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La problématique de l'intégration de l'Afrique face à  la multiplicité des organisations sous- régionales africaines

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par Timothée MBOMBO KASANKIDI
Université de Kinshasa - Licence 2011
  

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SIGLES ET ABREVIATIONS

APD

: Aide Publique au Développement

CEA 

: Communauté Économique d'Afrique de l'Est

CEE

: Communauté Économique Européenne

CEAO

: Communauté des Etats d'Afrique Occidentale

CEDEAO

: Communauté Economique des Etats d'Afrique de l'ouest

CEEAC

: Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale

CEMAC

: Communauté Economique et Monétaire d'Afrique Centrale

CEPGL 

: Communauté Economique des Pays des Grands Lacs

CIPEC

: Conseil Inter-gouvernemental des Pays Exportateurs du Cuivre

CNUCED

: Conférence des Nations-Unies sur le Commerce et le Développement

COI

: Commission de l'Océan Indien

COMESA

: Marché commun des Etats de l'Afrique Australe

ECOMOG

: Ecowas Monitoring Group

FAO

: Fonds des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture

MPNA

: Mouvement des pays Non-Alignés

NEPAD

: Nouveau Programme pour le Développement de l'Afrique

OEA

: Organisation des Etats Américains

OCDE

: Organisation pour la Coopération et le Développement Économique

OMD

: Objectifs du Millénaire du Développement

OMS

: Organisation Mondiale pour la Santé

ONG

: Organisation Non Gouvernementale

ONU

: Organisation des Nations-Unies

OTAN 

: Organisation du Traité de l'Atlantique Nord

OPEP

: Organisation des Pays Producteurs et Exportateurs du Pétrole

OUA

: Organisation de l'Unité Africaine

PAL

: Plan d'Action de Lagos

PIB

: Produit Intérieur Brut

PNB 

: Produit National Brut

PPTE

: Pays Pauvres Très Endettés

PVD 

: Pays en Voie de Développement

RDC

: République Démocratique du Congo

RISDP

: Regional Indicative Strategic Developement Plan

SADC

: Communauté pour le Développement de l'Afrique Australe

SDN

: Société des Nations

SELA

: Système Economique Latino-Américain

SIPO

: Strategic Indicative Plan Organ

TEC

: Tarif Extérieur Commun

UA

UAM

: Union Africaine

: Union Africaine et Malgache

UDAA

: Union Douanière de l'Afrique Australe

UE

: Union Européenne

UEMOA

: Union Economique et Monétaire Ouest Africaine

UFM

: Union du Fleuve Mano

UMA 

: Union du Maghreb Arabe

UNESCO

: Organisation des Nations-Unies pour l'Education, la Science et la Culture

URSS

: Union des Républiques Socialistes Soviétiques

USA

: United States of America (États-Unis d'Amérique)

ZEP

: Zone d'Échanges Préférentiels.

INTRODUCTION GENERALE

1. PRÉSENTATION DU SUJET

Nul ne conteste l'importance de l'intégration régionale pour le développement des pays membres d'une Région. Mais ce concept est particulièrement déroutant pour beaucoup d'acteurs politiques habitués à détourner l'intérêt national en intérêt privé. Comme pour tous les pays du Nord qui ont déjà compris l'enjeu géopolitique d'appartenir à un grand ensemble et de consolider l'Union Régionale, l'Afrique et quelques pays d'Asie se trouvent à un tournant décisif de leur histoire immédiate. Ils innovent ou ils s'affaiblissent. La guerre froide qui suscitait un intérêt pour ces régions a disparu. L'Afrique et une partie de l'Asie sont désemparées, car les bouleversements des relations internationales les a presque écartées de la scène internationale, les obligeant à nouer des nouveaux contacts.

Après les indépendances de plusieurs pays africains, l'on a observé une évolution consciente de ces derniers à travailler dans le domaine d'intérêts communs. Les pères des indépendances africaines avaient pensé de conjuguer leurs efforts en vue de résoudre certains problèmes et de relever certains défis de l'époque. C'est ce qui amena à la création de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) en 1963. On a constaté au sein de cette Organisation deux tendances idéologiques, celle de Brazzaville et celle d'Accra. La tendance de Brazzaville préconisait le maintien des liens de dépendance avec l'ancienne métropole qui était la France. Pour elle, chaque pays devait promouvoir son développement sur base de ses relations avec l'ancienne puissance colonisatrice. La tendance d'Accra, avec le Docteur KWAME N'KRUMAH souhaitait, quant à elle, l'indépendance totale de l'Afrique et chaque État devait être considéré comme membre de la fédération avec un point de chute la création des États Unis d'Afrique.

Ces deux tendances au sein de l'Organisation ont constitué un frein au développement politique, économique et autre pour les nouveaux Etats qui venaient d'être incorporés dans le concert des Nations, et aussi à l'Organisation au sein duquel appartenaient ces Etats.

De ce fait, tous les pères des indépendances africains vont se réunir afin de faire disparaitre leurs divergences idéologiques et créer ainsi des Regroupements sous-régionaux, ce qui sera les premiers accords de l'intégration régionale africaine. Ceci avait été appuyé par le Plan d'Action de Lagos adopté en 1980 comme une initiative spéciale d'Etats et des Gouvernements de l'OUA pour favoriser l'intégration Sous-Régionale.

Le Plan d'Action de Lagos soutient le principe suivant lequel les Etats africains devraient tendre vers le renforcement de l'auto-dépendance et de l'intégration économique de l'Afrique en l'an 2000. L'intégration régionale et le meilleur moyen qui permettra de réaliser les objectifs du millénaire du développement (OMD), car la stabilité politique est le renfoncement de la démocratie, fondées sur la consolidation de la justice et des libertés individuelles, constituent des conditions essentielles au dynamisme de l'investissement et à l'accélération de la croissance. Les économies africaines demeurent également confrontées à des contraintes structurelles qui affectent leur compétitive. Ces contraintes ne peuvent être levées qu'en conjuguant les efforts dans un cadre régionale. Il est de plus en plus évident que les pays africains ne pourront pas résoudre le problème lié à leur insertion dans l'économie mondiale avec des actions limitées au niveau national, dans un monde globalisé et considéré comme village planétaire selon MC LUHAN MARSHALL, où le phénomène de masse et de taille critique constitue un facteur essentiel pour consolider les bases du développement.1(*)

Il est de la responsabilité des Africains de faire de l'intégration régionale un vecteur d'accélération du développement.2(*) Que toutes les Organisations Sous-Régionales africaines qui se multiplient dans toutes les zones géographiques africaines consolident leurs efforts à l'aboutissement de l'idée des États- Unis d'Afrique. C'est alors que l'Afrique fera sentir sa voix sur la scène internationale.

De ce qui précède, il y a lieu de souligner que toutes les Organisations Sous-Régionales, afin d'aboutir à l'intégration véritable doivent chercher à parvenir à des objectifs qui convergent à ce but, car leur divergence c'est-à-dire, des objectifs s'érigent en obstacle à l'intégration du continent.

Par ailleurs, le manque criant des moyens financiers par les Etats qui forment ces différentes Organisations constitue aussi un frein pour parvenir à l'intégration régionale voulue, d'autant plus que ces derniers, se retrouvant dans plus d'une Organisation au même moment a du mal à payer leurs contributions.

* 1 DIANGITUKWA, F., Géopolitique, intégration régionale et mondialisation ; plaidoyer pour la création d'une communauté économique des pays côtiers de l'Afrique Centrale. Ed. Harmattan, Paris, 2006, pp.8-9

* 2 KONAN, B.C., l'intelligence hors-série, in "Jeune Afrique", n°8, 2005, p.58

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus