Chapitre 1 :
GENERALITES SUR LES KYSTES DE L'OVAIRE
I. DEFINITIONS
a) Epidémiologie :
étude des épidémies, branche de la médecine qui
étudie les différents facteurs intervenant dans l'apparition et
l'évolution de phénomène de santé, que ces facteurs
dépendent de l'individu ou du milieu qui l'entoure. (8)
b) Kyste : cavité
anormale isolée des tissus voisins par une paroi qui lui est propre, et
contenant une substance liquide ou molle, parfois solide. (8)
c) Ovaire : glande
génitale (gonade) de la femme, paire située dans la partie
inférieure de la cavité péritonéale, près du
pavillon des trompes de l'utérus ; il a une double fonction :
fonction sexuelle de maturation et d'expulsion des ovules et fonction hormonale
de sécrétion des oestrogènes et de la progestérone.
(8)
d) Kyste d'ovaire : tumeur
kystique (petite poche remplie de liquide) développé aux
dépens de l'ovaire. (8)
On distingue deux grandes catégories de
kystes :
Ø Les kystes
fonctionnels : sont liés au fonctionnement normale
des ovaires, et surviennent donc chez les femmes en âge de
procréer. Ils trouvent leur origine dans le développement un peu
excessif d'un follicule ovarien. L'ovulation survenant plus au moins 14 jours
avant les prochaines règles (soit à peu près au
14ème jour sur la base d'un cycle menstruel de 28 jours), est
précédée du recrutement et de la croissance d'un ovule
(parfois 2) au sein d'une structure liquidienne appelée
« follicule ». Celui-ci a habituellement une taille
inférieure à 3 cm, mais parfois plus gros : c'est alors
qu'on parle de kyste. La principale caractéristique de ce kyste (que
l'on qualifie de folliculaire) est de régresser après
l'ovulation. (10, 14)
Ø Les Kystes
organiques : ceux-ci à la différence des
précédents, persistent et ne régressent pas. Ils sont
liés à un développement tumoral au sein du tissu ovarien.
Attention le terme « tumoral » n'est pas synonyme de cancer,
d'ailleurs la grande majorité de ces kystes sont bénins. Ils sont
plus fréquents chez la femme ménopausée (chez qui,
d'ailleurs un kyste est obligatoirement organique, étant donné
l'absence d'ovulation). Les kystes bénins restent stables ou augmentent
de taille très lentement au cours de l'année. On distingue
plusieurs types selon leur composition cellulaire : cystadénome
séreux, mucineux, ... Citons également le kyste
épidermoide, curiosité de la nature
caractérisée par la présence en son sein de
véritables dents, cheveux et poils... Les kystes malins
(beaucoup plus rares) sont caractérisés par une augmentation
rapide de taille, puis par le développement de métastases
ganglionnaires surtout. (10, 14)
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