WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La souveraineté de la RDC pendant la troisième République

( Télécharger le fichier original )
par Jimmy NKOBOY NTOMBE
Université nationale pédagogique - Licencié en relations internationales 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II.4. République Démocratique du Congo

II.4.1. Présentation

République démocratique du Congo, anciennement république du Zaïre, pays d'Afrique centrale, partageant ses frontières avec la république du Congo à l'ouest, la République centrafricaine et le Soudan au nord, l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie à l'est, la Zambie et l'Angola au sud. La République démocratique du Congo s'étend sur une superficie de 2 345.000 km2. Sa capitale est Kinshasa. (14(*))

II.4.2. Historique

L'historique du Congo moderne commence par la pénétration européenne au 19e Siècle laquelle constitue un prélude à l'occupation colonial belge. Celle - ci s'est exercée d'abord sous l'absolutisme de Léopold II avant d'être renié par le Belge elle - même.

Ce système d'exploitation et de coercition sera constaté puis remis en cause par le congolais. Cependant, les institutions créées par les colonisateurs vont former les cadres nouveaux de la politique au Congo.

Cet historique portera sur l'E.I.C en passant par la Belgique, sur les deux République précédentes et sur une partie de la troisième République.

II.4.2.1. l'Etat indépendant du Congo

L'EIC a vu le jour lorsque Léopold II s'intéressa au Congo à la suite des explorations de Livingstone et de Stanley. Les explorations ont décrit les ravages de la traite négrière au centre de l'Afrique, mais également les richesses en caoutchouc et en ivoire de cette partie du continent. Pour concrétiser ses ambitions, Léopold II réunit la conférence Internationale de Géographie à Bruxelles en Septembre 1876 au cours de laquelle il sera décidé de créer l'Association Internationale pour l'exploitation et la civilisation de l'Afrique (AIA) en sigle dont le roi est nommé président (15(*)).

Léopold II crée ensuite une société privée le comité d'études du haut Congo (CEHC) qu'il transforme en AIC afin de faire l'amalgame avec l'A.I.A.

Le comité engage Stanley qu'il envoie secrètement au Congo signer des traités avec des chefs indigènes et fonder des postes. Ces traités et ces postes vont servir de base aux revendications du territoire Congolais et à la reconnaissance Internationale de l'A.I.C comme Etat.

Le revendication poussent les pays qui s'intéressaient au Congo à organiser la conférence de Berlin du 15 Novembre 1884 au 26 février 1985, le Congrès de Berlin reconnaît officiellement sa souveraineté sur « l'Etat indépendant du Congo » (actuelle République Démocratique du Congo) qu'il lègue a son Pays(16(*))

II.4.2.2. Annexion par la Belgique

Contrairement à l'histoire coloniale traditionnelle, la colonisation belge au Congo ne fut ni souhaitée ni recherchée par les congolais. Elle s'imposa par des conquêtes militaires sur les autochtones et les concurrents arabes. Une fois l'occupation devenues réelle, Léopold II va inclut en place un régime de domination et d'exploitation qui fait du Congo patrimoine. Suite aux abus résultent de ce régime, le roi est obligé de céder ses possessions à la Belgique contre son gré. Les Belges ont poursuivi l'oeuvre de Léopold II tout en éliminant les abus les plus criants. Ils ont mis en place un système qu'eux -mêmes ont appelé paternaliste et qui consistait à prendre en charge le noir au plan social et économique sans lui laisser aucun droit politique. (17(*))

Suite à ce système d'exploitation économique et de domination politique. Ce qui poussa aux belges de véritable guerre de conquête pour s'emparer de nouveau du Congo. Il y a eu de guerre contre les arabes et leurs alliés et les guerres contre les autochtones. L'unité du Congo était bafoué par un système de la discrimination raciale (le régime indigénat) institué au nom de l'administration indirecte «  soumettait » le noir à un traitement dégradant en matière judiciaire et Administrative.

Ce régime a engendrée deux sociétés antagonistes, la société blanche privilégiée et la société noire opprimé, en vivant de plus en plus dans le désarroi. Le monde paysan connaît l'exode rural pour faire les corvées et les travaux obligatoires, les citations sont frappés par le parasitisme certain, tandis que l'élite demeure insatisfaite dans sa recherche à intégrer la société des évolués. Ainsi se forment les germes des révoltes et des revendications qui vont aboutir à l'indépendance et la souveraineté des autochtones.

II.4.2.3. l'Indépendance et souveraineté des autochtones

L`éveil du nationalisme congolais, pousse a ce dernier de chercher le pouvoir reconnu à l'Etat, qui implique, l'exclusivité de sa compétence sur le territoire nationale et son indépendance dans l'ordre international ou il est illimité que par ses propres engagement. (18(*))

Les belges vont se lancer dans la décolonisation avec une rapidité d'autant plus de consentante qu'ils ont été lents à réagir.

La crise congolaise a posée, même pour les observateurs les avertis un nombre considérable de questions et problème auxquels il est fort difficile de répondre. Personne, en effet, mêmes parmi ceux qui prédisaient une crise grave au Congo, n'avait prévu le déclenchement des événements tel qu'il s'est produit, ni le cours est forte devant tant de faits et de comportements surprenant, posant autant d'énigmes, de répondre en imaginant des complots et le jeu de machiavélique de certaines puissances politique ou financières toutes puissantes tant dans l'opinion congolais que belge et international, l'année 1960 au Congo fut par Excellence une année de complots. Plus tard, la Belgique fut accusée d'avoir accordé l'indépendance politique dans la hâte parce que le Congo commençait à lui coûter trop cher.

L'indépendance du Congo telle qu'elle fut revendiquée et cédée le 30 juin 1960 était un malentendu, mais un malentendu inévitable. Tout au plus pouvait - on espérer que les nouvelles structures politiques allaient permettre à un pouvoir congolais de réaliser la décolonisation par étapes et par secteurs que l'Administration belge avait été incapable de concevoir.

En mais 1960, les élections donnent la victoire au MNC de Lumumba, qui cède cependant la présidence à Kas-Vubu, après la proclamation de l'indépendance à Léopoldville, suite au débat soulevé pendant le déroulement des travaux de la Table ronde Belgo - Congolaise sur le domaine électoral. La condition d'éligibilité prévue par la commission ad.hoc était ainsi conçue que M. Lumumba eut été dans l'impossibilité de se faire élire, compte tenu de ses condamnations passées, en séance Publique. (19(*))

L'indépendance du Congo fut la plus raide qu'une colonie ait acquise et suivi d'une crise qui a faillit emporter le jeune Etat depuis lors, l'histoire du Congo est formée de crises suivis des tentatives de solutions mais des solutions souvent avortés.(20(*))

Dès cette date la 1er République a été caractérisée en deux périodes : la période des sécessions et des Rébellion une période dans laquelle l'Etat ne répondait pas aux critères d'un Etat souverain ou toute les mondes faisait la loi.

Les partis exclus de gouvernement ont été les auteurs des troubles et les forces armées congolaises se sont révoltées. La population interprète l'intervention des belges comme une tentative de retour de la puissance coloniale. S'ensuivent des actes de violences contre les européens, à Léopold ville.

Le désordre s'accroît lorsque en juillet, Moïse Tshombé proclame l'indépendance de la province du Katanga avec l'appui de l'Union minière et demande l'aide militaire belge, le 8 Août, Kalonji Proclame, à son tour la sécession du sud Kasaï.

Avec l'arrestation de Lumumba, le Congo était encore de nouveau en difficulté, un autre gouvernement est installé par Joseph Iléo comme premier Ministre du Congo. Il faut noter que le pays était occupé et dirigé par trois gouvernements différents dont le premier celui du pays par Joseph Iléo, le deuxième par Antoine GIZENGA dans la province Orientale et le troisième par Moïse Tshombé au Katanga. Il faut aussi noter que ce partage au Congo tricéphales représentait seulement le gouvernement territorial hérité de la colonisation. La souveraineté ainsi partagée, pose problème. Malgré les dites élections, la souveraineté n'avait jamais été respectée durant cette période allant de 1960 à 1964. Ce qui a occasionné le coup d'Etat de joseph MOBUTU en 1965.

* (14 ) Microsoft encarté 2004

* (15 ) Prof. TSHISUNGU.Edward L., Note de cours d'Histoire Politique et Administrative du Congo, G1 UPN 2005-2006, P.2

* (16) Microsoft Encarta 2004. Op.cit

* (17 ) TSHISUNGU, Edouard,L., Op.cit, UPN 2005-2006, P.10

* (18 ) Petit Larousse Grand format éd. 2002, P. 955

* (19 ) Les textes produits sont rigoureusement fidèle.

* (20 ) Prof. TSHISUNGU. Edourd,L. op .cit. UPN 2005-2006 P. 45.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle