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Problématique des investissements directs étrangers

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par Jean Louis MAVUNGU MASINGA
Institut supérieur de commerce (ISC ) / Matadi - Licence en sciences commerciales et financières 2011
  

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2.6.3.5. Secteur de l'eau

1° Partenariats Public-Privé avec la REGIDESO

La REGIDESO ne dispose dans la Province que de 12 centres de production d'eau potable. Ainsi, le taux de desserte en eau potable n'est que de 36,5% dans les villes et centres urbanisés, tandis qu'il est presque nul en milieu rural. De plus, dans les milieux urbains et urbanisés, l'infrastructure de distribution de la REGIDESO se caractérise par sa très grande vétusté.

A cet effet, la REGIDESO a un programme de réhabilitation des puits de forage et du réseau de distribution d'eau qui concerne la ville de Matadi ainsi que les agglomérations de Mbanza-Ngungu et Lukala, programme qui se chiffre à environ 3.500.000 $. Elle est à la recherche de fonds pour financer ce programme. Des Partenariats Public-Privé peuvent donc être envisagés avec la REGIDESO pour l'accroissement de sa capacité de production et l'amélioration/extension de son réseau de distribution.

2° Usines d'embouteillage des eaux de boisson

Comme partout au monde, la demande de l'eau en bouteille est en forte hausse en République Démocratique du Congo.

A cet effet, la Province du Bas-Congo dispose de très nombreuses sources d'eau exploitables industriellement, notamment dans le Massif du Mont de Cristal qui s'étend sur 2 de ses 3 districts (District des Cataractes et District du Bas-Fleuve).

Actuellement, la Province ne dispose que d'une seule usine d'embouteillage des eaux de boisson appartenant à la société SOGEMIL qui produit des eaux de boisson de la marque MA VIE dans le Massif du Cristal de Tshimpi à Matadi.

2.6.3.6. Secteur des infrastructures

1° ROUTES

La Province du Bas-Congo compte un réseau de 1.730 km de routes à très grande circulation (actuellement ou potentiellement), soit 1.427 km de routes nationales et 303 km de routes d'intérêt provincial. De ces routes, 612 km sont revêtues et 1.118 km ne sont pas revêtues. Des 612 km de routes revêtues, seul le tronçon Kinshasa-Matadi (365 km) est en bon état et entretenu régulièrement grâce notamment au fonds du péage instauré depuis 2006. Le reste de ce réseau, soit près de 80% (247 km de routes revêtues et 1.118 km de routes non revêtues) est en mauvais ou en très mauvais état. Il demande donc réhabilitation, mieux, revêtement (asphaltage ou bétonnage).

Par ailleurs, du fait de l'accroissement prévisible de l'activité économique dans certaines parties de la province (exploitation pétrolière et minière notamment), d'autres embranchements routiers devraient être envisagés.

Il y a donc là de nombreuses opportunités d'investissement pour les capitaux à risques, le Gouvernement Central et le Gouvernement Provincial étant disposés à accorder des concessions de très longue durée pour permettre aux investisseurs de rentabiliser leurs capitaux moyennant péage.

2° PORTS

a) Réhabilitation des ports de Matadi et de Boma

Les ports maritimes de Matadi et de Boma ont un grand besoin de renouvellement de leurs matériels de manutention, tandis que celui de Matadi doit, en plus, être réhabilité (travaux de génie civil).

Pour le Port de Matadi, les besoins sont estimés à 58.071.320 $ pour le génie civil  et à 11.245.384 $ pour le matériel, tandis que pour le Port de Boma, les besoins en matériel sont estimés à 2.076.171 $, soit un total général de 71.392.875 $.

Ici aussi, l'Office National de Transport (ONATRA), propriétaire de ces deux ports, est ouvert à toute possibilité de Partenariat Public-Privé (PPP).

b) Construction du port en eaux profondes de Banana

La République Démocratique du Congo a pris l'option de se doter d'un port en eaux profondes à Banana (à 8 km de Muanda) sur la côte de l'Océan Atlantique, projet qui date de l'époque coloniale.

Selon les études les plus récentes, le coût de cette infrastructure est estimé à 537.000.000 $ pour lesquels l'Etat recherche des bailleurs de fonds, y compris des investisseurs privés dans le cadre des Partenariats Public-Privé (PPP). 35(*)

c) Possibilité de construction du port flottant à Banana

En attendant la concrétisation du projet de port en eaux profondes de Banana, il est proposé la construction d'un port flottant à Banana, afin de tirer profit d'un marché potentiel très important constitué principalement du fret transitant par le port de Pointe Noire, dont 69 % sont destinés à la RDC, du fret à destination de la Province angolaise du Cabinda, du fret à destination des sociétés locales d'exploitation et d'exploration pétrolière PERENCO, SURESTREAM et SOCO.

La réalisation de l'étude de faisabilité a été confiée à un consultant Belge, la société « FREFARAILS », spécialisée dans ce genre d'études. Cette étude ressort un coût d'investissement estimé à environ 134.000.000$ (coût nettement moins élevé que celui du port en eaux profondes), y compris le coût de l'étude de faisabilité. Il est proposé qu'il soit financé à concurrence de 20.000.000 $ par les fonds propres et de 114.000.000 $ par un emprunt. La Province est à la recherche du financement, y compris le financement privé dans le cadre des Partenariats Public-Privé.

3° CHEMINS DE FER

Afin de faciliter l'évacuation des produits qui seront importés par le port en eaux profondes de Banana et les exportations du pays (principalement celle des minerais du Katanga) par la seule voie nationale sans rupture de charge, le Gouvernement Central a pris l'option de construire deux tronçons de voie ferrée pour compléter la voie ferrée nationale : le tronçon Ilebo-Kinshasa et le tronçon Matadi-Banana.

Pour le tronçon Matadi-Banana, le coût estimatif est de 600.000.000 $ pour lesquels le pays est à la recherche du financement, y compris le financement privé dans le cadre des Partenariats Public-Privé.

4° AEROPORTS

La Province du Bas-Congo dispose de 3 principaux aéroports : Matadi, Boma et Muanda, aéroports qui ne peuvent accueillir que des avions petits porteurs à cause de la longueur (respectivement 1.580 m, 1.100 m et 1.480 m) et de l'état des pistes (en terre pour Matadi, Boma et Muanda).

Les aéroports de Matadi et de Muanda enregistrent actuellement un trafic régulier avec des vols quotidiens de deux compagnies aériennes. Ce trafic est appelé à s'accroître avec la concrétisation en cours ou dans un proche avenir d'un certain nombre de grands projets. Il est donc nécessaire de les réhabiliter (allongement et revêtement des pistes, modernisation des tarmacs, des bâtiments administratifs, des aérogares, des équipements de communication et des aides radioélectriques à la navigation).

Ceci permettra d'accueillir des avions moyens et gros porteurs et d'établir des liaisons directes avec les autres provinces (évacuation de certains produits importés destinés aux provinces), voire avec l'Angola et le Congo Brazzaville. Ceci entraînera à son tour un accroissement très significatif du trafic aérien.

Il y a là aussi une opportunité d'investissement dans le cadre des Partenariats Public-Privé à conclure avec la Régie des Voies Aériennes (RVA) pour des concessions d'exploitation de très longue durée.

* 35 Opportunités d'investissement dans le Bas-Congo, juin 2008, p.10

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore