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Les systèmes fourragers des zones montagneuses: contraintes et intérêts des fabacées dans la fixation des sols et l'accroissement des ressources herbagères des petites exploitations

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par Slim Slim
Institut national agronomique de Tunisie - Docteur en sciences agronomiques 2012
  

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2. Système fourrager à base de sulla

2.1. Caractérisation spectrale de la culture du sulla

2.1.1. Spectres de réflectance de l'évolution de la culture du sulla

La figure 37 décrit l'évolution du spectre de réflectance d'une culture de sulla au cours du temps. Au semis, le spectre observé est celui du sol. Le spectre se présente sous une forme monotone avec une très légère convexité plate dans le visible (500-600nm) avec un sommet à 19% de réflectance. Ce spectre se stabilise à partir de 900nm à une réflectance de 34%. Lorsque la végétation se développe, la réflectance du couvert diminue dans le visible alors qu'elle augmente dans le proche infrarouge.

70

reflectance (%)

60

50

40

30

20

10

0

400 500 600 700 800 900

longueur d'onde (nm)

100

90

80

pleine floraison du Sulla début floraison du sulla sulla verdure : stade végétatif sol nu : Sulla en levée

Figure 37. Evolution du spectre de réflectance d'un couvert de sulla selon les stades biologiques.

On peut noter que l'amplitude des spectres augmente avec l'avancement des stades de développement de la plante, avec un léger intervalle dans le visible de 2 à 3% pour s'élargir jusqu'à 27% dans le proche infrarouge.

On peut dire que la signature spectrale d'un couvert de sulla varie selon les stades de développement de la plante et probablement liée aux transformations internes de la structure cellulaire de ses organes.

Il existe de nombreux facteurs perturbateurs des spectres de réflectance. Ces facteurs peuvent intervenir et introduire une variabilité supplémentaire. Il s'agit de:

-

facteurs externes: la dimension de la surface visée, la hauteur du soleil, la nébulosité, ée ; et

la vitesse du vent et l'angle zénithal de vis

-

facteurs propres au couvert: l'orientation des rangs de culture, les propriétés optiques du sol, et des feuilles et la structure géométrique du couvert végétal.

2. 1.2. Spectres de réflectance du sulla et des cultures témoins

Dans le domaine du

visible de 400 à 700nm, les deux cultures présentent des faibles pourcentages de réflectance se trouvant entre 1 et 10 %, cependant la jachère non travaillée présente un taux de réflectance de l'ordre de 25%.

Figure 38. Spectres de réflectance d'une culture de sulla, blé dur et d'une jachère non travaillée.

La figure 38

caractérise les spectres de réflectance d'une culture de sulla en pleine floraison en comparaison avec une culture de blé dur au stade épiaison et d'une jachère non travaillée. Les spectres de blé dur présentent deux bandes d'absorption dans le bleu et le

-

rouge, avec un maximum de réflectance dans le jaune vert (550 nm). Alors que le sulla se distingue par un maximum de réflectance dans l'orange-

rouge à 625 nm, probablement liée à

e (700 à 950nm),

la couleur rouge distinctive des fleurs. Dans le domaine du proche infraroug

les différentes cultures présentent de forts plateaux de réflectance mais qui diffèrent d'amplitude. Le sulla présente un maximum de 75% de réflectance, alors que le blé dur présente une valeur plus faible de 47%.

Cette différence de niveaux des plateaux de réflectance dans le proche infrarouge dépend de la structure anatomique interne des feuilles (Guyot, 1989). Dans le domaine du visible de 400 à 700 nm, les feuilles et les fleurs du sulla avaient une faible réflectance (10% maximum) et une très faible transmittance. La majeure partie du rayonnement solaire est absorbée par les pigments foliaires (chlorophylles, carotène, xanthophylle, anthocyanes) (Guyot, 1989). Principalement les chlorophylles et la carotène possèdent trois bandes d'absorption dans les violet, bleu et jaune. Cela se traduit par des maximums de réflectance dans le jaune-vert à 550nm et orange-rouge à 635nm (caractéristique de la couleur des fleurs), respectivement 9,63 et 9,58%. Dans le domaine du proche infrarouge (700 à 950 nm), les pigments foliaires ainsi que la cellulose qui constitue les parois cellulaires sont transparents et n'interviennent plus sur le comportement spectral (Guyot, 1989). La quantité de rayonnement absorbée par les feuilles a été très faible (= 10%). Le rayonnement reçu est soit réfléchi soit transmis. La réflectance passe de quelques % à près de 75% en passant du rouge de visible au proche infrarouge. Elle est d'autant plus élevée que les tissus sont constitués de cellule aux formes irrégulières et au contenu hétérogène et du grand nombre d'assises cellulaires (Bariou et al., 1985).

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