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Effets de l'inflation sur la fiscalité burundaise. à‰valuation à  l'aide d'un modèle à  correction d'erreurs ( 1990-2011 )

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par Denis NDAGIJIMANA
Université du Burundi - Licence en sciences économiques et administratives 2013
  

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III.1.2. Modèle économétrique

Dans le présent travail, nous sommes préoccupé d'estimer une fonction des recettes fiscales. Cela ne manquera pas à apporter une idée auprès des autorités budgétaires du pays ciblé par la présente étude. Notre fonction comprend des variables transformées selon le modèle log-linéaire en vue de nous permettre à interpréter les coefficients associés aux variables en termes d'élasticités.

La fonction est ainsi la suivante : LRFRt=ao+a1LPIBRt+a2LIPCt+a3LDPt+åt .

Dans ce modèle, la variable « recettes fiscales réelles » (LRFR) est la variable endogène tandis que les dépenses publiques réelles (LDPR), le produit intérieur brut réel (LPIBR) et le niveau général des prix (LIPC) sont considérées comme variables exogènes. Le terme de l'erreur åt qui est un terme aléatoire ; il représente d'autres variables omises qui pourraient aussi contribuer à l'explication de la variable endogène. Selon nos attentes dans les résultats, le niveau général des prix affiche un signe négatif pour dire qu'elle joue un rôle contraignant sur les recettes fiscales et cela trouve le fondement dans les théoriciens qui montrent les effets négatifs de l'inflation sur les déterminants des recettes fiscales.

III.1.3. Approche méthodologique

Nous nous sommes donné comme objectif d'étudier les effets de l'inflation sur les recettes fiscales pour le cas du Burundi. La première étape a concerné le test de racine unitaire. Ensuite nous avons abordé l'analyse de la relation de long terme (cointégration) entre les variables et enfin nous avons estimé le MCE et pour ce dernier les tests de stabilité pour toute la période ont été faits. Cala constitue les instruments clés pour arriver à l'objectif poursuivi.

III.1.3.1. Test de racine unitaire

Les tests de racine unitaire ont pour objectif de vérifier la stationnarité des séries et la stationnarité renvoie à l'invariance temporelle des propriétés des séries temporelles.

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Bourbonnais (2005) indique que « si ces caractéristiques c'est-à-dire son espérance mathématique et sa variance se trouvent modifiées dans le temps, la série chronologique est considérée comme non stationnaire ; dans le cas de processus invariant, la série temporelle est alors stationnaire.»

A partir des propos de cet auteur, nous devons en premier temps étudier les caractéristiques liées à l'espérance mathématique et la variance des séries envisagées. Lorsque nous constatons que ces caractéristiques se conservent(ne sont pas sujettes à modification) dans le temps, nous concluons que cette série est stationnaire.

E (Yt)= E (Yt+m)= ì ?t et ?m, la moyenne est constante et indépendante du temps.

Var (Yt)<8, ?t, la variance est finie et indépendante du temps.

Cov (Yt, Yt+k) = E [(Yt-ì) (Yt+k-ì)]= ãk,la covariance est indépendante du temps.

En bref, une série ne comportant ni tendance ni saisonnalité, et que aucun facteur n'évolue avec le temps est qualifiée de stationnaire.

III.1.3.1.1. Test de Dickey- Fuller et Dickey-Fuller augmenté

Connus comme tests servant dans la détection de la tendance (tests de racine unitaire ou unit root test), ces tests interviennent pour vérifier la stationnarité de manière adéquate d' une série. Les tests de Dickey-Fuller permettent de mettre en évidence le caractère stationnaire ou non d'une série par la détermination d'une tendance déterministe ou stochastique.

III.1.3.1.2. Test de Philips et Perron (1988)

L'analyse proposée par Phillips et Perron préconise de revoir le comportement des tests de racine unitaire dans le cas de la présence d'une évolution de tendance de la série chronologique étudiée. Il s'agit d'un prolongement des tests de Dickey et Fuller.

Le test de Phillips et Perron (1988) est construit sur une correction non paramétrique de la statistique de Dickey-Fuller pour prendre compte des erreurs hétéroscédastiques.

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Il se déroule en deux étapes :

Premièrement, on estime par les moindres carrés ordinaires, les trois modèles de base des tests de Dickey-Fuller et on calcule les statistiques associées.

Dans un second temps, on procède par estimation d'un facteur correctif qui est établi à partir de la structure de covariance des résidus de telle sorte que les transformations réalisées conduisent à des distributions identiques à celles du Dickey-Fuller standard.

Pour le test de PP et ADF, la règle de décision est la suivante :

? Si la valeur calculée d'ADF ou de PP est inférieure (ou supérieure en valeur absolue) à la valeur criqtique , on conclue que la série est stationnaire ;

? Si la valeur calculée d'ADF ou de PP est supérieure(ou inférieure en valeur absolue) à la valeur critique ; la série n'est pas stationnaire.

Nous tenons à signaler que le test de Philip et Perron vise la correction des insuffisances de test de stationnarité de Dickey-Fuller augmenté, d'où l'importance de celui-ci.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille