WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse et développement d'un logiciel de gestion des donneurs de sang:cas du CNTS

( Télécharger le fichier original )
par Pie Pacifique NTINANIRWA
Université des grands lacs - Licence en informatique 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III.3.4. 3. 1. Le MLD : modèle logique des données

Également appelée dérivation du MCD dans un formalisme adapté à une implémentation ultérieure, au niveau physique, sous forme de base de données relationnelle ou réseau, ou autres (ex: simples fichiers).

La transcription d'un MCD en modèle relationnel s'effectue selon quelques règles simples qui consistent d'abord à transformer toute entité en table, avec l'identifiant comme clé primaire, puis à observer les valeurs prises par les cardinalités maximum de chaque association pour représenter celle-ci soit (ex : card. max 1-n ou 0-n) par l'ajout d'une clé étrangère dans une table existante.

· MLD / Modèle relationnel

Donneur (codeD, numcarteD, NomD, PrénomD, AdresseD, LieuND, DateND, SexeD, PoidsD, TAD)

DonSang (codeDon, CodeD, QtéDon, LieuDon, DateDon)

Prélèvement (CodeP, CodeD, CodeE, CodeA, LieuP, DateP)

EPC (CodeE, NomE, PrénomE, SexeE, DateNE, AdresseE, FonctionE)

Ambulant (CodeA, NomA, PrénomA, AdresseA)

Test (CodeT, CodeDon, CodeEmp, CodeP, RésultatT, DateT)

RemiseRst (CodeRmsRst, CodeEmp, DateRmsRst

Employé (CodeEmp, MatriculeEmp, NomEmp, PrénomEmp, FonctionEmp, Accès, Utilisateur, MotPasse)

Les opérateurs de l'algèbre relationnelle (projection, sélection, jointure, opérateurs ensemblistes) peuvent ensuite directement s'appliquer sur le modèle relationnel ainsi obtenu et normalisé.

Cette démarche algorithmique ne fournit pas à ce niveau d'élément sur l'optimisation de la durée ou des ressources nécessaires pour exécuter les traitements dans l'environnement de production cible.

La transcription du MCD en MLD doit également être précédée d'une étape de synchronisation et de validation des modèles de données (MCD) et de traitement (MCT et MLT), au moyen de vues. Cela afin d'y introduire les informations d'organisation définies au MLT, d'éliminer les propriétés conceptuelles non utilisées dans les traitements ou redondantes et enfin de vérifier que les données utilisées pour un traitement sont bien atteignables par 'navigation' entre les entités/relations du MCD.

III.3.4. 3. 2. Le MLT modèle logique des traitements

Le MLT, appelé aussi MOT pour « modèle organisationnel des traitements », décrit avec précision l'organisation à mettre en place pour réaliser une ou, le cas échéant, plusieurs opérations figurant dans le MCT. Il répond aux questions suivantes : qui ? Quoi ? Où ? Quand ? À un MCT correspondent donc généralement plusieurs MLT.

Les notions introduites à ce niveau sont : le poste de travail, la phase, la tâche et la procédure.

a) Le poste de travail

Le poste de travail décrit la localisation, les responsabilités, et les ressources nécessaires pour chaque profil d'utilisateur du système.

Par exemple, on peut identifier les profils suivants : chargé de la sélection des donneurs de sang, chargé de la remise des résultats, etc.

b) La phase

La phase est un ensemble d'actions (cf. la notion d'opération pour le MCT) réalisées sur un même poste de travail.

La phase peut être :

· soit manuelle : par exemple, le prélèvement du sang sur un Ambulant ;

· soit automatisée et interactive : par exemple, la saisie d'un formulaire EPC;

· soit automatisée et planifiée (on parle aussi de batch) : par exemple, la production et l'envoi des listes des donneurs à la Direction.

c) La tâche

La tâche est une description détaillée d'une phase automatisée interactive.

Par exemple, elle correspond à la spécification de l'interface et du dialogue humain-machine, à la localisation et la nature des contrôles à effectuer, etc.

d) La procédure

La procédure est un regroupement de phases. Elle équivaut sur le plan organisationnel aux notions d'opérations et d'actions conceptuelles. La différence est que l'on considère ici ces dernières comme se déroulant sur une période de temps homogène.

Des procédures d'origines non conceptuelles peuvent être ajoutées du fait des choix d'organisation effectués.

Par exemple, on peut citer les procédures d'échanges d'informations liées à l'externalisation de certaines activités, la prise en compte des questions de sécurité en cas de choix de solution Web, etc.

III.3.4. 4. Niveau physique

Les réponses apportées à ce dernier niveau permettent d'établir la manière concrète dont le système sera mis en place.

· le Modèle Physique des Données (ou MPD ou MPhD) permet de préciser les systèmes de stockage employés (implémentation du MLD dans le SGBD retenu)

· le Modèle Opérationnel des Traitements (ou MOT ou MOpT) permet de spécifier les fonctions telles qu'elles seront ensuite réalisées par le programmeur.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery