L'état haà¯tien et la répression des actes de violence populaire contre les biens privés immobiliers( Télécharger le fichier original )par Pierre Eudras DELVA Université Publique du Sud Aux Cayes (UPSAC) - Licence 2005 |
1.3.2 Implication socio-juridiqueLes conséquences sociales issues des actes de destructions ont renforcé le mépris et l'exclusion sociale. Puisque ce sont les foules qui ont procédé à l'accomplissement des actes de violence, les sujets de la couche défavorisée26(*) sont perçus comme des voyous, des criminels. Et ils ne sont bons qu'à être soudoyés pour accomplir les basses oeuvres. Bien plus, les actes de violence perpétrés par les foules contre les biens ont produit deux effets juridiques : Inapplication de la loi pénale car les vrais bourreaux ne sont pas toujours appréhendés, la non-répression des foules dans l'accomplissement des actes de violences. Donc, cela montre clairement que l'Etat haïtien se trouve dans un état de faiblesse et il ne peut se porter garant de la sauvegarde des biens. Puisque cette situation de brigandage semble endémique, faut-il croire que les lois haïtiennes n'ont pas cherché à l'endiguer ? Le prochain chapitre se chargera de répondre à cette question. * 26 IFES / VOV, La violence organisée et ses conséquences, p.88. |
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