WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le contentieux de la propriété intellectuelle au sein de l'Organisation Mondiale du Commerce

( Télécharger le fichier original )
par NDI ESSISSIMA
Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC) - Master en relations internationales option contentieux international 2002
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Les faiblesses sont identifiées dans la phase de mise en oeuvre et en dehors de la phase de mise en oeuvre.

1) Les faiblesses identifiées dans la phase de mise en oeuvre

Les faiblesses du système résident essentiellement dans la phase de mise en oeuvre. La procédure définie par le mémorandum de règlement présente en effet quelques lacunes que les parties doivent combler bilatéralement. Toutefois, les problèmes rencontrés lors de l'exécution à proprement parler sont encore plus important et ont entraînés quelques situations politiquement délicates ou le manque de volonté de coopérer des gouvernements incriminés était manifeste, comme dans le cas des bananes, de la viande aux hormones ou des sociétés de vente à l'étranger.

Certains estiment aussi que, la suspension des concessions ou d'autres obligations est une sanction peu appropriée lorsque le « perdant » ne veut pas obtempérer. En effet, ces rétorsions frappent aussi des exportateurs innocents du pays en cause, de même que les propres consommateurs et importateurs d'intrants du pays plaignant. Ces mesures sont de plus, contraires à l'esprit de l'OMC et peuvent donner l'impression économiquement fausse, qu'un pays s'en tire à meilleur compte avec des mesures de rétorsion de nature protectionniste. Le prélèvement de droit de douane punitif est, enfin, totalement impraticable pour les petits pays en développement lorsqu'ils sont confrontés à une puissance économique qui ne veut pas coopérer. En plus, ils n'ont pas un pouvoir de marché suffisant et ils freineraient leur propre développement en posant des entraves à l'importation des biens d'investissement. Ce phénomène a été très clairement mis en lumière par les problèmes rencontrés par l'Equateur dans l'application des sanctions à l'encontre de l'Union européenne dans le cas des importations de bananes.

2) Les faiblesses identifiées en dehors de la phase de mise en oeuvre

D'autres points faibles ont été identifiés en dehors de la phase de mise en oeuvre, par exemple, les brefs délais inscrits sur le papier pour chaque étape du processus restent souvent lettre morte : Il s'écoulait plus de quatre ans, en moyenne, entre la demande de consultation et la fin du délai fixé pour la mise en oeuvre. On a également critiqué le fait que de nombreux pays en développement n'ont pas de ressources nécessaires pour remplir de nouvelles exigences juridiques du nouveau processus.

La longueur du processus et les problèmes de mise en oeuvre semblent donc indiquer que les différences entre l'ancien système de règlement des différends du GATT et le nouveau, institué par le mémorandum, ne sont pas aussi grandes qu'on a bien voulu le croire. Autrefois dans les cas politiquement délicats, le droit de veto du pays incriminé pouvait constituer un déni de droit à l'égard du plaignant. Aujourd'hui, ce droit de veto a disparu et les difficultés se sont reportées sur la phase de mise en oeuvre avec le refus de s'exécuter de certains pays.

Le bilan de l'ORD, très positif, laisse cependant entrevoir des petites améliorations.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault