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Les déterminants de l'endettement extérieur de la RDC

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par José MWANIA WAKOSIA
Université de Lubumbashi - Diplome d'études approfondies 0000
  

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CHAPITRE : Troisième

LES DETERMINANTS DE LA DETTE EXTERIEURE PUBLIQUE DE LA RDC

Dans ce chapitre, il s'agira de montrer l'impact de l'endettement extérieur public sur certaines variables ; de modéliser, d'estimer le modèle ; puis interpréter les résultats et donner des recommandations en matières de politique économique.

Section 1 : impact de l'endettement sur certaines variables.

Sous cette section, nous exposerons les relations existant entre les facteurs de l'endettement extérieur, aussi bien théorique qu'empirique.

1.1 Les variables liées à l'environnement interne

1.1.1 L'endettement et la croissance

Dans la littérature traditionnelle consacrée ou développement peut exercer des effets positifs ou négatifs sur la croissance. Ce plaçant du coté de pays emprunteur, ce type de financement peut accélérer la croissance113(*). Des nombreux travaux théoriques et empiriques ont souvent recherché le lien dans les pays en développent entre la croissance et le recours massif à cette solution par ces pays.

Parmi ceux qui traitent du lien entre recours à celle-ci et le niveau de croissance, une part importante a été motivée par le souci de mettre en évidence des effets du financement extérieur sur la croissance économique du pays.

En effet, l'influence que peut avoir cette forme de financement sur la croissance d'un pays est difficile à mesurer. Néanmoins deux grandes hypothèses se rencontrent dans la littérature.

Selon la première, l'endettement extérieur permet de réaliser les investissements que l'épargne intérieure ne peut financer114(*).

La seconde soutient que le recours à l'endettement se substitut à l'épargne intérieure qui aurait donc tendance à fléchir. L'effet sur la croissance serait ici nul et les influences à long terme négatives puisque les comportements d'épargne auraient été affectés de façon défavorable vérifiés par Grinffin 115(*), Krugman 115(*) et Sachs115(*), et ont affirmé qu' au delà d'un certain point, un niveau élevé de dette extérieure agit comme une taxe marginale sur l'investissement car une fraction des gains de production provenant d'une augmentation de la formation du capital revient aux créditeurs sous la forme de remboursement de la dette.

Dans la mesure où les investisseurs individuels internalisent l'effet de la taxe sur la dette (une hypothèse qui n'est pas aussi innocente qu'elle parait) ; la peur de l'appropriation réduira le taux de rendement anticipé du capital après taxe.

L'explication la plus connue est avancée dans les théories du surendettement, si l'on peut penser que la dette future dépassera les capacités de remboursement des pays débiteurs, le cout de son service découragera les

investisseurs intérieurs et extérieurs pénalisant ainsi la croissance115(*). Un endettement élevé peut donc entrainer un investissement faible, une croissance faible et en définitive un remboursement faible.

1.1.2 L'endettement face au déficit public

De nombreuses études ont montré que les déficits budgétaires entrainent un endettement public extérieur. A cet effet la plupart des modèles d'accumulation de la dette ou d'endettement extérieur ont pour socle la contrainte budgétaire de l'Etat, celle-ci est approchée par le déficit budgétaire ou solde primaire.

Cependant, Artus et P. Morin116(*) soulignent que face aux chocs pétroliers, beaucoup de pays ont accru leur déficit structurel afin d'éviter la dépression. Ces déficits ont été pour la plupart financés par émission de titres. S'intéressant à la dette publique, ils ajoutent que s'il n'y a pas de création monétaire, à chaque période, une nouvelle dette est émise pour couvrir à la fois le déficit public nouveau (hors payement d'intérêt) et les intérêts de la dette117(*). Ce qui leur permet d'écrire l'équation suivante :

Dt = Dt-1(1+i) + Gt-Tt

Pour O. Blanchard et D. Cohen117(*) abondent presque dans le même sens que le précédent en représentant le déficit public par l'équation suivante :

Déficit = rBt-1+Gt-Tt, toute les variables sont décrites en terme réels. Bt-1 est la dette publique à la fin de l'année t-1, r est le taux d'intérêt de sorte que rBt-1 est la charge de la dette pour l'année considérée.

La contrainte budgétaire dit simplement que la variation de la dette publique est égale au déficit de l'année encours : Bt- Bt-1= Déficit

Selon ces auteurs le déficit créé en temps de guerre dans une économie permet de réduire les distorsions fiscales par le fait que les déficits, pas uniquement en temps de guerre mais, plus généralement, quand les dépenses publiques sont exceptionnellement élevées118(*).

Bref, plus le taux d'endettement public est élevé, plus une dynamique explosive de la dette devient probable. Même non fondée, la simple peur que le gouvernement puisse ne pas honorer sa dette peut facilement devenir auto réalisatrice ; en accroissant le taux d'intérêt imposé au gouvernement, elle peut lui faire perdre le contrôle de son budget, et conduire à une hausse de la dette telle que le gouvernement est incapable de l'assumer, ce qui confirme les craintes initiales.

CORDEN (D) a également mis en exergue que `'le déficit public était à l'origine du financement extérieur créateur d'endettement. Il estime que la crise d'endettement des pays de l'Amérique latine résulte des interactions de la combinaison des facteurs suivants les politiques économiques inadaptées suivies par beaucoup de pays, les politiques imprudentes de crédit de la part des banques commerciales et les conditions macroéconomiques internationales défavorables''119(*).

En ce qui concerne les politiques internationales de ces pays, il faut ajouter que la plupart d'entre eux ont enregistré des déficits budgétaires élevés. Ces déficits publics ont entrainé des déficits courants et un endettement extérieur excessifs. Par ailleurs, la forte augmentation de l'endettement ne s'est pas accompagnée d'un accroissement des investissements.

Elle a été suivie d'une hausse de la consommation et d'une diminution du taux d'épargne domestique. Il conclue que pour éviter un accroissement substantiel de la dette extérieure, ces pays doivent procéder à un assainissement de leurs finances publiques.



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1.2. Les variables liées à l'environnement extérieur

1.2.1. L'endettement face aux chocs extérieurs 

De plus, l'instabilité des économies à faible revenu est un autre thème récurrent120(*). Même s'ils sont stables à long terme, la plupart des paramètres peuvent être l'objet de variations brusques (chocs). Dans le domaine spécifique de l'endettement, ces chocs peuvent porter soit sur les caractéristiques de la dette elle-même ou du financement, soit sur les recettes qui permettent le remboursement.

o Le taux d'intérêt et le taux de change : Au premier niveau, on pense évidemment aux brusques variations des taux d'intérêts, ainsi qu'aux variations des montants de crédits accordés (taux de change), qui peuvent être très brutales lorsqu'on assiste à un renversement des anticipations. On sait notamment que ces deux éléments ont joué un rôle central dans la crise de la dette de 1982 qui a frappé les pays d'Amérique latine.

En ce qui concerne les pays à faible revenu, ces deux éléments ne jouent par contre qu'un rôle mineur, étant donné que leur financement extérieur est surtout public, constitué à base de dotations budgétaire à forte inertie. De même, les taux d'intérêts, souvent très faibles, varient aussi très peu121(*).

o Les termes de l'échange : Au second niveau, il s'agit essentiellement des variations des prix ou des quantités des produits exportés, de certains produits importés (pétrole), ainsi que des recettes publiques. La spécialisation quasi-totale des économies à faible revenu dans l'exportation de matières premières les rend très vulnérables à ce type d'instabilité.

Ainsi dans le débat sur les causes de la dégradation régulière des exportations des pays au sud du Sahara depuis le début des années 1970, «  on a soutenu qu'ils avaient très mal géré les perturbations des termes de l'échange et que leur incapacité à surmonter les chocs extérieurs avait aggravé les problèmes d'endettement de l'Afrique122(*).

1.2.2. L'endettement face à l'ouverture commerciale et la fuite des capitaux

1.2.2.1. L'endettement extérieur et l'ouverture économique 

La contrainte extérieure générée par l'endettement en devise devrait conduire les pays endettés à opter pour des politiques favorisant les exportations et plus généralement pour une ouverture croissante de l'économie.

Par ailleurs, les décisions de politique économique des Etats endettés sont souvent contraintes par l'intervention des Institutions Financières Internationales. On suppose généralement que celles-ci cherchent à accroître le degré d'ouverture des économies endettées. Marc Raffinot et Baptiste Venet 123(*) sur un panel de 81 pays dont le taux d'endettement a augmenté entre 1980 et 1990, 43 ont connu une réduction du taux d'ouverture, soit 52% d'entre eux. Il semble donc bien a priori que le lien entre endettement et ouverture soit faible, voir inexistant.

1.2.2.2. L'endettement et la fuite des capitaux

Commençant au milieu des années 80, le phénomène de la fuite des capitaux des pays en voie de développement a suscité l'attention considérable dans la littérature de sciences économiques. Les études de cas dans les pays spécifiques ont examiné l'importance de la fuite des capitaux, de ses causes, et de ses effets.

Dans une étude sur les fuites de capitaux de l'Afrique subsaharienne vers les pays les plus industrialisés intitulée « L'Afrique est-elle un créancier net ? », deux auteurs James K. Boyce et Léonce Ndikumana, estiment que la fuite des capitaux au départ de 25 pays d'Afrique subsaharienne qui représentent 92% de la population du sous-continent, 93% du Produit intérieur brut et 91 % de la dette externe (l'Afrique du Sud n'est pas comprise dans les calculs) atteint 193 milliards de dollars pour la période 1970 - 1996. C'est nettement plus que le stock de la dette extérieure des pays concernés qui s'élevait en 1996 à 178 milliards de dollars.

Poursuivant leur analyse, ils estiment que si cet argent avait été placé en banque à un taux d'intérêt normal, 193 milliards plus les intérêts ne représenteraient au bout de la période 285 milliards de dollars124(*). C'est 50 % de plus que le total de la dette des pays concernés.

Bref, dans la première comme dans la seconde hypothèse, les avoirs de l'Afrique déposés à l'étranger sont supérieurs à la dette. Cela leur permet de répondre positivement à la question qu'ils posaient dans le titre de leur étude. Oui, l'Afrique  subsaharienne est créancière nette. 

Au cours de leur étude, ils se réfèrent aux travaux d'autres auteurs qui ont abouti au constat suivant : « Pour chaque dollar emprunté à long terme par les pouvoirs publics ou avec leur garantie, de 75 à 95 cents semblent avoir été réexportés sous forme de fuite des capitaux », concluant ainsi que la fuite des capitaux entretient l'endettement des pays africains.

Section 2. Modèle d'identification des déterminants de
la dette extérieure publique de la RDC

1. Spécification du modèle et méthodologie d'analyse 

La plupart d'auteurs qui se sont penchés sur les déterminants de la dette extérieure publique ont utilisé des méthodes économétriques notamment K.O. Ojo, Lamine N'Diaye, Rougier, D. Cohen, S. Traoré etc... Certains ont recouru à d'autres approches; ainsi, il n'y a pas de théories qui se seraient imposées au fil des recherches, mais un ensemble d'hypothèses qu'il convient d'affiner et de tester.

1.1. Spécification du modèle

1.1.1. Modèle théorique 

Les liens entre le degré d'endettement et certaines variables macro économique ont fait l'objet de recherches économétriques. Nous retenons le modèle théorique estimé dans l'article de K.O.Ojo sur la dette d'une trentaine de pays africains durant la période 1974-1984.

Compte tenu du caractère spécifique de l'endettement de la RDC, ce modèle théorique parait très simple dans la ligne de conduite des objectifs de l'étude. A cet effet nous avons formulé un modèle empirique en apportant quelques modifications au modèle théorique de K.O.Ojo.

1.1.2. Modèle Empirique 

Nous estimons que le modèle de K.O.Ojo paraît trop simple pour étayer la spécificité de l'endettement de la RDC. Ce qui nous conduit à un modèle beaucoup plus détaillé pour être en cohérence avec les hypothèses de l'étude particulièrement la dernière hypothèse.

Autrement dit que l'accroissement de la dette extérieure ou processus cumulatif de la dette (surendettement) conduit à demander de nouveaux prêts, Nous choisissons l'encours de la dette sur le PIB (DTpib) comme variable endogène.

Supposons le modèle théorique de l'étude qui se présente comme suit :DTPIBt= á01BFpibt2Sdpibt3Dtexpt4VTEt5Fcapt6OUVCt7Txpibt

8mpibt9Surdt t (1)

Où á0 est une constante et çt la variable aléatoire du modèle économétrique et á0, á1,.... á 12 sont des coefficients des variables explicatives.

Le choix des variables du modèle prend en compte les réalités politiques, économiques et financières du pays. Aussi convient-il de souligner que la transformation logarithmique de certaines variables répond à un double souci. D'abord, il s'agit d'éviter les problèmes liés aux effets de grandeur, ensuite, de faciliter les interprétations avec les élasticités entre les variables explicatives.

- Définition des variables 125(*)

DTpib est la variable dépendante et désigne l'encours de la dette en fin de période en pourcentage du PIB. Pour cette équation, les variables explicatives suivantes ont été retenues :

BFPIB : la balance fiscale par rapport au PIB exprime la différence entre les recettes fiscales et les dépenses totales en pourcentage au poids économique du Pays. L'amélioration de ce solde diminue les possibilités d'emprunt de l'Etat. Ce faisant, le signe attendu est négatif.

Sdpib : le service de la dette par rapport au produit intérieur brut dont dispose toute l'économie. On considère que, si le ratio augmente cela a un effet positif sur la variable dépendante. Donc le signe attendu est positif.

VTE : les termes de l'échange donne l'évolution de la valeur relative des exportations par rapport aux importations. La dégradation de cette variable agit positivement sur la variable dépendante. Le signe attendu est positif

Surdt : désigne le surendettement ou l'accumulation de la dette. Le surendettement apparaît lorsque la dette dépasse un certain niveau au delà duquel on peut estimer que le débiteur aurait intérêt à ne pas rembourser.

La notion théorique est claire, mais il reste assez difficile à la traduire par un indicateur quantitatif. Le signe attendu est positif. Dans le cadre de ce travail, nous utiliserons un indicateur dérivé de l'analyse traditionnelle de la dynamique de l'endettement, le même utilisé par Barak GÜRBÜZ et Marc RAFFINOT. Soit b le ratio dette extérieure / exportations.

La relation classique entre l'accroissement du taux d'endettement db et le taux de croissance d'endettement b, le taux d'intérêt r auquel la dette est contractée, le taux de croissance en valeur de l'économie (g) et le déficit primaire de la balance courante rapporté au PIB (DEF) s'écrit :

db = b(r-g) + DEF

La valeur db ainsi calculée peut être utilisée comme un indicateur de surendettement. En effet, si db est positif, le ratio d'endettement b a tendance à croître indéfiniment. Dans le cas inverse, le ratio b se réduit, indiquant une situation de solvabilité (la dette s'annule à terme).En détaillant cette formule nous obtenons:

SURDT = RIDTExp + (M-X)/Pib - RDTExp*Txpib

SURDT = surendettement

RIDTExp = ratio intérêt de la dette sur exportation

M = importation

X = exportation

Pib = le produit intérieur brut

RDTExp = ratio dette sur exportation

Txpib = taux de croissance du produit intérieur brut

FCap = fuite des capitaux = DT + IDE - (BC+ RES) : est calculé par un indicateur de fuite des capitaux élaboré par Banque Mondiale126(*). Avec DT la variation de l'encours de la dette,[IDE] l'investissement direct étranger, BC le solde de la balance courante et la variation des réserves. Le signe attendu pour cet indicateur doit être positif.

OUVC: le degré d'ouverture commerciale représenté par le ratio de la somme des exportations et importations sur le produit intérieur brut en volume. Plus ce ratio n'est élevé, le pays acquiert des devises qui lui permettent de faciliter le remboursement des charges de la dette. En effet, le signe attendu est négatif.

Txpib : le taux de croissance détermine l'évolution quantitative du développement économique en terme réel. Le signe attendu est négatif.

MPIB : les importations rapportées au PIB, reflètent le ratio des importations par rapport à la capacité de création de revenu de l'économie dans son ensemble. Le signe attendu est positif.

* 113 KESSLER D. ULMO P. 1985, `'endettement, épargne et croissance dans les PED'', in D. Kessler et P Ulmo, Epargne et Développement, Economica, p77

* 114 Oliveira-Martins et Plihon D. 1990, `'l'impact des transferts internationaux d'épargne sur les déséquilibres extérieurs'', Economie et statistiques, N°232, mai, pp 33-48

* 4GRIFFIN (K), ENOS (J). 1970, `' Foreign assistance : objectives and consequences'', Economic Development and Cultural Change, avril, 278-286.

5 KRUGMAN (P). 1988, `' Financing vs forgiving a debt overhang: Some analytical notes'', Journal of development economic, Vol.29 Nov. Washington ,p 25

6 SACHS (J) .1989, `' New approches to the latin American debt crisis'', Essays in International Finance, p 174.

*

* 115 CLAESSENS (S), DEGATRIACHE (E), KANBUR (R) et WICKHAM (P). 1996, ''Analytical aspects of the debt problem of heavily indebted Poor countries'', Policy Research Working Paper, WPS1618, The World Bank.

* 116 ARTUS (P), MORIN (P). 1991,'' Macro économie Appliquée'' Presses Universitaires de France, Collection Economie, Paris, 225

* 117 Blanchard O. et cohen D. (2004), Macroéconomie 3éme édition, édition Pearson Education France, Paris, pp 553-556

* 118 Blanchard O. et cohen D. (2004), Macroéconomie 3éme édition, édition Pearson Education France, Paris, pp 553-556

* 119 CORDEN (D) W.M. (1988), ' 'Debt relief and Adjustment incentives'', IMF Staff Papers, 35(4),

pp 628-643.

* 120 HUGON (P), POURCET (G), QUIERS-VALETTE (S). 1995, ''L'Afrique des incertitudes'', PUF, coll. "Tiers Monde", IEDES, Paris.

* 121 RAFFINOT (M). 1991'' Dette extérieure et ajustement structurel'' Universités francophones, EDICEF/AUPELF,Paris. Pp 14-15

* 122 CASHIN (P), POTTILLO (C). 2000, `' La durée des chocs des termes de l'échange en Afrique Subsaharienne'', Finances et Développement, juin, pp. 26-29.

* 123 RAFFINOT (M). 2003, '' La dette des pays du sud et le financement du développement'', Les Cahiers de la Solidarités, Centre de Recherche et d'information pour le Développement (CRID).p 8

* 124 BOYCE (J.K), NDIKUMANA (L). 2000,'' Is Africa a net creditor ? New estimates of capital flight from serverely indebted Sub-Saharan African Contries 1970-1996'', Political Economy Research Institute, Working Paper Series N°5, 51 pp.

* 125 Kadhija idlemouden et M. Rafinot (2005), fardeau virtuel de la dette extérieure, cahier des recherche Eurisco ; working paper pp 33-36

* 126 Banque mondiale. 2000 `'Global Finance Development `' Washington, p 103

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry