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Analyse des impacts économiques, sociologiques et écologiques de la chasse sportive dans la région du nord-Cameroun

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par Ngalié MAHA
Université de Liège - Master complémentaire en gestion des ressources animales et végétales en milieux tropicaux 2013
  

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II-2-4- Cas de la Côte d'Ivoire

Dans ce pays, la chasse est interdite depuis 1974 (exceptée celle pour la subsistance). Ce qui pourrait

laisser penser à une augmentation des populations animales sauvages. Ce n'est toutefois pas le cas car le braconnage sévit ardemment du fait de manque de campagne de lutte anti-braconnage (Feer et al, 1995). Selon les mêmes auteurs, la chasse sportive pourrait être autorisée mais sous certaines conditions. Toutefois, des battues administratives sont organisées pour limiter les dégâts causés par la faune sauvage.

II-2-5- Cas du Burkina- Faso

L'exemple type de la gestion de la chasse sportive au Burkina Faso est le ranch de gibier de Nazinga

(RGN). Celui-ci a été créé en 1979, avec pour objectif principal de « démontrer que l'exploitation durable de la faune sauvage sous ses différentes formes (tourisme de chasse, de vision, cropping5) peut générer pour l'Etat, le privé et les populations locales un revenu considérable, source de développement économique » (Vermeulen, 2003). Cependant, jusqu'en 2000, le modèle de départ qui prévoyait les zones villageoises de chasse (ZVC) a mal fonctionné. Les populations se sentant exclues du processus se sont adonnées à un braconnage intensif dans le ranch (Cornelis, 2000). Un nouveau système a été mis en place en 2003. A présent, la gestion des safaris se fait de concert entre le village et l'administration du RGN et la vente des safaris se fait au bénéfice partagé des deux partenaires (Vermeulen, bis). La gestion des recettes du village n'incombe qu'aux populations, sans droit de regard de l'administration des eaux et forêts.

II-2-6- Cas du Zimbabwe

Le programme CAMPFIRE (Communal Areas Management Plan For Indigenous Resources) est un

modèle de gestion participative dont les résultats sont encourageants. Selon Murindagomo (1990), l'idée de base du programme CAMPFIRE était de créer des institutions qui permettent aux communautés résidentes de gérer et d'exploiter les ressources de façon légitime. C'est un programme expérimental développé par le Département des Parcs Nationaux et de la Gestion de la Faune Sauvage du Ministère des Ressources Naturelles et du Tourisme, initié dans les années 1970 et officiellement établi en 1986 pour donner le contrôle de la gestion de la faune sauvage, en dehors des raisons d'aires protégées, aux communautés rurales. Les communautés locales ont un rôle de «producteurs de faune sauvage». CAMPFIRE permet d'appuyer le développement des communautés locales et normalement aussi, la conservation de la faune sauvage en valorisant cette dernière par la chasse sportive et de vision. Les Districts vendent en fait les trophées et les amodiations de chasse à des opérateurs de safari privés (quotas fixés par le Département des Parcs nationaux) et utilisent les bénéfices pour leur développement (Baudron, 2002).

5 Cropping : Récolte d'espèces bien ciblées, suivant des règles bien établies.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote