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Impact de la crise financière internationale sur l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)

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par Habou ISSA
Université Sidi Mohamed Ben Abdallah Fès Maroc - Licence en sciences économiques et gestion 2009
  

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2) Déclenchement

L'éclatement de la bulle Internet fin 2000 marque un nouveau départ vers la crise qui sévit actuellement. En effet, les sociétés qui ont investit dans la nouvelle technologie furent victime de ce boum. Surcotées en raison des attentes trop importantes des marchés financiers, ces entreprises ne peuvent que constater la chute vertigineuse de leur valorisation boursière (devenue bien supérieure, de manière artificielle et virtuelle, à la valeur réelle de leurs actifs). A titre illustratif en janvier 2000, le titre AOL est valorisé à 80 dollars ; il ne vaut plus que 28,85 dollars au début de l'année 2002 et 17,85 dollars en mars 2004. Suite à cette situation, la Fed a ramenée son taux directeur de 6.5% à 3.5%. Le taux directeur varie en sens inverse aux cours des obligations. Ce que est suivit par une vague d'innovation financière.

Sous la pression d'objectifs politiques qui leur étaient assignés par le gouvernement, en échange d'avantages fiscaux et comptables, le laxisme de la banque centrale américaine y était clair. Ainsi outre que cette banque créait des conditions d'endettement avec des politiques de non resserrement, d'autres banques d'Etat perturbent le bon fonctionnement du marché grâce à leur interventionnisme excessif. L'endettement des agents économique américains fut alors un élément central dans le déclenchement de la crise. En effet, les entreprises ont été contraintes de réduire les coûts salariaux sous l'impulsion du libre échange généralisé, et de la mise en concurrence des travailleurs dans le monde. Des nombreuses firmes ont délocalisé leur production vers l'Asie. Cette situation a conduit à une diminution de potentiel de production aux Etats-Unis ; en plus la rentabilité financière était supérieure à la rentabilité économique engendrant ainsi un fort placement financier par rapport à l'investissement. Cela à conduit alors à un excès d'importation de la production industrielle et donc à un déséquilibre de la balance de paiement (déficit extérieur). A cela s'ajoute la baisse des recettes fiscales du fait de la réduction d'impôt sur les riches et d'un accroissement de dépense de l'Etat (guerre en Irak et Afghanistan). L'Etat a du s'endetter alors auprès des pays à capacité excédentaire en particulier la Chine.

En ce qui concerne la situation des ménages, depuis longtemps, la consommation américaine était tirée par les quelques riches du fait d'un faible salaire, de la précarité....Pour éviter la récession, l'endettement était alors le raccourci pour substituer l'insuffisance de revenu mais parallèlement l'épargne des ménages s'effondrait.

Source : Questions internationales «  revue de la documentation française »

Cet état de fait était alourdi par un ensemble de dysfonctionnement du point de vue macro et microéconomique. En effet, l'économie américaine montrait une bonne santé masquée, que certains économistes ont qualifiée de « paradoxe de tranquillité ». Ce paradoxe que l'on doit à HYMAN Minsky stipule que les crises de surendettement se préparent lorsque tout va bien et que les agents économiques (entreprises, ménages...) profitent de la croissance et des taux d'intérêt bas pour emprunter parfois au-delà du raisonnable. Mais lorsque les taux d'intérêt se retournent à la hausse, en particulier du fait du resserrement monétaire, l'endettement qui paraissait soutenable, compte tenu du niveau modéré des taux, devient insupportable et vire au surendettement. Les déréglementations financières sont en grande partie responsable de ce cataclysme. En effet le libéralisme financier ainsi que la loi sur le logement mais aussi les pratiques des banquiers et agences de notation dans leur course à l'enrichissement ont également plongé l'économie mondiale dans la crise. Comme l'ont défendu des nombreux auteurs tel Karl Marx du caractère inéluctable à la crise ou encore J M Keynes qui compare le mouvement de capitaux à l'élection de miss ; il est alors facile de comprendre les origines du krach actuel. En d'autre terme l'interventionnisme d'Etat dans le système financier, le risque important et les multiples déréglementations semblent être à l'origine de la crise de confiance comme nous allons le voir dans les points consacré suivants.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand