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Union douanière du COMESA et ses enjeux sur l'économie de la RDC: "une évaluation par un MEGC (modèle d'équilibre général calculable)

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par Alain Billy BAHATI MULUNGULA
Université de Kinshasa RDC - Licence économie mathématique 2011
  

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II.2. CARACTERISTIQUES DE L'ECONOMIE CONGOLAISE EN 2005

Les caractéristiques de l'économie congolaise sont décrites par La structure de la matrice de comptabilité sociale comporte quatre branches d'activités que sont l'Agriculture (Agriculture, élevage et pêche ; Sylviculture, Exploitations forestière et Services annexes), l'Industrie (Extraction ; Industrie alimentaire, Boisson et Tabac ; Industrie d'Habillement, Textile et Cuir ; Industrie du Bois ; Industries chimiques ; Industrie des produits minéraux non métalliques ; Autres industries ; Électricité, Gaz, Vapeur et Eau ; Construction et Travaux publics), les Services marchands (Commerce ; Restauration et hôtel ; Transport, Entrepôts et Télécommunication ; Education et Santé ; Banques et Assurances ; Autres services marchands ; Production des services domestiques ; Services d'intermédiation financière indirectement mesurés) et les Services non marchands comprenant la production collective des Administrations Publiques. Hormis l'Etat et le reste du monde, les unités institutionnelles intégrées à la matrice sont les ménages publics et les autres ménages regroupant les ménages privés formels et informels, et les ménages chômeurs ou inactifs. Dans les lignes qui suivent, nous présentons les caractéristiques de l'économie congolaise au cours de l'année 2005.

Structure du Produit Intérieur Brut (PIB) de la R.D.Congo en 2005 Le tableau 8 présente le PIB et ses emplois : En 2005, le PIB aux coûts des facteurs est évalué à 5.266.926 millions de francs congolais. Exprimé en franc congolais de 2005, le PIB aux prix du marché s'élève à 5.470.108 millions. Le revenu généré par le PIB en 2005 est composé pour 96,286% de la rémunération des salariés et de l'Excédent brut d'exploitation contre 3,714 % pour des impôts sur importations et exportations, et autres impôts sur les produits. Il est important de souligner la faiblesse de la pression fiscale, soit 3,714 % du PIB. La répartition de la demande finale selon ses grandes composantes montre qu'en 2005, le PIB est affecté pour 89,24% à la consommation finale (dont 84,850% pour les ménages et 4,392% pour les administrations publiques), et pour 12,201% à la formation brute de capital fixe. On note la faiblesse de l'investissement (soit 12,457% du PIB), phénomène que l'on retrouve dans nombre de pays d'Afrique subsaharienne.

TABLEAU 8. STRUCTURE DU PIB EN 2005

COMPOSANTES DU PIB

VALEUR EN FC DE 2005 EN % DU PIB

4.641.404

84,850

Consommation privée

240.245

4,392

Consommation Publique

Formation Brute de capital fixe 667.428 12,201

Variation des stocks 13.990 0,256

Exportations 1.242.930 22,722

Importations 1.335.889 -24,422

PIB au prix du marché 5.470.108 100,00

Taxes indirectes nettes 203.182 3,714

PIB aux coûts des facteurs 5.266.926 96,286

Source : Matrice de comptabilité Sociale, MCS-RD005, en millions de Francs congolais de 2005

1. Secteurs de production

L'analyse sectorielle de la production et de la valeur ajoutée fait ressortir les caractéristiques suivantes : une prédominance des activités industrielles et des services marchands dans la production totale soit 42,601% et 36,002% respectivement. Leurs parts dans la valeur ajoutée représentent 35,061% pour les industries contre 38,650% pour les services marchands. Elles sont suivies par le secteur agricole 17,481% dans la production totale contre 22,971% dans la valeur ajoutée (tableau 9). Cette situation relève de la faible utilisation de consommations intermédiaires soit 36 % au total. En d'autres termes, les secteurs de production ont consacré un faible pourcentage de leur production totale à l'achat de biens intermédiaires ; ce qui souligne l'existence des faibles effets d'entraînement intersectoriels, voire des faibles liaisons en amont au sein de l'économie congolaise au cours de l'année 2005.

TABLEAU 9. STRUCTURE DE LA PRODUCTION EN 2005

Services Marchands 36,002 38,650 69,161

Production Collectives des APU

3,915

3,318

54,592

TOTAL

100,00

100,00

64,423

Valeur Ajoutée/Prod

VAj/XSj

84,655

53,020

Agriculture

Industries

SECTEURS DE
PRODUCTION

production

XSj/XST

42,601

17,481

Part sectorielle (%)

Valeur Ajoutée

VAj/VA

22,971

35,061

Source : Matrice de la comptabilité sociale, MCS RD005

Pour ce qui concerne l'économie congolaise, au cours de l'année 2005, ce sont les services marchands qui constituent la branche prioritaire clé, le secteur clé de l'économie, occupant une meilleure place dans la hiérarchie de la demande (1,83) tout comme dans celle de l'offre (1,86) voir tableau 10, l'inverse de la matrice de Leontief.

TABLEAU 10. MATRICE DES COEFFICIENTS DE LEONTIEF

Agriculture

1,03

0,11

0,04

0,03

1,21

 
 
 
 
 
 

Industrie

0,1

1,18

0,42

0,3

2

Agriculture Industrie

Service march

Serv Non March TOTAL

Service

 

0,05

0,1

1,37

0,34

1,86

March

 
 
 
 
 

Serv non march

0

0

0

1

1

TOTAL 1,18 1,39 1,83 1,67 ,07

Source : nos calculs à partir du logiciel IOW

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984