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Impact de la crise financière internationale sur l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)

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par Habou ISSA
Université Sidi Mohamed Ben Abdallah Fès Maroc - Licence en sciences économiques et gestion 2009
  

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II.Les politiques préventives

1) Politiques structurelles

a) Mesures d'ordre macroéconomique

La dégradation de l'équilibre macroéconomique engendrée par les séries des crises  énergétique, financière puis économique oblige les pays membres de l'UEMOA à prendre des mesures adéquates. Pour cette fin, les Etats doivent mettre en oeuvre des moyens nécessaires afin de sortir du joug actuel et de permettre un changement profond et durable de la structure de l'économie toute entière. Les politiques économiques déjà engagées par les États pour relancer la croissance et la réduction de la pauvreté sont un ensemble d'initiative salutaire. En plus il s'en suit d'une mobilisation de ressources additionnelles pour le financement de ces politiques, face aux contraintes financières découlant de la crise.

Ayant identifié les canaux de transmission les Etats ont défini un certain nombre des mesures. Pour les risques au niveau communautaire, à savoir la baisse d'activité au niveau du secteur privé, le ralentissement de la croissance du

PIB, l'aggravation des déficits budgétaires et la dégradation de la situation de l'emploi, les Autorités ont convenu d'un Conseil des Ministres extraordinaire à Abidjan. Ainsi, en vue d'atténuer les effets néfastes de la crise et d'assurer la relance des économies de l'Union, le Conseil a été consacré exclusivement à l'examen de la situation des arriérés de paiement intérieur compte tenu de leur niveau élevé et de ses conséquences sur l'activité économique et le système bancaire de l'Union. Les Ministres ont identifié des ressources financières d'un montant global de 900 milliards FCFA représentant le 2/3 du stock des arriérés intérieurs. Cette initiative vient en complément des mesures prises pour la préservation et de la stabilisation du système de protection. Un Comité de veille de l'impact de la crise a été institué. En outre, les Gouvernements ont adopté des mesures de court, moyen et long termes.

Les mesures de court terme,

Ces mesures sont ciblées et ont porté sur :

· l'accélération du paiement des créances des entreprises privées sur l'Etat afin de leur permettre d'honorer leurs engagements vis-à-vis des banques ;

· la mise en place d'un plan d'apurement des arriérés intérieurs ;

· le respect par l'Etat des échéances de paiement de ses titres arrivés à maturité ;

· la prudence dans le recours par l'Etat, aux mécanismes du marché financier pour financer son déficit, afin d'éviter les effets d'éviction ;

· la nécessité de maintenir les dépenses d'investissement productif tout en préservant les dépenses sociales ;

· la poursuite des efforts de recouvrement de ressources intérieures.

Les mesures à moyen et long terme,

En ce qui concerne ces dernières, elles ont un caractère structurel et visent à améliorer la compétitivité des économies de l'Union. A ce titre, on peut citer :

· les efforts en faveur du secteur de l'énergie électrique ;

· la sécurisation foncière ;

· l'amélioration du climat des affaires ;

· une meilleure organisation du secteur agricole reposant davantage sur le secteur privé.

En plus de ces mesures, on peut ajouter celles spécifiques à certains Etats membres, tels le suivi des transferts des migrants et des entrées de touristes au

Mali, les mesures en faveur de la réexportation au Bénin, une loi de finances rectificatives au Sénégal, programme spécial au Niger.

Les Etats membres ayant conscience que toutes ces mesures ne suffiraient pas à redresser durablement la situation économique. Ils se sont alors mis à l'émeute internationale. En outre, les Etats de l'Union comptent bénéficier le plus rapidement possible de l'appui financier des partenaires au développement, notamment dans le cadre des mécanismes rénovés récemment en vue d'atténuer l'impact de la crise économique mondiale sur les économies des pays pauvres.

b) Action de BCEAO

Les institutions monétaires et financières de cette zone n'étaient pas en reste pour cette politique d'atténuation des effets de la crise. En effet, d'après DACOURY TABLEY Gouverneur de la BCEAO les actions de son institution ont porté sur :

· l'accroissement du niveau de liquidités offertes au système bancaire de l'Union par une augmentation des montants injectés à travers le guichet du marché monétaire à une semaine. Les volumes mis en adjudication sur ce compartiment sont passés de 100 milliards FCFA en septembre 2008 à 220 milliards en mars 2009 ;

· l'ouverture depuis mars 2009 d'un guichet à un mois sur le marché monétaire pour permettre aux banques de faire face à leurs besoins structurels. Les adjudications sur ce guichet se font à taux fixe, ce qui implique une offre illimitée de monnaie centrale, reflétant ainsi la volonté de la BCEAO de satisfaire le maximum de besoins en ressources exprimés par les établissements de crédit ;

· la réduction de 50 points de base, à compter du 16 juin 2009, des taux d'intérêt directeurs de la BCEAO, de façon à offrir de la monnaie centrale à un faible coût pour les banques commerciales, à charge pour celles-ci de répercuter cette baisse sur le coût du crédit accordé à leur clientèle. Ainsi, le taux de pension a été ramené de 4,75% à 4,25% et le taux minimum de souscription sur le guichet des appels d'offres de 3,75% à 3,25%. Le taux fixe des adjudications à un mois est fixé à 3,65% contre 4,15% auparavant ;

· la baisse des taux de réserves obligatoires ; cet allègement des coefficients de réserves obligatoires vise l'augmentation de la capacité d'offre de crédits, en libérant des ressources de trésorerie supplémentaires pour les banques.

L'institut d'émission a également accepté de mettre à la disposition des Etats, des ressources financières d'un montant de 450 milliards de francs CFA, environ, à la suite de la mesure d'allocation générale de Droits de Tirage Spéciaux prise par le FMI pour permettre aux Etats de faire face aux difficultés de paiements extérieurs engendrées par la crise. Ces ressources ont été accordées à des conditions très favorables, en vue du règlement des arriérés de paiement intérieurs. Outre ces actions, la banque des banques crée des conditions aux autres institutions monétaires et financières de la sous région en vue d'un soutien et financement des activités informelles et petits métiers. Cette action est en tout cas appréciable car presque la quasi population en particulier rurale génère son revenu de telles activités.

2) Politique industrielle et agricole

a) Politique industrielle

Les pays de l'UEMOA sont faiblement industrialisés. Imputable principalement dans l'étroitesse du marché local, manque d'infrastructure et pénurie énergétique ; la faible industrialisation de cette zone est aussi victime d'un monde en profonde mutation. En effet, les nouvelles technologies de l'information et de la communication mettent également à l'épreuve la production industrielle de l'Union aux outils archaïques (capital productif). La majeure partie de la croissance économique de cette zone est essentiellement tirée de la production agricole et de l'industrie extractive, qui sont soumises à des aléas importants. La production agricole est, par exemple, principalement tributaire de la pluviométrie, que nous ne maîtrisons pas. Ce qui induit des incertitudes et des fluctuations de grande ampleur sur l'activité économique. L'accentuation des difficultés dans le groupe en matière de nourriture et de finances publiques a montré que le défi est de taille. La consolidation de la base productive, à travers notamment la réalisation d'investissements visant à moderniser les outils de production et le développement d'industries à forte valeur ajoutée demeure, en outre, un axe de politique économique majeur.

Les économies de l'UEMOA ont également intérêt d'en saisir et tirer le meilleur parti des opportunités offertes par le contexte de reprise économique et de redéfinition des contours d'une nouvelle architecture financière mondiale. Pour cela on doit définir des nouvelles stratégies d'attrait d'investissement étranger vers l'Union. Elles devraient, en outre, s'accompagner d'une diversification accrue des secteurs bénéficiaires qui, jusque-là, ont essentiellement concerné les mines et les télécommunications. Ainsi comme le capital humain s'affirme le critère clé de compétitivité et de décision des investisseurs. C'est donc la responsabilité à tous, Autorités publiques, formateurs et apprenants de mettre en oeuvre tous les efforts pour garantir un système d'enseignement de haute qualité. L'amélioration des infrastructures devant être mise en place afin d'accroître le tissu industriel de l'Union. Cela va augmenter les économies d'échelles et donc la taille du marché de la zone. Joseph STGLIZ estime que l'Afrique doit profiter de la montée du marché asiatique et orienter sa stratégie afin de profiter de la nouvelle géographie économique mondiale. Elle doit donc définir de nouvelles politiques d'apprentissage industrielles, technologiques et agricoles dans le cadre d'une diversification sectorielle effective des ses économies. Les pays africains doivent aussi gérer leurs ressources naturelles d'une manière transparente et investir les richesses du sous-sol sur le sol. D'autre part, une sortie rapide de crise en Afrique implique plus que jamais une réhabilitation du rôle de l'Etat promoteur. Ce rôle est déjà remarquable sur le plan macroéconomique, mais il doit se poursuivre par la création des banques d'Etat susceptibles de financer certaines infrastructures.

Les investissements nécessaires dans les domaines des énergies propres et de l'efficacité énergétique sont estimés à 100 milliards $ par an pour le monde entier. A cela s'ajoute le marché mondial du carbone estimé à 150 milliards $ en 2009. La Banque mondiale estime le potentiel des projets en énergie propre en Afrique à 3200, soit des réductions d'émission potentielles de 740 millions de tCO2. Ainsi quelques pays membre de l'union peuvent bénéficier de cette donne du fait de leurs potentialités naturelles (par exemple la forêt de Casamance au Sénégal). Vu que le développement industriel s'affirme comme une nécessité, les pays membres de l'UEMOA accroissent leurs relations avec les pays émergents qui construisent des nombreux barrages électriques et hydrauliques. Ainsi cette nouvelle donne permettra à la longue l'industrialisation de la zone et son indépendance énergétique.

b) Politique agricole

L'agriculture pôle de développement, a depuis le 18ème siècle constitué l'un des sujets d'études des intellectuels. En effet, observant une tendance au déclin du système agricole, François QUESNAY (fondateur de la physiocratie, un système de pensé en faveur de l'agriculture) a avancé des idées montrant l'importance et la place qu'occupe l'agriculture dans le système économique. Il énonça dans ses démonstrations que seule l'agriculture est capable de s'autosuffir et satisfaire les autres secteurs de l'économie. Dans son tableau économique, il a montré que tous les autres secteurs de l'économie sont stériles, exception faite de l'agriculture. Il formalisa la nécessité au Gouvernement d'apporter un soutien massif à l'agriculture pour contrer la détérioration de la situation des paysans.

Les approches modernes accordent quatre rôles à l'agriculture. D'abord l'agriculture fournit l'alimentation convenable à la population, elle produit des matières premières utilisées dans l'industrie et contribue grâce à des coûts de main d'oeuvre faibles à dégager un surplus. Ensuite sur le marché, le secteur est à l'origine de la demande de produits industriels et services que produit la nouvelle technologie. Puis cette demande en produit technologique va contribuer à l'amélioration continue de la productivité et en même temps fournir de la main d'oeuvre aux autres secteurs. Le quatrième rôle est celui des devises, car à la suite des exportations, cela va accroître le solde extérieur (excédent commerciale).

Dans leur traité, les Pays membres de l'UEMOA ont définit un ensemble caractéristiques relatif à l'agriculture dites politique agricole commune (PAC). Ayant conscience de l'interdépendance de tous les secteurs de l'économie, les responsable de l'UEMOA oeuvrent pour harmoniser un décollage quasi-total de tous les secteurs et branche de leur économie. En plus dans cette zone ou le secteur agricole contribue pour environ 60 % de la main d'oeuvre totale, 20 % des exportations totales, 17 % du PIB et 80% des besoins alimentaires des populations, il est évident qu'une attention particulière lui soit portée. Ainsi comme une croissance durable ne dépend pas d'une désarticulation ou d'un dualisme des structures économique, ses responsables visent un accroissement parallèle de l'industrie et de l'agriculture. Cela permettra alors d'atteindre :

· une autosuffisance alimentaire et luter contre les crises répétitives au sein des pays membres de l'Union ;

· fournir la base réelle à l'industrie localement adaptée et

· lutter contre la pauvreté.

D'un autre coté, des organismes particuliers tels que le comité permanent inter Etat de lutte contre la sécheresse au sahel (CILSS) oeuvre dans la réussite de l'autosuffisance alimentaire en jouant le rôle de conseiller dans la gestion de l'environnement dans tous ses Pays membres qui sont pratiquement ceux de l'UEMOA.

3) Politique du développement communautaire

La notion de développement est complexe, mais presque toutes les définitions actuelles s'articulent sur l'objectif de réduction de la pauvreté.  Un tel objectif présuppose une vision à long terme des intérêts des populations démunies. L'hypothèse qui fonde cette approche est que le développement se fera dans l'intérêt de l'ensemble de l'humanité. Pour beaucoup d'acteurs en développement international, ce genre d'approche est un minimum, car, au-delà de l'objectif de réduction de la pauvreté, ils considèrent comme incontournable la nécessité de transformer les rapports politiques et économiques internationaux [Afrique qui se refait]. Les experts de l'économie internationale prétendent que les accords commerciaux internationaux incitent à une standardisation des techniques de production. Cela a sans doute des effets

sur l'économie africaine faiblement industrialisée et devant courir plus vite que possible vers une uniformisation de son mode de production. Les gaps des mutations technologiques découragent certains Etats africains qui doutent de leur capacité à réaliser le développement respectable. A cette préoccupation nous allons énoncer quelques unes des nouvelles approches du développement.

a) Les théories modernes du développement

Les nouvelles approches du développement sont apparues après l'échec du programme d'ajustement structurel ou politique d'ajustement structurelle (P.A.S) qui elle-même est née quand les théories traditionnelles n'ont pas su proposer des solutions adéquates pour réduire l'écart du développement. Le PAS consiste en un désintéressement de l'Etat dans la vie économique. En effet cette politique vise d'une part, une gamme privatisation des services et entreprises publiques en vue d'une meilleure allocation des ressources. Ceci étant dû que l'Etat n'arrive pas à assurer la régulation du marché ; il s'impose alors un libéralisme économique garantissant le libre jeu des initiatives individuelles. Et d'autre part elle permettra à l'Etat sous développé de pouvoir financer ses dettes. De notre point de vue, cette politique s'est écroulée puisqu'elle ne vise pas l'intérêt des Pays sous développés. On peut alors déduire cet échec des causes suivantes : 1) cette politique vise à équilibrer l'économie mondiale c'est-à-dire qu'il ait pratiquement les mêmes normes du marché dans le monde. Cela simplifie les lourdes démarches aux entreprises occidentales souhaitant s'implanter à l'extérieur. 2) ce point peut être facilement compris si on empreinte le terme fiscal de « saisi de bien » ; il implique qu'un contribuable qui ne paie pas son impôt, l'inspecteur des impôts a le droit de vendre ses biens et enlever la part qui revient à l'Etat (il faut surtout noter que la PAS a été imposé par la banque mondiale et que celle-ci est la plus grande institution qui finance les Etats). Par privatisation des services de l'Etat, les institutions internationales soutireraient (l'argent + intérêt) qu'elles ont octroyé aux Pays pauvres. Tels sont alors les termes de PAS et non une réduction de la pauvreté. En plus en l'absence de l'Etat ; organe géant en matière d'infrastructure aucun agent économique ne pourrait le remplacer, ce qui implique dégradation progressive de la situation économique (manque d'infrastructure, chômage, pauvreté). Ainsi, les intellectuels rendus compte, se sont mis à la recherche pour trouver d'autres alternatives.

Dans cette vision nouvelle du développement on dénombre un grand nombre de courant à savoir le courant néo-libéral, néo-structuralistes, culturaliste, le courant néo-institutionnaliste... Bien qu'ils aient des spécificités, ces courants partagent un credo commun qui intéresse notre étude. Les néolibéralistes mettent l'accent sur un développement endogène. Ce type de développement dépend d'une vague d'innovation en recherche et développement propre aux populations. Donc l'accroissement de l'éducation et des infrastructures publiques est impérativement nécessaire pour soutenir et satisfaire les besoins du peuple. Les néo-institutionnalistes font intervenir la force des institutions de l'Etat à savoir les ONG, les Administrations publiques, la société civile, l'université, entreprises privées... d'autres courant voient la réduction de pauvreté dans la capacité de l'Etat à faire croître et soutenir la demande de consommation en bien et service. De leur part les culturalistes prétendent que le mal qui maintient les Pays sous développés dans la situation de pauvreté n'est que le méfait de la mondialisation. Ce courant tourne sa pensé sur les spécificités et caractéristiques de chaque peuple selon sa propre culture. Chaque fois qu'il y a groupement humain il y a l'existence d'une culture et donc un système de vie et un modèle de développement propre à ce groupe. Sommairement de tous ces courants, on comprend qu'il s'agit de prise en compte caractéristique propre à chaque Pays, chaque région touchant directement la population pour une meilleure qualité de prestation et service. C'est ce qu'on appelle «  la politique de développement locale ».

