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La problématique de l'intégration de l'Afrique face à  la multiplicité des organisations sous- régionales africaines

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par Timothée MBOMBO KASANKIDI
Université de Kinshasa - Licence 2011
  

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2.3.1. Définition

Pour CAD, l'aide publique au développement ressort des ressources :

- Fournies dans le cadre bilatéral aux pays en développement ou accordée par le biais des institutions multilatérales ;

- Attribuées par des Organismes Publics  dont le but est de favoriser le développement économique ;

- Assorties de conditions financières favorables aux dons et prêts dont l'élément de liberté est égal à 25%...64(*)

Une telle définition signifie que ni l'aide des ONG, organisation privée, ni les prêts bancaires ne peuvent être comptabilisés dans l'aide publique au développement.

En effet, les ressources fournies par les pays industrialisés et par les institutions multilatérales aux pays non développés se répartissent entre les trois catégories :

1. L'APD qui constitue l'aide proprement dite composée de fonds que les États fournissent à des conditions favorables ;

2. Autres apport de fonds publics qui comprennent les crédits à l'exportation et le montant net de souscription par les États d'obligation, de titre d'emprunt et de ports des institutions multilatérales ;

3. Enfin, les apports privés qui comprennent les investissements directs, les investissements de portefeuille et les crédits privés à l'exportation à l'échéance de plus d'un an.

2.3.2. L'Afrique et l'A.P.D

Depuis son indépendance, l'Afrique est demeurée la région du monde qui a reçu la part la plus importante de l'APD. Ainsi donc, trois décennies durant, l'aide économique à l'Afrique a connu une croissance remarquable.

Les flux d'aide ont augmenté presque sans interruption des années 1970 jusqu'au début des années 90. Le montant total des flux a été relativement stable en termes réel durant les années 60, soit trois milliards (valeur 1963). L'aide a ensuite rapidement augmenté. Elle a quasiment triplé en termes réels dans les années 80, pour doubler en 1983 et 1992 et dépasser les 18 millions de dollars.65(*)

Cependant, l'afflux de l'APD mobilisé en faveur de l'Afrique a eu un impact moins significatif tant sur le plan macro-économique que sur le plan social.

Tant l'aide dont l'Afrique a bénéficier n'a pas permis ni à assurer un quelconque développement du continent ni même à inciter le décollage économique.

Il conviendrait de souligner qu'une bonne partie de l'aide publique a été ôtés aux besoins de développement de l'Afrique et détournée par les dirigeants en charge de la gérer.

Il est aussi vrai que le lien entre l'assistance et le développement est plus ambigu qu'il ne devrait l'être, puisque les critères de l'allocation n'ont pas toujours été fondés sur les possibilités de développement des pays bénéficiaires.

Les Gouvernements des grandes puissances le reconnaissent ouvertement : le propos de l'aide dite au développement n'est pas d'abord d'assurer le développement des pays pauvres, mais de garantir leurs intérêts dans certaines parties du monde, qu'ils soient commerciaux, stratégiques ou tout simplement culturels ou politiques.66(*)

En d'autres termes, parmi les objectifs assignés de l'aide au développement, le développement des pays du Tiers-Monde en général et de l'Afrique en particulier n'est pas la première priorité.

C'est ce qui fait qu'avec la fin de la guerre froide en 1990, nous observons la baisse des flux d'APD en faveur de l'Afrique.

Les récentes réductions de l'aide sont probablement dues à la combinaison de plusieurs facteurs :

- Les nouvelles restrictions budgétaires dans les pays donateurs ;

- Le scepticisme croissant à l'égard de l'efficacité des programmes d'aide ;

- Le déclin de l'importance stratégique de l'Afrique depuis la fin de la guerre froide et l'émergence de nouveau mandataires d'aide notamment les pays de l'Europe de l'Est et de l'ex Union Soviétique.67(*)

* 64 BRUNEL, S., Le Sud dans l'économie mondiale, PUF, Paris, 1995, p.186

* 65 VAN de WOLLE, N. et JONSTON, T.A., Repenser l'aide à l'Afrique, Karthala, Paris, 1999, pp.17-18

* 66 BRUNNEL, S., op-cit, p.205

* 67 VAN DE WALLE, N. et JOHNSTON, T.A., op-cit, p.22

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