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La souveraineté de la RDC pendant la troisième République

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par Jimmy NKOBOY NTOMBE
Université nationale pédagogique - Licencié en relations internationales 2009
  

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II.5. La deuxième République

Cette période a connu joseph Désiré Mobutu et Laurent désiré Kabila comme dirigeants.

II.5.1 Prise de pouvoir de Mobutu.

Le régime de Mobutu est basé sur l'autorité et le nationalisme, qui sont les secrets de sa longévité. D'entrée, Mobutu se présente comme le libérateur des Noirs, en nationalisant les mines (1966) et déboulonnant les statues coloniales dans la capitale rebaptisée Kinshasa la même année. Les Congolais qui viennent de sortir de l'époque coloniale sont alors très sensibles à cette propagande. Mobutu rebaptise Léopoldville en Kinshasa et amorce sa célèbre politique d'authenticité africaine. Le sixième anniversaire de l'indépendance il organise un défilé qui montre l'histoire du pays, et le Belge infligeant la chicotte comme indécrottable raciste. Mobutu fera aussi piller et renvoyer l'ambassade de la Belgique. Cependant tout ceci se faisait avec la complicité du pouvoir belge. En effet, dans un Congo avec une poignée d'universitaires tous les ministres congolais ont leurs conseillers belges, l'armée nationale est encadrée par des officiers belges. L'enseignement universitaire, secondaire ou même primaire ne saurait fonctionner sans le personnel belge. Mobutu se voit personnellement comme un monarque noir après Léopold II. Des journalistes ont remarqué comment le jeune chef de l'État essayait de ressembler au roi Baudouin à ses débuts. Tout le plan de Mobutu est là, diriger un État énorme en monarque absolu et mourir en milliardaire. (21(*))

Mobutu fonde le Mouvement populaire pour la révolution (MPR), dorénavant parti unique, puis fait approuver par référendum une constitution de type présidentiel (juin 1967). Il va gouverner autoritairement en s'appuyant sur sa garde présidentielle. En 1971, Mobutu lance une campagne pour un « retour à l'authenticité africaine », les personnes, les régions, le fleuve et les villes retrouvant des noms africains. Ainsi, le Congo est rebaptisé Zaïre en 1971. Cependant, la corruption et la mauvaise gestion entraînent le pays dans un cycle de dégradation économique. En 1977 et 1978, les pays occidentaux apportent leur soutien à Mobutu dans les deux guerres du Shaba (nouvelle dénomination du Katanga). En 1982, Mobutu devient maréchal.

Depuis le début des années quatre-vingt-dix, l'opposition politique, jusqu'alors affaiblie par des divisions internes, s'est renforcée, et les pays occidentaux ont fait pression sur Mobutu, en bloquant ses avoirs personnels à l'étranger, pour l'instauration du multipartisme. En avril 1990, Mobutu annonce l'abandon du système de parti unique. L'année suivante, soixante partis sont officiellement reconnus et une conférence nationale est organisée pour doter le pays de nouvelles institutions. Depuis juin 1994, un régime transitoire établit un partage du pouvoir entre le président et un Haut Conseil de la République. Jusqu'en 1995, cependant, la démocratisation s'est accompagnée d'émeutes, sévèrement réprimées (plus de 500 étudiants sont tués par la garde présidentielle en 1995), et de mutineries. En 1993, plusieurs milliers de ressortissants étrangers sont évacués de Kinshasa à la suite d'une mutinerie de l'armée et des incidents au cours desquels l'ambassadeur de France, Philippe Bernard, trouve la mort. Isolé diplomatiquement pour avoir, notamment écarté autoritairement le Premier ministre radical Tshisekedi, Mobutu a retrouvé en 1995 sa place dans les conférences internationales. Mais la situation zaïroise demeure précaire jusqu'en 1997, date à laquelle Mobutu est renversé par Laurent-Désiré Kabila. Depuis cette date, son successeur écrit une nouvelle page de l'histoire de ce pays qui a vu disparaître en 1997, celui qui l'a dirigé pendant plus de trente ans.

Le régime de Mobutu `est un régime qui ne faisait que violé la souveraineté de l'Etat par de tuerie et violation de la loi.

En octobre 1996, dans l'est du Zaïre, les membres de la minorité Tutsi du Congo connus sous le nom de Banyamulenge, se rebellent contre les projets d'extension des cultures aux dépend de leurs pâturages. Kabila réalise l'union entre ces rebelles et des opposants au régime du maréchal Mobutu, au pouvoir depuis 1965, et devient le leader de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre (AFDL). Il bénéficie du soutien de l'Ouganda, du Rwanda, de l'Angola, du Burundi et de la Zambie. La confiance que Kabila peut avoir dans le président ougandais Museveni et le dirigeant rwandais Paul Kagamé est alors déterminante. Après la capture de Kisangani grâce aux troupes angolaises, la marche de Kabila sur Kinshasa, la capitale, et l'éviction de Mobutu en mai 1997 sont saluées par des explosions de joie. Rejetant le nom de « Zaïre », il renomme le pays République démocratique du Congo, nom qu'il portait à l'époque de Lumumba, et se proclame président.

Mais la popularité de Kabila s'évanouit rapidement. Les opposants menés par Étienne Tshisekedi, qui a longtemps lutté contre Mobutu, l'accusent de n'être qu'un pantin dirigé par le Rwanda et l'Ouganda. Kabila refuse de nommer Tshisekedi Premier ministre et promet la tenue d'un référendum constitutionnel au plus tard en décembre 1998 et celle d'élections en avril 1999. Il est, de plus, accusé de faire obstruction aux enquêtes diligentées par les Nations unies sur les massacres de près de 200 000 Hutu dont sont soupçonnées les troupes de l'AFDL dominées par les Tutsi. En août 1998, Kabila demande à ses alliés rwandais et ougandais de repartir. Ils refusent et s'allient avec des opposants à Kabila et d'anciens alliés de Mobutu, puis s'emparent de la province du Kivu avec l'aide des Rwandais et des Ougandais, et menacent Kinshasa. Kabila fait alors jouer ses amitiés révolutionnaires auprès des chefs d'États d'Angola, de Namibie et du Zimbabwe, trois pays qui ont des intérêts politiques et économiques dans la région.

En janvier 2001, Kabila est assassiné à Kinshasa dans des circonstances mal élucidées. Au lendemain de ses obsèques, son fils, Joseph Kabila, est investi président de la République par le Parlement provisoire réuni en session extraordinaire. Et il dote le pays d'une constitution qui conduira la troisième République et il organise les élections en 2006.

* (21 ) www. Wikipedia. com

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