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Inondations dans la basse vallée du Mono: typologie et manifestations

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par Fernando Joseph G. GBEYETIN
Université d'Abomey Calavi - Diplôme d'Etude Approfondie en Géographie et Aménagement de l'Espace 2014
  

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Fournir les explications relatives à l'augmentation des fréquences d'augmentation des inondations dans la basse vallée du Mono, amène à adopter les approches d'analyse systématique dans l'identification de la typologie et comparative dans l'analyse des dégâts matériels et humains. C'est ce qui a permis de rallier les modèles d'analyse statistiques, les tests statistiques, modèles hydrologiques et considérations géographiques. A cet effet, l'un ou l'autre des modèles statistiques, hydrologiques ou géographiques, par objectif est utilisés. C'est leur complémentarité qui a permis de tirer les conclusions de la présente étude.

Objectif 1 : Identifier les types d'inondation dans la basse vallée du Mono

Avant l'élaboration de la typologie des inondations, une analyse de la variabilité des précipitations entre 1981 à 2012 est faite par la méthode de Nickolson afin de faire ressortir les années excédentaires. En effet, l'analyse pluviométrique va permettre de cerner les fluctuations majeurs ayant caractérisée la basse vallée du Mono depuis les années 1982 jusqu'à 2012. Ce qui sans doute représente le premier facteur exposant le paysage de la basse vallée aux inondations fréquentes. Pour mieux évaluer les variations de pluie annuelle, il est utilisé dans la présente étude l'indice pluviométrique moyen (IPM) défini par (Nickolson et al., 1988). Elle représente une variable centrée réduite, calculée sur les hauteurs pluies annuelles (Paturel et al., 1995).

IPM=

Xi : hauteur annuelle enregistrée l'année i au poste pluviométrique considéré;

X : hauteur moyenne annuelle sur la période 1982-2012;

S : écart type pour la période déjà citée, au poste considéré. L'emploi des moyennes mobiles lissées sur cinq ans, met en évidence la tendance générale.

Ensuite, l'élaboration de la typologie se repose sur le bilan hydrologique qui rend compte des entrées et des sorties d'eau à l'échelle du bassin versant en fonction des précipitations (P), de l'écoulement/ruissellement (R) (débit à l'exutoire), de l'évaporation (E) et de l'infiltration (I) .

L'équation du bilan hydrologique (Le Barbé et al., 1993) au cours d'une période peut s'écrire de la façon suivante :

P = E + L + I + (S1- S0) avec;

P = pluie, en mm ; E = évaporation, en mm ; L = écoulement, en mm ; I = recharge (infiltration), en mm S1 - S0 variation du stock d'eau présent dans le bassin, en millimètre.

Des cinq termes de cette équation, deux (I et S1 - S0) ne sont pas quantifiables par des mesures directes. Ainsi l'infiltration (I) et la variation de stockent d'eau (S1-S0) sont négligeables.

Il est recherché la lame d'eau précipitée sur la basse vallée du Mono à partir de la moyenne des précipitations des 04 stations représentatives. L'évaluation pluviométrique est la plus longue et la plus délicate des quatre opérations du bilan. Son exactitude dépend généralement la fidélité du bilan (Pédelaborde, 1968).

L'évaporation est calculée à partir de l'évapotranspiration.

E = á.ETP- si Pi >ETPi ; á = 1 et Pi = pluie mensuelle en millimètre

- si Pi <ETPi ; á = Pi/ETPi

Le coefficient á traduit la disponibilité en eau dans les premiers horizons du sol est toujours inférieur ou égal à 1 (Vissin, 2007).

L'écoulement représente les eaux de pluie qui gagnent rapidement les exutoires qualifiés de « rapides». Les lames d'eau écoulées sont obtenues à partir des débits du fleuve Mono (Pédelaborde, 1968).

L=Q/S avec

L = débit spécifique en I/sec/km2 ; Q = débit absolu en 1/ sec et S = surface du bassin en km2. L'écoulement mensuel ou le ruissellement est obtenu par application des coefficients suivants :

· 2,7 pour les mois de 31 jours ;

· 2,6 pour les mois de 30 jours ;

· 2, 4 pour le mois de février.

La typologie des inondations est élaborée à partir P (précipitations), E (évaporation) Ec (écoulement ou ruissellement mensuel). La surface considérée dans le cadre de cette étude est 2.602 km². Les interviews auprès des paysans ont considérablement participé à l'élaboration de la typologie des inondations.

Objectif 2 : Recenser les facteurs physiques et humains responsables des inondations.

· Facteurs physiques

Un réseau hydrographique est l'ensemble des cours d'eau, affluents et sous-affluents d'une rivière ou d'un même fleuve. A l'état naturel tous les réseaux sont hiérarchisés, de nombreux auteurs ont proposé des classifications de ces réseaux. Comprendre le rôle des facteurs hydrographiques a conduit l'adoption de la densité de drainage. Elle a été définie par Horton (1932), afin de décrire le degré de développement d'un réseau hydrographique.

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