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Mission des institutions d'enseignement supérieur et universitaire et les attentes de la population en cité d'Uvira, RDC

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par Théodore BAHIMBA NYEMBO
Université officielle de Bukavu - Licence en sociologie 2011
  

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6. Situation économique.

Les activités économiques de la cité d'Uvira sont nombreuses. Elles peuvent être regroupées dans le secteur primaire, le secteur secondaire, le secteur tertiaire et le secteur quaternaire.

a. Le secteur primaire.

Ce secteur comprend l'agriculture, l'élevage et la pêche.

- L'agriculture :

L'agriculture est l'une des activités économiques que la population de la cité pratique. Elle pratique l'agriculture traditionnelle reposant sur les méthodes et les techniques culturales traditionnelles en milieux coutumiers. Les outils de travail restent rudimentaires : houe et la machette. Souvent, elle se pratique à Kala, Kagando,...

Les produits de ces champs sont pour la consommation c'est-à-dire subvenir aux besoins alimentaires de la famille et non pas épargner. Elle est pratiquée en majorité par les Bafuliru et en minorité par les Bavira.

- La pêche :

Cette activité est pratiquée par les Bavira mais aussi les Babembe sur le lac Tanganyika. Elle joue le rôle capital par son importance appréciable dans l'alimentation de la population.

Dans le lac Tanganyika et l'étang de Kanyara, on y pêche les divers poissons comme les stolothrissa tanganika communément appelés « ndakala », les limnothrissa miodom connus sous le nom de « lumbu, mbiya », les later stopp-juvenilles ou les « nyamu-nyamu », les later stappers I ou les « mikeke », les laters oustopion ou les « capitaines », les Baulengerocharnis ou les « kuhe », les lates microlepis communément « nonei », les protopterius ou les « njombo », les Hapchromis Bultone ou les « kijoli », les clarias ou les « kamabale », les chenoglaris ou les « kafyene ».

- L'élevage :

Les peuples autochtones de la cité d'Uvira ne sont pas d'éleveurs traditionnels mais par l'influence des Banyarwanda et Banyamulenge des hauts plateaux, sont arrivés à pratiquer l'élevage de petits bétails et l'élevage de grands bétails.

En ce qui concerne l'élevage de basse cour, il est pratiqué presque partout dans chaque famille de la cité.

b. Le secteur secondaire.

- Artisanat :

La cité d'Uvira regorge des forgerons, des tisseurs, des cordonniers, des tailleurs,... sans différence de sexe.

Disons cependant que, il nous était difficile d'inventorier la production dans ce secteur parce que ces activités restent dans leur quasi-totalité informelle.

- Industries, petites et moyennes entreprises :

La cité d'Uvira n'égorge pas d'industries utilisant une main d'oeuvre d'au moins dix unités stables. Nous trouvons seulement des entreprises étatiques comme SNCC, SNEL, REGIDESO, les moulins à farine de manioc, maïs, sombe,... les usines artisanales de transformation de noix palmiste. Ces derniers servent aussi dans la fabrication des savons.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand