WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le rôle de la MONUC dans la protection des personnes civiles en situation des conflits armés

( Télécharger le fichier original )
par Fabrice MUDINGONDI KINGA
Université de Lubumbashi - Gradué 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1. Le conseil de sécurité des Nations Unies et le conflit armé en RDC

Depuis 1990, crises politiques, guerres civiles, massacres, déplacement massifs de population dans la région des grands lacs, ont suscité de la part des engagements accrus ou nouveaux. En dépit de quelques failles décelées ci et là, l'organisation des Nations Unies à travers son conseil de sécurité, en particulier, a dû réagir conséquemment face à toutes ces situation des faire règnes un climat de sécurité. Le cas « RDC » n'est point donc à exclure.

Rappelons que l'un de principaux objectifs de l'organisation des Nations Unies qui est au coeur même de son mandat est le maintien de la paix et de la sécurité internationale. Et au fil des décennies, l'organisation à contribué à mettre un terme à des nombreux conflits, souvent grâce à l'intervention du conseil de sécurité principal organe traitant des questions de paix et de sécurité internationale. Celui - ci reçu mandat en vertu de l'article 24 de la charte, de la part des Etats d'agir en leur nom en ce sens.

A ce titre, le conseil de sécurité demeure le seul l'organe habilité à constater et à qualifier une situation de menace contre la paix, de rupture de paix ou d'acte d'agression, et ce malgré l'opinion que peut donner une partie au conflit. Et le plus souvent, sur base des intérêts qui leur sont propres, les parties donnent des qualifications aux conflits qui peuvent ne pas rencontrer l'assentiment du conseil de sécurité, qui du reste est indépendant. Lui seul détient les intérêts d'appréciation.

Un gouvernement peut qualifier un conflit armé d'agression lorsqu'il estime que ses fortes sont minimes par rapport à celles de l'ennemi. Laquelle agression sera donc condamnée par la communauté internationale et lui fera bénéficier d'aide en équipement militaire voir même en honneur pour bouter hors du territoire national l'agression. L'on doit aussi dire que la qualification qui au départ est politique peut être approuvée sur le plan juridique.

En effet, le conseil de sécurité par sa révolution 1234 adoptée à 3993ème séance le 9 avril 1999 a demandé la signature immédiate d'un accord de cessez le feu permettant de retrait ordonné de toutes les forces étrangères, le rétablissement de l'autorité du gouvernement en RDC et souligne dans le contexte d'un règlement pacifique durable, qu'il est nécessaire que tous les congolais s'engagent dans un dialogue politique ouvert à tous, tendant à la réconciliation nationale et à la tenue à une date rapprochée d'élections démocratique, libres et équitables et qui soient adoptées les dispositions voulues pour assurer la sécurité le long des frontières internationales pertinent de la RDC. Par la suite, il demande à toutes les parties au conflit en RDC de défendre des droits de l'homme et de respecter le Droit humanitaire, en particulier, les dispositions des conventions de Genève de 1949 et des protocoles additionnels de 1977 et de la convention sur la prévention et la répression du crime de génocide de 1948 qui leur sont applicables.

Ainsi, dans le but d'aider la commission mixte établie par l'accord de Lusaka, ainsi que les Etats partis à oeuvrer pour l'effectivité dudit accord, le conseil de sécurité, par la résolution 1258 du 6 août 1999 de la 4032ème séance, autorise le déploiement de 90 membres du personnels civil, politique, humanitaire et administratif voulu dabs les capitales des Etats signataires de l'accord de cessez - le feu et au quartier général provisoire de la commission militaire mixte et si les conditions de sécurité les permettent dans les quartiers généraux militaires des principaux belligérants, à l'arrière en RDC et selon qu'il conviendra.

Et par la résolution 1279 du 30 novembre 1999 du même conseil, le personnel ci-haut énuméré deviendra la mission de l'organisation des Nations Unies en RDC (MONUC) , jusqu'au 1er mars 2000. Celle-ci s'occupe essentiellement de la mise en oeuvre de l'accord de Lusaka. Son mandat sera cependant évolutif sur le plan matériel tout comme sur le temporel.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway