMESA doivent élaborer une stratégie pour la mise à jour de la mise en oeuvre d'ASYCUDA dans la région.

Politique Régionale en matière de compétitivité : Le COMESA a mis en place une commission régionale sur la compétitivité, pour assurer la mise en oeuvre de la politique en matière de compétitivité.

L'harmonisation des politiques macroéconomiques à travers la région et la coopération monétaire, notamment les systèmes de paiements et de règlement.

Les États membres du COMESA sont actuellement engagés dans la mise en oeuvre des Programmes d'Harmonisation Monétaire dans le but de réaliser la convertibilité limitée. L'évaluation générale des progrès enregistrés en ce qui concerne la convergence macroéconomique du COMESA en 2008 montre que le critère fiscal n'avait pas été rempli par 9 des 19 pays membres.

L'évaluation de la situation de l'inflation en 2008 indique que 13 pays n'avaient pas rempli le critère. L'évaluation a montré que les performances du COMESA étaient satisfaisantes en matière de respect des critères secondaires en ce qui concerne le recours aux instruments indirects de la politique monétaire ; l'évolution vers les taux de change déterminés par le marché ; l'adhésion aux 25 principes de base de la Supervision Bancaire et l'adhésion aux principes de base pour les systèmes de Paiement Systématiquement Importants.

Pour encourager la mise en oeuvre de la convertibilité limitée de la monnaie dans le COMESA, il a été proposé aux États membres de se regrouper en quatre sous groupes sur base de la proximité géographique et des potentialités d'accroissement du volume des échanges commerciaux. Les groupes n'excluent cependant pas la possibilité que les pays ayant de grands volumes d'echanges commerciaux puissent avoir un arrangement relatif à la convertibilité limité de la monnaie avec d'autres États membres situés à l'extérieur de leur sous groupe.

 

Groupe d'Afrique du Nord et de l'Est : Egypte, Soudan, Libye, Djibouti, Ethiopie, Erythrée ;

Sous groupe de l'Afrique de l'Est et du Centre : Kenya, Burundi, RD Congo, Rwanda et Ouganda ;

Sous groupe de l'Afrique Australe : Zimbabwe, Zambie, Malawi, Swaziland ;

Sous groupe des Iles de l'océan indien : Maurice, Madagascar, Comores et Seychelles.

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