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Dépenses de prestations sociales prises en charge par la CNPS (Caisse Nationale de Protection Sociale) et croissance économique au Cameroun

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par BELL IV
Institut sous-régional de la statistique et d'économie aplliquée (ISSEA) Cameroun - Ingénieur d'application de la statistique 2011
  

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4.2.2 Sensibilitéde l'économie camerounaise suite aux chocs d'investissement et de sécuritésociale

Le but principal de notre 'etude est d'analyser l'effet des d'epenses de prestations sociales de la CNPS, sur l''evolution de la croissance 'economique. Pour analyser comment r'eagit le taux de croissance du PIB par tête suite aux 'evènements al'eatoires d'investissement et de s'ecurit'e sociale, nous pr'esentons les effets de choc de l'investissement et de la s'ecurit'e sociale, sur la croissance 'economique au Cameroun.

Fonctions de réponse impulsionnelle

Les graphiques pr'esent'es ci-après illustrent les r'eactions de la croissance 'economique suite a` un choc effectu'e sur chacune des variables explicatives du modèle.

Figure 4.1 : Réaction de la croissance du PIB par tête suite aux chocs

Source : Sortie Eviews

Les différentes figures61 présentées ci-dessus viennent en effet confirmer les résultats obtenus lors de l'interprétation des relations de long et de court terme.

61les fonctions de réponse impulsionnelle sont réalisées sur une période de 20 ans

Suite a` un choc effectu'e sur les d'epenses de s'ecurit'e sociale, se g'enère sur le niveau de la croissance du PIB par tête, un effet n'egatif faible durant la première ann'ee. A partir de la deuxième ann'ee et au fil du temps, cet effet n'egatif augmente très fortement. On remarque d'après la figure de r'eponse de LPIBRH suite a` un choc de LPRESTTOT, que la courbe d'ecroàýt consid'erablement. Ce r'esultat vient confirmer l'effet n'egatif et significatif a` long terme des d'epenses de prestations sociales de la CNPS sur la croissance 'economique d'etermin'e a` la section pr'ec'edente (effet n'egatif expliqu'e par la branche VID). On peut aussi constater de ce graphique, que l'effet est significatif jusqu'àla 10e ann'ee. A partir de cette ann'ee l''evolution de l'effet est constante.

En ce qui concerne l'investissement public, le r'esultat obtenu sur le graphique vient une fois de plus v'erifier l'hypothèse de relation positive entre la croissance du PIB par tête et le niveau des investissements. En effet, le graphique sur la r'eponse de LPIBRH face a` un choc sur LINVP, montre que la courbe est croissante et ceci de manière significative. Nous pouvons donc dire que la s'erie LPIBRH repond parfaitement au choc de LINVP. Après la 10e ann'ee, la courbe 'evolue de manière constante et l'effet du choc des investissements sur la croissance 'economique devient moins significatif.

Dans le cas des recettes de s'ecurit'e sociale au Cameroun, l'impulsion d'un choc sur ces dernières, entraàýne un effet positif relativement faible sur la croissance 'economique. Durant la première ann'ee, cet effet est nulle. Il commence a` augmenter a` partir de la deuxième ann'ee, o`u l'on constate un l'eger accroissement de la courbe de reponse de la s'erie LPIBRH suite a` un choc de la s'erie LRECTOT. Cette figure montre effectivement que l'effet des recettes de la CNPS sur la croissance 'economique au Camerounest est positif, mais faible dans l''evolution a` long terme.

L'effet positif et non significatif des recettes de s'ecurit'e sociale sur le taux de croissance du PIB par tête, s'explique par le fait que la CNPS fixe au pr'ealable le niveau de ces recettes (en fonction du nombre d'assur'es). Elle d'efinit en effet un seuil (en se basant des textes 'etablies) pour chaque branche, au delàduquel elle ne peut franchir. Le disgnostic de la figure F3 montre effectivement que les recettes de branches sont fix'ees avant toute activit'e. Les courbes REC AF (recettes de la branche des allocations familiales) et REC VID (recettes de la branche VID) sont quasi identiques, malgr'e quelques d'ecalages (en 1986, 2007 et 2008). En effet, les recettes de s'ecurit'e sociale sont fix'ees de manière a`

ce que les banches d'allocation familiale et de VID, repr'esentent chacune une part de 40 % des recettes. L''evolution des recettes ou cotisations est par cons'equent contraint par les textes mis en place. Ce qui explique pourquoi les recettes ont a` long terme, un effet non significatif.

L'analyse des fonctions de r'eponse impusionnelle confirme effectivement les r'esultats d'etermin'es dans l'estimation de la relation de long terme. Qu'en est-il de la d'ecomposition de la variance de l'erreur de pr'evision?

D'ecomposition de la variance

La d'ecomposition de la variance des erreurs de pr'evision d'etermine pour chacune des innovations, sa contribution a` la variance des erreurs. Comme dans notre modele, la croissance du FIB par tête est la variable dont on mesure l'effet r'esultant d'une r'eaction des autres s'eries, nous n'analyserons que sa d'ecomposition de la variance.

Tableau 4.5 : D'ecomposition de la variance des erreurs de pr'evision de la croissance du

PIB par tête

Source : Sortie Eviews

Suite aux r'esultats du tableau 4.5, en premiere ann'ee la d'ecomposition de la variance des erreurs de pr'evision de la croissance 'economique est due a` 100 % a` ses propres innova-

tions. Cette ann'ee, il n'y a aucun effet d'innovation des autres variables (r'esultat tout fait l'egitime).

A partir de la deuxième ann'ee, le choc de l'investissement public sur le taux de croissance du PIB par tête, domine celui des d'epenses et des recettes de prestations sociales (20,13 % contre 1,25 % et 0,014 %). L'effet cependant des recettes de prestations sociales prend peu a` peu de l'ampleur. Celui des d'epenses de s'ecurit'e sociale reste en effet important.

Ces r'esultats viennent en effet conforter ceux obtenus des fonctions de r'eponse impulsionnelle. De manière g'en'erale, nous notons que seul l'investissement public admet un effet positif a` long terme, sensiblement important sur l''evolution de la croisance 'economique au Cameroun. Les recettes de prestations sociales a` long terme, agissent très peu sur la croissance 'economique. Quant aux d'epenses de prestations sociales, a` long terme elles viennent nuire le niveau de la croissance 'economique au Cameroun. Cependant, nous notons n'eanmoins un effet positif a` court terme des d'epenses de prestations sociale de la CNPS sur le taux de croissance du PIB par tête au Cameroun. Cette situation de la s'ecurit'e sociale face a` l''economie camerounaise nous pousse a` proposer un certain nombre de recommandations.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci