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Poétisation d'un univers chaotique

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par Assia Benzetta
Université Mentouri - Master 2 Analyse du discours 2014
  

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II-Deuxième chapitre : Esthétique d'une nature inquiète et salvatrice

Depuis la nuit des temps, l'homme essaye de donner des explications aux divergences naturelles à travers les mythes61(*). En littérature,  le post colonialisme réfère une démarche critique convoquée dans les études les plus significatives réalisées ces dernières années. Ainsi, Maryse Condé s'attarde sur la fonction politique de la violence postcoloniale. Elle lui donne une connotation mythologique marquée par la symbolique comme fondateur d'une logique textuelle. Pour la fiction littéraire, le post colonialisme engage une poétique à travers trois thèmes majeurs : la violence, l'absurdité et les mythes.

En attendant la montée des eaux est une oeuvre imprégnée de l'Afrique, de la Caraïbe et de l'Europe. Elle nous explique le monde sous forme d'un jeu d'échecs à travers le mythe du déluge dont se focalise ce deuxième chapitre.

Les mythes pour Platon ont une fonction sociale primordiale car ils sont comme magiques. Paul Ricoeur conçoit le mythe comme interprétation narrative de l'énigme de l'existence primordial en dehors de l'Histoire. Pour cet auteur, les mythes concernent intimement le lecteur ou l'auditeur, car ils interfèrent directement dans sa condition humaine dans l'univers. Ils racontent comment une réalité a commencé à exister : « ils décrivent les (...) irruptions du sacré ou du  surnaturel dans le Monde, ils constituent le  modèle exemplaire de toutes les activités humaines significatives »62(*). Gilbert Durand souligne qu'il n'y a pas de civilisation sans mythes, car le mythe, comme processus d'alliance, aide à construire: se construire, construire les cités.

Par contre, la définition donnée au mythe par Mircea Eliade illustre mieux notre thème de recherche. Elle sert de référence ou de source d'inspiration aux chercheurs et aux écrivains du monde entier :

La définition qui me semble la moins imparfaite, parce que la plus large, est la suivante : le mythe raconte une histoire sacrée ; il relate un événement quia eu lieu dans le temps primordial, le temps fabuleux des commencements. Autrement dit, le mythe raconte comment, grâce aux exploits des Êtres Surnaturels, une réalité est venue à l'existence, que ce soit la réalité totale, le Cosmos, ou seulement un fragment : une île, une espèce végétale, un comportement humain, une institution. C'est donc toujours le récit d'une « création »: on rapporte comment quelque chose a été produit, a commencé à être. Le mythe ne parle que de ce qui est arrivé réellement, de ce qui s'est pleinement manifesté63(*).

Mircea Eliade ajoute que le rôle essentiel du mythe est de servir d'éclairer la connaissance sensible du monde : «la fonction maîtresse du mythe est de révéler les modèles exemplaires de tous les rites et de toutes les activités humaines significatives : aussi bien l'alimentation ou le mariage, que le travail, l'éducation, l'art ou la sagesse »64(*).

Donc selon la perspective de Mircea Eliade, la réalité se construit à partir du mythe. Thecla dit à Babakar : « les seules réalités sont celles qui naissent de l'imaginaire», p.84.

En ce sens, la fiction romanesque puise autant dans le mythique que dans le réel. La cosmogonie Bambara ainsi que la religion chrétienne forme le fond de En attendant la montée des eaux.

Les mythes concernés dans notre recherche appartiennent à la cosmogonie, qui expliquent la Création de toute chose animée ou inanimée ou aux mythes fondateurs de l'histoire des hommes, de leurs cités, de leurs inventions et des techniques de production. En somme, ces mythes participent à la définition de l'histoire et constituent une mémoire populaire puisqu'ils révèlent que « le Monde, l'homme et la vie ont une origine et une histoire surnaturelles, et que cette histoire est significative, précieuse et exemplaire65(*)

Concernant le mythe littéraire, Philippe Sellier66(*)explique, après avoir défini le mythe comme un récit fondateur, que lorsqu'on passe du mythe au mythe littéraire certaines caractéristiques disparaissent, à savoir :

- le mythe littéraire ne fonde ni n'instaure rien,

- les textes qui l'illustrent sont en principe signés,

- le mythe littéraire n'est pas tenu pour vrai.

La littérature antillaise, celle-ci fait référence à des mythes de tous horizons d'une manière rhizomatique. Ainsi dans La tragédie du roi Christophe67(*), Aimé Césaire associe le roi Christophe à la figure du dieu yoruba Shango, alors que dans sa pièce Une saison au Congo68(*), il fait de la figure de Lumumba une sorte de Prométhée. Le mythe créole de la jarre d'or inspire Patrick Chamoiseau dans Chronique des sept misères69(*). Pour lui, les mythes constituent une source d'inspiration au premier degré. Il fait aussi référence à l'univers biblique dans Texaco70(*)et dans Biblique des derniers gestes71(*) et a réécrit le mythe de Robinson Crusoé dans L'empreinte à Crusoé72(*).

Quand a Maryse Condé, elle s'inspire du mythe de Frankenstein dans son roman Célanire cou-coupé73(*). Dans En attendant le montée des eaux, le mythe du déluge est notre objet d'étude dans ce deuxième chapitre, est le fondement-même de ce récit.

II.1.De la fonction apocalyptique du déluge

Extrêmement répandus, les  mythes de catastrophes cosmiques racontent comment le monde a été détruit et l'humanité anéantie, à l'exception d'un couple ou de quelques survivants. Les mythes du Déluge sont les plus nombreux, et presque universellement connus (bien qu'extrêmement rares en Afrique). À côté des mythes diluviens, d'autres relatent la destruction de l'humanité par des cataclysmes cosmiques : tremblements de terre, incendies, écroulement de montagnes, épidémies. Évidemment, cette fin du monde n'est pas représentée comme radicale, mais plutôt comme la fin d'une humanité, suivie de l'apparition d'une humanité nouvelle. Mais l'immersion totale de la Terre dans les eaux, ou sa destruction par le feu, suivie de l'émersion d'une Terre vierge, symbolisent la régression au Chaos et la cosmogonie.

II.1.a. Images cosmiques du déluge

La fin du monde, la mort de la Terre et l'anéantissement de l'espèce humaine ne sont pas des fantasmes nouveaux. Cette idée d'une fin malheureuse pour l'ensemble de l'humanité a une origine mythique et religieuse. Certains de ces mythes de fin du monde sont d'ailleurs des symboles lourds de sens (Déluge, Sodome et Gomorrhe, Apocalypse de Jean, etc.).

Dans En attendant la montée des eaux, le narrateur écrit : « (...). Mais la pluie n'arrêtait pas de flageller la Nature avec violence et de faire déborder les ravines les plus secrètes », p.12.

Le déluge s'est déroulé explicitement dans ce roman, bien que les personnages fassent partie du XXe Siècle. Le narrateur écrit :

Au cours du XXe Siècle, expliquait Hugo, un ancien ingénieur de la météo, le niveau des eaux de la mer s'est élevé d'une dizaine de centimètres. Si cela continue, un jour, tout disparaîtra. Cette île sera bientôt sous l'eau comme toutes celles de la région. D'abord, fuyant les fonds inondés, les habitants se réfugieront à la tête des mornes et des montagnes. Mais cela ne suffira pas. La mer les rattrapera et les recouvrira. La Caraïbe ne sera qu'un souvenir. Tout ne sera plus que vagues violettes couronné d'écume blanche. pp.22-23.

Movar décrit la mer à Babakar :

La mer, c'est terrible ! Quel que soit l'endroit où tu te places pour la considérer, elle est pareille. C e n'est pas comme un paysage qui est soit beau soit laid, avec des parties distinctes. Ou un visage avec des yeux qui sourit ou fait des grimaces. C'est partout une couleur identique, des vagues qui moutonnent pareillement, par-ci, par-là, avec des plaques d'un blanc sale de l'écume. p.60.

Puis il ajoute :

Au matin du cinquième jour en mer, une femme qui n'avait jamais ouvert la bouche et qui lisait la Sainte Bible du matin au soir s'est levée et a commencé à chanter un air haïtien bien connu (...). En même temps qu'elle chantait, elle arrachait ses vêtements les uns après les autres, sa jupe, son corsage, son soutien-gorge, sa culote et les envoyait voltiger en l'air. Elle est restée nue. On n'a pas eu le temps d'être gênés. Elle a enjambé le bord du bateau et a glissé dans l'eau. (...). Mais elle avait déjà disparu dans les profondeurs et l'eau était redevenue lisse, pp.60-61.

Ainsi que dans, « Avec cette pluie qui n'en finissait pas de tomber (...) », p.64.

Movar montre l'enracinement de l'esclavage dans ses entrailles. Il n'a pas pu se libérer de ce passé noir gravé à jamais dans la mémoire des Antillais.

Babakar dans l'histoire de notre corpus incarne Noé. C'est lui qui s'est occupé de tout, avant et après le déluge: p .310.

Le narrateur écrit des citations pour essayer d'expliquer les causes de cette fin du monde:« la mort est une frontière que nul ne franchit deux fois », p.171. 

Puis il pose une question sans attendre une réponse: « n'est-ce pas toujours par la faute des hommes que les paradis sont perdus ? », p.191.

Il insiste sur la nécessité de quelque chose de: « (...) miraculeuse qui créerait l'unité du monde », p.212.

Notons aussi les paroles de l'haïtien qui explique à Babakar : « (...) nous somme maudits (....) nous aurions conclu un pacte avec le diable pour nous débarrasser des colons français », p.191.

On va suivre les événements du déluge selon le roman : Fouad, annonce à Babakar :

« Un terrible cyclone s'approche de nous. Il est déjà sur les Gonaïves. Là, c'est le troisième qui leur tombe dessus. On prévoit qu'il descendra directement sur nous », pp.310- 311.

Et c'est Babakar qui s'occupe des préparatifs en incarnant le Noé du déluge : « il prit les mesures de sécurité habituelles », p.310.

Les réfugiés étaient résignés à se soumettre à leur fatalité :

Un cyclone, c'est la main encolérée de Dieu qui s'abat sur un pays. Alors, elle arrache une à une les feuilles des pié bwa, casse leurs branches, déracine les plus solides, couche les plus faibles. Elle ne respecte ni pauvres ni riches. Avec égale fureur, elle aplatit les bateaux de plaisance des bourgeois dans les marinas et les cases rapiécées des malheureux dans les fonds. Elle s'amuse à faire valdinguer les voitures et les scooters qui restent dans les parkings. Quand elle a tout cassé, détruit, alors « Bon Dieu rit, p.319.

Babakar est qualifié par l'image74(*) de Dieu sur terre : « Babakar trouva le temps de donner gratis des consultations aux femmes enceintes » on le surnomme ; papa Loko »

Le narrateur informe le lecteur au sujet de Babak:

 Son séjour dans l'île voisine qui, bon an mal an, recevait son tribu usuel, avait familiarisé Babakar avec les tempêtes tropicales, les ouragans et autres fureurs du temps. Aussi, il ne fut guère ému. Néanmoins, il prit les mesures de sécurité habituelles. Il passa la journée à acheter des feuilles de contreplaqué afin de barricader portes et fenêtres. Il grimpa sur les trois blockhaus qui composaient « La Maison » pour en vérifier l'étanchéité et fit grouper dans le plus spacieux d'entre eux la garderie, un grand nombre de lits de camp et de matelas. Il offrit au personnel auxiliaire- composé en majorité de femmes seules avec une ribambelle d'enfants à se demander où étaient les hommes -ainsi qu'à Giscard qui restait dans une case en bois de trouver refuge à « La Maison », mais il n'avait pas prévu que nombre de mal-logés viendraient lui demander asile et qu'il lui faudrait se procurer de quoi coucher une cohorte d'hommes, de femmes et d'enfants terrifiée , p.319.

Le commencement, le déroulement ainsi que la fin du déluge se passent exactement comme la description dans les livres saints :

Peu avant minuit, une pluie torrentielle se déclencha. Du jamais vu ! Les gouttes, aussi grosses que des balles de ping-pong, écrabouillaient tout ce qu'elles touchaient. Au matin tout cela s'arrêta net. Mais ce fut inutile de triturer les boutons des postes de radio ou de télévision. L'électricité, toujours fantaisiste, s'était envolée. Aussi, il était impossible de savoir ce qui arrivait aux Gonaïves et au reste du pays. Dès neuf heures du matin, une chaleur de fournaise s'installa et le disque dur du soleil apparut menaçant, implacable. Fouad et Babakar sortirent pour aller aux nouvelles et compléter leurs provisions. Les supermarchés étaient gardés comme le Fort Knoxe et remplis d'hommes en armes, prêts à tirer, car manquant d'argent, la foule qui se pressait dans les rayons volait tout ce qui lui tombait sous la main. Carrefour et Jumbo avaient été complètement pillés, p.311.

En plus, tout le monde se résignent à la colère de Dieu : « Tout le monde pense que le Bon Dieu veut en finir avec nous ! », p.313.

Le narrateur peint en détaille cette fin du monde dont l'être humain ne représente qu'une poussière sur la terre. Un réfugié prit par cette panique générale dit :

Vous croyez que c'est un hasard si nous souffrons tout ce que nous souffrons ? Dictateurs qui nous tuent ou nous obligent à nous exiler, boat-people qui se noient par milliers. Écoles qui s'effondrent sur nos enfants. Cyclones, trois dans une seule saison. Inondation... C'est parce que le Bon Dieu est fatigué avec nous. Haïti n'arrête pas de pécher. Oui, de pécher. D'abord le vodou. Puis la fornication. Puis la drogue. Puis toutes sortes de violences et de vols. (... ). Il avait posé la véritable question, une question qui restait sans réponse ; La nation « pathétique » selon le qualificatif d'un de ses propres enfants était-elle coupable ? De quoi ? Il est vrai que les victimes sont toujours coupables. (...). Ainsi débuta la première nuit. Dans le chaos. Bientôt cependant, les bruits s'éteignirent. Précédés par une rumeur, énorme, qui semblait sourdre des entrailles les plus secrètes de la terre, les vents commencèrent leur sabbat. Alors, les gens se serrèrent les uns contre les autres, p.317.

Ainsi la nature montre son désaccord avec l'Homme, et lui montre qu'il n'est rien près d'elle :

Les vents se déchaînèrent le restant de la nuit. Puis une journée et encore une nuit. Puis, un jour entier. Puis encore une bonne partie de la nuit suivante. Enfin, ils s'apaisèrent tout à fait et les trombes d'eau qui ruisselaient s'asséchèrent. Tremblants et assourdis, les hommes et les femmes ouvrirent les portes et se hasardèrent sur la terrasse, ils ne reconnurent plus rien autour d'eux, p.318.

Puis après, tout se calme comme si de rien n'était : « Les jours qui suivent un cyclone préfigurent l'Armageddon, cette fin du monde que nous redoutons tous », p.319.

Et, à la fin du déluge c'est la grâce accordé par Dieu à l'Homme qui se manifeste par : « un arc-en-ciel qui forçait la porte des nuages...», p.325.

Et bien sûr, des séquelles qui témoignent le pouvoir de la force divine : « ce n'était que cases éventrées, feuilles de tôle éparpiées à travers les rues et débris de poutres. A certains endroits, des véritables marigots s'étaient creusés et on avait de l'eau boueuse jusqu'à mi-corps », p.312.

* 61Thomas, J. Deux figures de l'imaginaire gréco-romain : l'acrobate et le plongeur. Paris : L'Harmattan, 2001. pp77-89. Le discours mythique rejoint une forme de discours initiatique: il s'appuie sur l'idée d'une relation, par le voyage et d'une transformation, par ses péripéties et ses épreuves, dans un monde qui est divisé en grands régimes bipolaire. Le travail du mythe sera de tisser entre elles, et à travers le voyage, le lien d'où naîtra l'émergence entre masculin et féminin, noir et blond, Maitre et Esclave, ordre et désordre, haut et bas, lumières et ténèbres, etc. Le voyage comme paradigme du mythe, est donc un dynamisme organisateur qui cherche à échapper à son propre risque mortifère: la diaspora, la fragmentation, la discontinuité (diabolê, en grec: le "diable", c'est ce qui sépare...). Donc, le récit mythique de l'avancée (celle de l'Homo viator, de l'homme en marche et en voyage, le voyage métaphorisant la traversée de la vie est polarisé, comme la marche, en mouvements antagonistes et complémentaires. Ces mouvements (ordre, désordre, liage, déliage, ouverture, fermeture), pris isolément, sont nécessaires, mais « barbares » parce qu'excessifs, faute de dialogue. La dimension civilisationnelle du voyage du héros mythique va résider précisément dans sa capacité à relier ces deux antagonismes dans un rythme, une danse, des enseignements fondamentaux et récurrents du mythe, c'est cette science de l'entre-deux, de l'aequilibritas, la juste harmonie, l'exacte proportion des parties, de la mediocritas, a science d'être in medio, au milieu, dans le juste milieu comme capacité de se tenir sur un sommet, mais entre deux gouffres.

* 62 Poétique de la réception du personnage chez Saramago. Analyse ...theses.ulaval.ca/archimede/fichiers/25675/ch02.html. Consulté le 17 Janvier 2014 à 12h.

* 63 Eliade, Mircea, The Journal of Religi L'Herne, Paris, 1988, pp.16-17.

* 64 Idem, p.19.

* 65 Ibid, p.. 33.

* 66Sellier, Philippe. Qu'est-ce qu'un mythe littéraire ? Dans un article publié en 1984. Consulté le 15 Février 2014 à 16h 12.

* 67 La tragédie du roi Christophe: théâtre - Aimé Césaire - Google Books, books.google.com. 1963.Consulté le 12 Janvier 2014 à 22h.

* 68 Césaire, Aimé. Une Saison au Congo. Théâtre. Paris : Seuil, 1965.

* 69 Chamoiseau, Patrick. Chronique des sept misères. Paris : Gallimard, 1986.

* 70 Chamoiseau, Patrick.  Texaco. Paris : Gallimard. 2010.

* 71 Chamoiseau, Patrick. Biblique des derniers gestes. Paris : Gallimard, 2002.

* 72 Chamoiseau, Patrick. L'empreinte à Crusoé. Paris: Gallimard, 2012. p.172.

* 73 Condé, Maryse. Célanire cou-coupé. Paris : