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Etude sur les problèmes liés à  la consommation des drogues dans la commune urbaine de Kamenge. Cas du quartier Kavumu

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par Samuel UWIMANA
Université espoir d'Afrique (Hope Africa University ) Burundi - Licence en service social et développement communautaire 2011
  

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CHAPITRE III

METHODOLOGIE ET PROCEDURE DE LA RECHERCHE 40

La désignation de la recherche 41

Le cadre de la recherche 41

Choix de la population d'étude et échantillon 41

Instruments de collecte des données de la recherche 42

Techniques et instruments de collecte des données 43

Techniques d'analyse des données 44

CHAPITRE IV

PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES 45

Présentation et analyse des données 45

Interprétation des données 50

Vérification des questions fondamentales 51

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CHAPITRE V

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 52

Conclusion 52

Recommandations 55

LISTE DES REFERENCES 58

ANNEXE A : Lettre de demande d'accès aux ressources d'informations 62

ANNEXE B : Guide d'entretien de la recherche 63

ANNEXE C : Questionnaire en Français 64

ANNEXE D : Questionnaire en Kirundi 67

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CHAPITRE I

PROBLEMATIQUE DE LA RECHERCHE

Historique des drogues

Depuis la nuit des temps, la race humaine a toujours fait usage des stupéfiants pour des raisons diverses. A titre d'exemple, le chanvre indien est considéré comme une plante médicinale aux effets thérapeutiques légendaires.

Les chanteurs, comme le célèbre BOB Marley le roi du Reggae, prennent de la marijuana pour égayer leurs fanatiques lors des concerts en public. Les Rasta, fument du haschisch pour oublier les problèmes de ce monde des vivants.

Aujourd'hui, force est de constater que beaucoup des drogues même les plus raffinées, sont de consommation courante dans notre pays ; le Burundi.

La drogue est l'une des plus vieilles découvertes du monde. En effet pour chaque siècle passé, nous avons pu constater l'apparition de plusieurs substances différentes. A la découverte de l'Amérique, les hommes considéraient les drogues comme des épices, synonyme de richesse et abondance.

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C'est pourquoi, ils ont décidé d'aller à la découverte de multiples autres épices vers la République Dominicaine pour en acquérir. Cependant, ils n'ont pas découvert d'épices, ils ont découvert de nouvelles drogues telles que le coca, le tabac, le chocolat ainsi que les champignons hallucinogènes. Par exemple, le cannabis, une drogue interculturelle l'une des plus vieilles drogues du monde était utilisée en 1849 par l'industrie maritime pour en faire des vêtements, du cordage ou des voiles. Il s'agissait du chanvre indien de la famille du cannabis sativa. De plus, au tournant de 1900, il y avait 75% du papier mondial qui était fait à partir du cannabis. Au fil du temps les différentes drogues ont connu plusieurs utilités, lors des fêtes, de certains rites sacrés ou comme produit médicinal.

Les drogues peuvent être d'origines naturelles, issues de plantes à drogues cultivées (pavot, cannabis, coca, etc.) ou spontanées (divers champignons et plantes hallucinogènes) ou d' origine synthétique, produites entièrement en laboratoire. (Pascal LE REST, 2001).
A l'antiquité s'observait l'utilisation des plantes psychotropes ( chanvre, coca) ou leurs produits ( opium). Ensuite, à partir du 18ème siècle, on a d'abord extrait grossièrement leurs principes actifs, les alcaloïdes, avant d'être en mesure, au 19ème siècle, de les purifier puis de les reproduire en laboratoire. Enfin, des drogues de synthèse imitant plus ou moins les substances naturelles ont été élaborées au début du 20ème siècle. Le chimiste Allemand Dreser synthétise une nouvelle substance encore plus puissante, l'héroïne, qui est mise sur le marché en tant que médicament en 1898. L'industrie pharmaceutique, à la recherche de nouveaux produits à commercialiser, soutient ces recherches. La compagnie Bayer, dont l'héroïne est une marque déposée, lance une campagne publicitaire en 1898 pour l'héroïne qui est présentée comme une médication « héroïque » de la tuberculose, « dépourvue de propriétés d'accoutumance, d'une manipulation très aisée, et par dessus tout, la seule capable de guérir les morphinomanes ».

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La généralisation de sa prescription dans un grand nombre d'indications peu ou pas adaptées à ses propriétés pharmacologiques banalise son usage au début du 20ème siècle et fut à l'origine d'innombrables cas de toxicomanies.

La cocaïne apparaît en Europe à la même époque. Elle est découverte par le chimiste Allemand Albert Niemann en 1859 à partir des feuilles de coca rapportées du Pérou. Elle est décrite chimiquement par Wilhelm Lossen en 1862. La cocaïne est tout comme la morphine accueillie par le monde médical avec beaucoup d'enthousiasme. Elle est administrée comme traitement d'un grand nombre d'infections, comme désintoxiquant contre l'alcoolisme ou encore comme tonique (elle entre dans la formule du Coca - Cola).

Freud préconise la cocaïne, dans un texte publié en 1884, dans les troubles les plus variés tels que l'indigestion, la cachexie et l'impuissance, mais surtout le morphinisme et l'alcoolisme.

Les médecins contribuèrent fortement à l'introduction et au développement des substances psychoactives en Europe. Celles - ci sont perçues comme des remèdes miracles et sont prescrites comme traitement dans une multitude de pathologies. Au 19ème siècle, l'opium constitue l'essentiel de la pharmacopée.

De nos jours, les drogues constituent  un  problème de société suffisamment sérieux, en particulier sur le plan de la santé publique, sur le plan judiciaire et sur le plan économique, pour que plusieurs organes spécialisés de l'Organisation des Nations unies s'en occupent exclusivement et que les états y consacrent une part importante de leurs ressources.

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Dans les rapports antiques, on mentionne des opiacés comme médicament contre des douleurs et des diarrhées ou moyen d'intoxication. Au 17ème et 18ème siècle, la culture de chanvre a été encouragée en Europe. En Amérique du Nord, des gouvernements ont toléré la consommation de cannabis comme drogue. A partir du 17ème siècle, dans le secteur Est - Asiatique, fumer l'opium est devenu un problème à la fois sanitaire et économique. Par les progrès scientifiques de la chimie au début du 19ème siècle, les agents chimiques de la plupart des drogues naturelles pouvaient être analysés. En 1821, Tscheppe a examiné la structure chimique du cannabis, en 1898 l'entreprise Bayer d'Allemagne a fabriqué d' héroïne au traitement des dépendants de morphine, 1938 Albert Hofmann a synthétisé l'alcaloïde LSD arrivant de l'ergot du blé.

Définition de la problématique

L'alcool est la drogue la plus répandue et la plus ancienne. Il est obtenu par fermentation des sucres naturels des grains ou des fruits. L'alcool propre à la consommation s'appelle alcool éthylique ou éthanol. Sous sa forme pure, c'est une substance incolore qui donne une sensation de brûlure en cas d'ingestion. L'usage de l'alcool est caractérisé par la tolérance et une dépendance psychique et physique.

Une diminution brutale de l'usage fait apparaître des effets de sevrage comme : angoisse, inquiétude, tremblements, sueurs abondantes, et insomnie. On constate parfois aussi un sentiment d'être suivi et des hallucinations.

Selon la définition scientifique ou pharmacologique essentielle, l'alcool est une substance qui par sa nature chimique, agit sur la structure ou le fonctionnement de l'organisme vivant (Helen NOWLIS 1975, 23).

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Les effets d'alcool sont fonction de l'interaction entre l'alcool et l'individu tel que celui - ci peut être défini psychologiquement, physiologiquement et socialement.

Les drogues sont, avant toute chose, une production culturelle. Les produits toxiques utilisés par l'homme aujourd'hui sont très rarement à l'état brut dans la nature. Ainsi donc, pour que les hommes puissent se droguer, il faut qu'ils puissent avoir réfléchi sur les effets d'un produit. Même si les plantes sont considérées comme ayant des effets secondaires, elles sont travaillées, affinées par les hommes pour donner naissance à un produit provoquant des états de consciences non ordinaires et, finalement, la recherche de l'homme se fait tout autant dans l'affinement du produit apportant des effets secondaires spécifiques que dans celle de l'expérimentation de l'état d'altération de conscience (Pascal LE REST, 2001).

Les drogues produisent des substances similaires à l'endorphine. L'endorphine étant, par définition, une substance endogène, mise en évidence dans l'hypothèse, qui joue dans l'inhibition de la douleur, un rôle analogue à celui de la morphine. C'est pour cette raison que les toxicomanes souffrent beaucoup quand ils ne trouvent pas de drogue.

L'usage de l'alcool s'insère dans des pratiques et valeurs collectives, des limites socialement établies. Celui qui franchit ces limites s'expose à la réprobation, voire à la répression légale dès lors qu'il peut représenter un danger pour le corps social. Parler de consommation normale d'alcool, du bien - boire, est une autre façon de parler des valeurs qu'une société se donne.

Parler d'une consommation normale ne relève pas d'une réalité quantitative concernant exclusivement l'individu mais rend compte de valeurs normatives d'ordre collectif. Qu'il s'agisse des manières de boire ou de la nature des boissons consommées, le même comportement peut être interprété ou non comme une transgression selon l'endroit et l'instant où il a lieu (Helen NOWLIS 1975, 19).

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Les premières drogues sont apparues chez les plantes ou dans certaines de leurs parties à la suite d'une co - évolution du règne végétal et du règne animal. Au cours des années trente, on découvrit certaines amines extraordinaires (amphétamine, dexamphétamine, métamphétamine) apparues en vente libre dans les pharmacies, et censées soigner les congestions nasales, les nausées, l'obésité, la dépression, et le surdosage d'hypnotiques. Grâce à leur puissant effet euphorisant, ils étaient utilisés contre toutes sortes d'affections liées à l'état dépressif.

Un apprenti toxicomane se voit contraint et forcé d'augmenter ses doses de poison jusqu'à ce que celles - ci le réduisent en esclavage. C'est l'itinéraire implacable et sans échappatoire qui conduit au pire ; il aboutit à la décadence ou l'abaissement de l'esprit et du corps, à la déchéance, et quelquefois à la mort (Yves SALGUES, 1994).

Parler de l'alcool dans une culture donnée n'est pas chose facile : sa consommation appartient au quotidien, et en raison de cette familiarité elle reste, de façon paradoxale, malaisée à déchiffrer. Les substances ayant pour effet de modifier la conscience sont présentes dans toutes les civilisations et leur usage a toujours été rehaussé d'ambiguïté. De la même façon, les manières de boire et les façons dont on se présente l'alcoolisation sont diverses et complexes ; elles varient d'une société à l'autre et au sein d'une même société (Pascale ANCEL - Ludovic GAUSSOT 1998, 18).

Le terme « alcoolisation » exprime la manière de consommer de l'alcool, sans connotation morale ni référence aux conséquences psychologiques ou physiologiques sur le corps humain.

On ne peut jamais dire que tel alcool produit tel effet. Tout alcool a des effets multiples et ceux - ci varient d'une dose à une autre, d'un individu à l'autre, d'un moment à l'autre chez le même individu (Helen NOWLIS 1975, 24).

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Les drogues ont pour objet d'accéder à un état non ordinaire de conscience. L'intérêt des drogues est de permettre aux hommes d'échapper à leur condition de mortel, au principe de réalité, pour un temps aussi court soit - il. Elles confèrent, au cours d'un instant donné, un sentiment de puissance, voire de toute puissance.

Les drogues offrent à l'homme la capacité de se sublimer, d'accéder à un état d'euphorisation, de réflexion, de méditation ou un état d'exacerbation de certaines pulsions.

Elles lui révèlent qu'il peut échapper à la condition de l'homme ordinaire dans son état quotidien.

On peut spéculer sur les effets de l'usage d'un produit, s'attendre à éprouver du plaisir et être confronté, en réalité, à quelque chose de déplaisant, voire de franchement désagréable. Il n'empêche que c'est la recherche initiale de plaisir qui motive les expérimentations.

Mais la consommation des drogues, comme l'alcool, renvoie aussi à la question de la mort, à la recherche des limites, à la compréhension des bornes du vivant, au frisson ressenti sur le fil de la vie, au bord du gouffre, du vide. Cette question est importante à l'adolescence et doit obtenir des réponses qui, bien sûr, peuvent être élaborées sans recourir aux drogues.

La consommation des drogues, renvoie tout autant à la question de la violence car les effets secondaires, entraînés par l'usage des produits toxiques licites ou illicites, confrontent l'usager à des violences sur lui - même ou sur les autres (Pascal LE REST, 2001).

La « drogue », dans le sens d'Hippocrate et Gallien, est capable de « vaincre » le corps par elle - même et de produire, à des doses infimes par rapport à celle des aliments, d'importantes modifications organiques, ou psychiques, ou les deux à la fois.

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Une drogue en soi n'est rien. Elle n'existe que dans son rapport à l'homme. C'est l'homme qui lui donne du sens. C'est l'homme qui les trouve, les produit, les raffine, les commercialise, les autorise ou les interdit, les met en rites, en mythes, en sens ou en défiance. Elles ne peuvent donc être pensées qu'en lien avec lui, qui les crée (Antonio Escohotado 1995, 11).

L'usage de drogues n'est pas stigmatisé et n'est pas encore perçu comme un fléau. L'attitude favorable du corps médical, qui prescrivait volontiers mais faisait également un usage privé des drogues, a fortement contribué à ce phénomène. Parallèlement à l'utilisation médicale, un usage hédoniste des drogues apparaît. L'opiomanie se développe de façon importante à partir du 19ème siècle. De nombreuses fumeries semi - clandestines se multiplient en France notamment après la colonisation de l'Indochine. L'opiophilie se développe dans les cercles artistiques et intellectuels, sous forme de la consommation d'opium fumable, et dans le milieu médical, sous forme d'opium ingéré. Lorsque la médecine généralisa le recours à la morphine par voie injectable, l'opiophagie diminua, mais en rapport avec les conquêtes coloniales françaises et une certaine fascination pour l'Extrême - Orient, l'usage d'opium fumé se banalisa dans les milieux militaires et artistiques. La drogue est alors définie comme un moyen d'exploration de la conscience. Plusieurs intellectuels mettent en avant l'importance des substances psychotropes en faveur de la créativité. On peut par exemple citer Les confessions d'un mangeur d'opium anglais, ouvrage de Thomas de Quincey traduit en français par Alfred de Musset.

Les drogues naturelles ont déjà été utilisées dans l'histoire précoce des peuples pour les clients de bien - être, des rites religieux, mais également à la production d'une intoxication et d'une euphorie.

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Les objectifs de l'étude

Objectif général

L'objectif général de cette étude est d'analyser les problèmes liés à la consommation des drogues dans la commune urbaine de Kamenge, plus précisément dans le quartier Kavumu.

Objectif spécifique.

Dans notre étude, l'objectif spécifique sera de montrer les effets liés à la consommation des drogues :

Dans l'organisme ;

Dans la société ;

Pour le système digestif ;

Pour la nutrition ;

Pour le système nerveux.

Délimitation de l'étude

Notre étude s'intitule : « Etude sur les problèmes liés à la consommation des drogues dans la commune urbaine de Kamenge : cas du quartier Kavumu ». Le concept « drogue » couvre un champ trop vaste et complexe. Il faut donc en circonscrire les limites sur la toxicomanie dans la commune urbaine de Kamenge. En plus, notre étude va se concentrer sur les cas sociaux et les marginaux.

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Limitation de l'étude

La consommation des drogues se fait dans les différents quartiers de la Mairie de Bujumbura. Etant donné que notre recherche demande assez de temps et voir même beaucoup de moyens, nous nous sommes limités sur une portion de la commune urbaine de Kamenge (Quartier Kavumu) afin d'obtenir des meilleurs résultats.

Justification de l'étude

Le quartier Kavumu de la commune urbaine de Kamenge n'a pas été choisi par hasard comme cas d'étude. Ce quartier héberge beaucoup des consommateurs des drogues ; et cette étude contribue à montrer aux lecteurs de ce document les problèmes liés à la consommation de ces drogues.

Questions de recherche

La boussole et la charpente de ce travail reposent sur deux questions fond amentales :

Quels sont les facteurs à la base de la consommation des drogues ?

Quels sont les effets liés à la consommation des drogues ?

Elucidation des concepts

Alcool

Selon LAROUSSE : Le Dictionnaire du Français, l'alcool est « un liquide obtenu par la distillation du vin et d'autres liquides ou jus fermentés » (LAROUSSE : Le Dictionnaire du Français 1997, 11).

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Drogues

D'après la définition de l'OMS, la drogue est « une substance, qui, une fois consommée, oblige la personne qui la prend à l'utiliser de plus en plus » (OMS 1995. Journée Mondiale sans Tabac : le tabac, c'est plus cher qu'on croit).

Selon la définition scientifique ou pharmaceutique essentielle, une drogue est « une substance qui, par sa nature chimique, agit sur la structure ou le fonctionnement de l'organisme vivant » (Helen NOWLIS 1975, 23).

Selon Larousse Médical, la drogue est « un produit d'origine animale, chimique ou végétale, utilisé comme ingrédient dans une préparation médicamenteuse ».

C'est aussi « une substance pouvant produire un état de dépendance physique et/ou psychique et engendrer une toxicomanie, quel qu'en soit le type » (Larousse Médical 2003, 316).

Selon HACHETTE : le Dictionnaire du Français, la drogue est « la matière première employée pour les préparations pharmaceutiques, pour la teinture » (Hachette 1989, 523).

Selon le Dictionnaire Larousse, la drogue est «une  substance pouvant modifier l'état de conscience, stupéfiant » (Dictionnaire Larousse).

Dépendance

Selon Larousse Médical, la dépendance c'est « l'état résultant de l'absorption périodique ou continuelle d'une drogue » (Larousse Médical 2003, 281).

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Dépendance physique

On est dépendant physiquement lorsque le corps s'est accoutumé à l'usage d'un produit à tel point que les symptômes chimiques apparaissent lorsqu'on en est privé.

Selon Larousse Médical, la dépendance physique se traduit par des troubles organiques dès que la drogue cesse d'être consommée : c'est l'état de manque caractérisé par des vomissements, des crampes, une angoisse intense, etc. (Larousse Médical 2003, 281).

Dépendance psychique

C'est la nécessité parfois irrépressible d'utiliser un produit et la sensation de mal - être que l'on ressent tant qu'on ne l'a pas utilisé.

Selon Larousse Médical, la dépendance psychique se traduit par le besoin de consommer des drogues modifiant l'activité mentale. L'abstinence provoque un désir compulsif, tyrannique, de recourir de nouveau au produit (Larousse Médical 2003, 281).

Toxicomanie

Selon Larousse Médical, la toxicomanie est « une habitude de consommer de façon régulière et importante des substances susceptibles d'engendrer un état de dépendance physique et/ou psychiques » (Larousse Médical 2003, 1048).

Toxique

Selon Larousse Médical, le toxique est « un produit ou substance nocifs pour l'organisme » (Larousse Médical 2003, 1052).

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984