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Impact de la crise financière internationale sur l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)

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par Habou ISSA
Université Sidi Mohamed Ben Abdallah Fès Maroc - Licence en sciences économiques et gestion 2009
  

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3) Les conséquences escomptées

a) Conséquences positives

La crise financière internationale a eu des effets positifs sur l'économie du groupe UEMOA. Ainsi comme nous l'avions annoncé plus haut la dépendance de cette zone vis-à-vis de l'économie européenne et du cadre institutionnel régnant ont fait qu'elle n'ait pas été directement infecté et a même profité de la crise. Etant donné que la crise a entraîné une baisse de la valeur sur le marché de change du dollar américain celle-ci a permit une hausse automatique de l'euro ce qui a directement engendré une forte convertibilité du CFA. Or la théorie renseigne qu'une augmentation de la valeur de monnaie fait monter le pouvoir d'achat de la ménagère, ainsi on dégage l'intérêt tiré de cette crise par le ménage africain en particulier de la zone CFA. En outre la hausse des importations américaines a engendré une augmentation de l'exportation des matières premières et autres produits de bases. D'une part, depuis bientôt une décennie, les échanges entre les pays émergents et l'Afrique de l'Ouest connaissent un accroissement notable. Cet état de fait pourrait s'accélérer avec l'approfondissement de la crise dans les pays développés, surtout avec leur aventure d'une tentation protectionniste ou une propension à réduire leurs appuis financiers. D'autre part, les firmes délocalisées s'alimentent en matière auprès de l'Afrique. Cette situation bénéficie beaucoup aux consommateurs de l'Union puisqu'ils vendent leur production (coton, cacao....) dont le revenu leur permet d'acheter moins cher les produits de la Chine et de l'Asie du Sud-Est. Elle va en même temps profiter aux salariés ainsi qu'aux entrepreneurs qui acquièrent à moindre coût les équipements industriels. Globalement on peut dire qu'il s'agit de l'effet positif de la mondialisation qui permet à une Nation de consommer ce qu'elle n'a pas ou ce qu'elle ne peut pas produire.

b) Les effets néfastes

Si alors la zone a récolté au demeurant de la crise financière internationale des conséquences appréciables du point de vue pouvoir d'achat, elle a aussi amassé les effets négatifs les plus néfastes. Le caprice de la nature en matière d'agriculture a aussi une part de responsabilité dans la dégradation de la situation économique de l'union

Selon la Banque mondiale, l'Afrique risque d'être la région la plus durement touchée par la crise financière, avec des effets dramatiques sur la pauvreté. Par exemple, près de 700 000 enfants africains risquent de mourir avant l'âge d'un an, chaque année que durera cette crise. La malnutrition, l'insuffisance des services de santé, d'assainissement, d'accès à l'eau potable, les pertes d'emplois, etc. seront à l'origine d'un tel désastre. Certaines sources disent que l'impact de la crise pourrait se traduire par des pertes d'emplois par la fermeture des entreprises. Ainsi à titre illustratif en Côte d'Ivoire, la production de l'industrie de transformation du bois s'est retrouvée stockée au cours des premiers mois de cette année, faute de commande en provenance de l'extérieur. La situation budgétaire des économies du Groupe prendra la forme d'un affaiblissement des recettes publiques, en liaison avec la diminution de l'assiette fiscale, due aux revenus faibles tirés des cours des matières premières exportées. Le ralentissement drastique des flux d'aides, en raison des contraintes budgétaires dans les pays donateurs continue à perforer la situation économique de l'union. L'impact est d'autant plus important dans la zone qu'une part significative des ressources financières de l'État provient de ces aides. Les tensions de trésorerie publique, déjà perceptibles dans certains États suite aux mesures prises pour faire face aux effets des crises énergétique et alimentaire, pourraient s'aggraver et générer des accumulations d'arriérés de paiement. Les tensions sociales ne sont pas en reste en raison de la situation climatique. De la part de Hamza Ahmadou CISSE directeur de la commission de l'Union les risques majeurs à court et moyen terme pour la plupart des économies du fait de la dépendance à l'agriculture proviennent des variations de conditions climatiques. Celles-ci sont en train de se détériorer en raison de cet autre fléau mondial que constitue la crise environnementale, connue sous le nom de changement climatique, mais qui, en fait, est beaucoup plus vaste, tenant aux modes de vie destructeurs de ressources naturelles qui dominent dans le monde en général et dans les pays développés en particulier. L'aggravation risque de s'accroître à la longue suite à des recours aux emprunts extérieurs, à des conditions moins avantageuses liées à l'assèchement de liquidité au plan international. Ces évolutions laissent craindre des risques d'un ré-endettement des pays du Groupe pour faire face aux besoins importants de financement des infrastructures, pouvant réduire, voire annihiler les acquis récents en matière de viabilité de la dette, en relation avec l'initiative Pays Pauvres Très Endettés (PPTE) et l'Initiative d'Allègement de la Dette Multilatérale (IADM)

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