b) La concrétisation des théories

Malgré l'écart, les sociétés africaines et les acteurs internationaux miroitent sur la réduction des inégalités pour atteindre un développement plus juste et équitable. Etant un champ de recherche important, le développement a connu ces dernières années des renouveaux particuliers centrant sur les dynamismes locaux. Pour ce faire, les sociétés se sont alors ruées vers une vague reforme décentralisant les tissu économiques. La nécessité d'un aménagement approprié a permit une cohabitation des filières associatives et publiques afin de reconstruire les Etats sociaux. Les gouvernements locaux sont appelés à s'inscrire dans des stratégies régionales notamment la relance de cadrage en déficit tel que l'infrastructure, la bonne gouvernance, l'attractivité des activités économiques nouvelles en provenance de l'extérieur... Cette infrastructure pour éviter des gâchis doit être ciblée ; plutôt que massive et non également sur des projets dont l'intérêt pour la Nation s'inscrit sur le long terme. Quand à la bonne gouvernance elle va de l'encouragement des initiatives à la capacité de chaque individu à participer effectivement à l'élaboration et la réalisation des décisions économiques. On vise en outre une attraction des investissements orientés vers les secteurs les plus en besoin. C'est une approche systémique du développement qui repose sur des initiatives autonomes de la société locale et non pas sur des méthodes et techniques inspirées de l'extérieur.

Etant des Etats dépendant des filières agricoles, un certain nombre de recommandation ont été apportés pour réussir une autosuffisance alimentaire.

Ainsi, l'accélération de politique d'organisation de la production agricole, de produit vivrier, mais aussi le financement des ces activités et le développement communautaire sont autant des objectifs que les Etats doivent miser pour se débarrasser de crises successives qui ravagent particulièrement la population rurale. Les Gouvernement et les collectivités locales doivent poursuivre leurs objectifs sans compromettre l'équilibre environnemental. Selon L. Guigou, « le développement locales est l'expression d'une solidarité d'individus désireux de mettre en valeur leurs ressources humaines, physique et financières. Ces actions ont pour effet de permettre aux populations de satisfaire leurs besoins tout en exerçant un certain contrôle sur leur devenir »

Comme la théorie nous montre que l'homme reste la fin ultime du développement, toutes les sociétés doivent investir dans le domaine éducatif. Conscient qu'aucun développement ne peut se réaliser sans le concours de la jeunesse qui représente plus de 60% de la population, les sociétés de la zone se sont données outre les objectifs de l'alphabétisation, le développement des infrastructures pour atteindre la qualification de la jeunesse. Les écoles se construisent les emplois se créent mais aussi des vagues sensibilisations relatives à la scolarisation et l'insertion des jeunes filles dans le milieu socio professionnel. Les autorités encouragent également les associations et groupes villageois montrant ainsi un intérêt serein donné aux initiatives paysannes surtout pour se rapprocher des objectifs de millénaire définis par les organisations internationales.

Conclusion du chapitre

De ce qui précède, on voit bien que les économies de l'UEMOA, étant tributaire de l'agriculture, faiblement industrialisées, suivent et récoltent les conséquences fâcheuses de pratiques financières à risques définies par les Etats développés. Cependant les autorités de cette dernière ne se croisant pas les bras oeuvrent avec toute leur énergie afin de voir leur zone émergé dans les économies internationales. Elles s'engagent comme on vient de voir à des encouragements des initiatives communautaires pour les développements locaux, politiques industrielles et surtout à la formation des élites capables de travailler pour atteindre les objectifs préalablement définis.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle