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Effets de l'inflation sur la fiscalité burundaise. à‰valuation à  l'aide d'un modèle à  correction d'erreurs ( 1990-2011 )

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par Denis NDAGIJIMANA
Université du Burundi - Licence en sciences économiques et administratives 2013
  

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CHAPITRE III. INVESTIGATION EMPIRIQUE DE LA RELATION ENTRE INFLATION ET FISCALITE AU BURUNDI

Introduction

Au cours des chapitres précédents, notre objectif était d'élucider la relation théorique et descriptive entre l'inflation et les principaux déterminants des recettes fiscales. Une étude qui est jugée intéressante comme celle-ci n'aurait pas à se limiter à ces analyses théorique et descriptive. Il convient alors de faire recours à une analyse empirique. En effet, la théorie devrait incarner une pertinence empirique permettant d'expliquer et prévoir des faits observables. L'économétrie est une technique statistique employée en économie, constituant un lien entre la théorie et la pratique afin de juger de la pertinence ou non d'un postulat. C'est ainsi que Bourbonnais (2000, p.6) révèle que l'économétrie est un outil qui est à la portée des économistes et qui leur permet de confirmer ou d'infirmer les théories qu'ils ont construites. Il ajoute que les théoriciens postulent des relations mais, que l'application des méthodes économétriques n'a autre rôle que de fournir des estimations sur la valeur des coefficients ainsi que la précision.

L'analyse empirique est d'une importance capitale en ce sens qu'elle permet de confirmer ou d'infirmer, avec objectivité les différentes théories économiques en servant des données chiffrées et réelles. Elle est contre les suppositions faites le plus souvent sur base des théories et la logique du bon sens. Donc, pour mener notre analyse économétrique, une série d'étapes et des tests est indispensable. Le présent chapitre est scindé en deux sections dont la première est destinée à la présentation du modèle et choix des variables, la méthodologie utilisée ainsi que la modélisation MCE.

Dans la seconde section, nous avons présenté les résultats des tests avant de passer à l'estimation d'un modèle à correction d'erreurs dont nous avons, ensuite, analysé la stabilité et le diagnostic des résidus. Enfin, nous avons terminé par interprétation des résultats obtenus de ces tests.

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Section 1. Présentation des données et méthodologie d'analyse

III.1.1. Présentation du modèle et choix des variables

D'après Bourbonnais (2000, p.1), « le modèle est un outil que le modélisateur utilise lorsqu'il cherche à comprendre et à expliquer des phénomènes.»

Consécutivement à cette importance attachée au modèle par Bourbonnais, pour le choix du modèle nous nous sommes inspiré du modèle d'Aghevli et Khan (1977, 1978) qui est basé sur des équations à quatre facteurs : les prix, les dépenses publiques, les recettes et la masse monétaire. Quant à nous, nous nous sommes intéressé à l'équation des recettes tout en soulignant que l'équation des recettes d'Aghevli et Khan incluait comme variables : les prix et le niveau de revenu réel (comme variables exogènes) et recettes fiscales (comme variable endogène). Ainsi, sur base du modèle de ces deux auteurs, nous prenons ce modèle mais en ajoutant la variable dépenses publiques. D'où la formalisation de notre modèle de manière suivante :

RFR=f (PIBR, IPC, DPR) ;

Avec RFR : recettes fiscales réelles

PIBR: produit intérieur brut en termes réels

IPC : indice des prix à la consommation

DPR : dépenses publiques réelles

Dans cette relation, les recettes fiscales réelles varient en fonction de la variation du produit intérieur brut et des dépenses publiques en termes réels, mais aussi en fonction de la variation du niveau général des prix.

L'équation s'écrit : RFR=PIBR+IPC+DPR+å.

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