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Impact de la crise financière internationale sur l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)

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par Habou ISSA
Université Sidi Mohamed Ben Abdallah Fès Maroc - Licence en sciences économiques et gestion 2009
  

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Conclusion générale

Pour de nombreux pays de la planète, la crise de subprime s'ajoute à des crises. En effet, à la veille de la crise financière mondiale, le monde avait connu des tensions extrêmes sur les marchés des produits alimentaires de base, de l'énergie et des matières premières minières. De telles tensions, qui affectent particulièrement les pays les plus vulnérables, n'étaient pas dues seulement à la spéculation financière. Elles trouvaient leurs véritables origines, d'une part, dans les déséquilibres entre l'offre et la demande sur ces marchés et, d'autre part, dans les perspectives alarmantes des changements climatiques. Cette particulière situation c'est à dire conjonction crise et climat a enfoncé plus le clou dans la plaie chez états sous développés et dépendant de l'agriculture, en l'occurrence les Pays de l'UEMOA.

Les modes de production peu soucieux de la durabilité de l'environnement et une déconnexion entre sphère réelle et sphère financière induisent les sociétés actuelles dans des cataclysmes. Ainsi, à la sortie de cette crise économique, le monde se trouverait de nouveau confronté aux grandes problématiques, momentanément occultées par la conjoncture actuelle.

En ce qui concerne la sécurité alimentaire, celle-ci est pénalisée par l'impuissance de la communauté internationale à adopter des solutions globales à même de limiter l'insuffisance alimentaire et de stabiliser durablement les prix des denrées de base . Du coté énergétique, la reprise économique ne tarderait pas à remettre à l'ordre du jour, à travers l'envolée des prix du pétrole, soumis par ailleurs à l'instabilité géopolitique des centres de production de pétrole. Ce qui conduirait à la baisse des productions par manque d'énergie.

La crise actuelle remet ainsi à l'ordre du jour l'urgence d'un nouveau mode de production et de consommation, apte à prendre en charge les problèmes environnementaux. Cette idée témoigne les appels de plus en plus fréquents pour une croissance verte. C'est alors dans ce sens que les autorités des pays de l'UEMOA ne cessent d'oeuvrer pour la réussite de cette autosuffisance alimentaire et énergétique.

La période qui s'annonce pourrait connaître un retour de l'inflation. En effet, les grandes économies, qui enregistrent aujourd'hui des déficits budgétaires importants pour financer leurs plans de relance et d'assainissement bancaire, seraient amenées dès la fin de cette année (2010) à augmenter les impôts ou à se financer auprès des banques centrales par de la création monétaire. Cela pourrait alimenter la spirale inflationniste au sortir de

la crise actuelle d'autant plus que les banques centrales ont drastiquement réduit leur taux d'intérêt afin de relancer le crédit. De plus, la chute des marchés boursier européen (dû aux problèmes de la finance publique en Grèce) peut se traduire par une crise et infecterait directement les pays sous développés en particulier ceux de la zone qui sont pas encore sorti de conséquences de subprime.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault