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Electrification rurale et motorisation villageoise à  partir de la biomasse dans les centres isolés sous forêt: cas de la province du Centre au Cameroun

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par Jean Philippe TAGUTCHOU
Université de Yaoundé 1  - Diplome d'études approfondies en physique 2001
  

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II/- BIOMASSE ET ELECTRIFICATION RURALE

De manière générale, les zones tropicales humides présentent une végétation florissante. Dans le grand Sud du Cameroun, l'on est en zone forestière par essence. Le pays regorge d'énormes potentialités en biomasse végétale (bois, déchets de bois, déchets agro-industriels). Au Cameroun entre 1997 et 1998, le potentiel énergétique en biomasse était estimé à 36 millions de m3 sous forme de déchets laissés sur place lors de l'exploitation de la forêt (MINMEE, 1990). Cependant, malgré leur importante contribution à l'économie nationale, les zones rurales souffrent énormément du problème d'électrification. La question difficile à laquelle il faut apporter des éléments de réponse est donc celle de savoir comment produire de l'électricité à partir de la biomasse, à un coût aussi faible que possible, et ceci pour des puissances installées pas très élevées. En effet, des précédentes études effectuées dans ladite

zone (TAGUTCHOU J. P., 2000), il ressort que ces zones pour leur besoins d'énergie électriques n'ont besoin que de faibles puissances installées (inférieures à 50 kW pour les plus grosses). Pour ce faire, des installations de gazéification fiables, faciles d'entretien et respectant certaines normes internationales en matière d'environnement seraient à même de répondre à cette épineuse question. Mais ces gammes de puissance restent trop faibles pour qu'on puisse envisager les systèmes classiques (chaudières à turbo-alternateur). Compte tenu de la disponibilité de la source d'énergie (biomasse) (TANAWA et al., 1998), des petites centrales électriques avec gazogènes et groupe moto-alternateur sont capables de résoudre le problème dans ces zones. Cependant, au regard de l'état d'avancement de la technologie de gazogène, en ce qui concerne le système de traitement et d'épuration des gaz notamment, il est encore prématuré de compter sur un fonctionnement fiable et continu d'un ensemble générateur de courant électrique par gazéification directe de la biomasse. Il convient donc de penser à proposer un schéma innovant qui intègre au niveau du process un combustible "propre" palliant les imperfections momentanées du système. Le charbon de bois qui est un produit transformé, de part sa composition ne contient théoriquement pas de constituant susceptible de générer ni des goudrons ni des pyroligneux lors de la gazéification (PLATIAU D. et al, 1986). La gazéification du charbon de bois pour la production électrique devrait donc de ce fait éliminer une bonne partie de contraintes relatives à l'épuration de gaz et ceci d'autant plus aisément que, comme nous allons le voir plus loin, la production de ce combustible est maîtrisée par des procédés de fabrication simples et faciles à mettre en oeuvre (LIPS B. et al., 1999). Par ailleurs comme nous allons le voir, le charbon de bois a plusieurs avantages énergétiques dans la gazéification par rapport à celle du bois pur ou des autres biomasses (Pouvoir calorifique doublé, transport faciles, propriétés thermophysiques intéressantes, ...) (BOIZI E., 1999), (P. GIRARD, 1985).

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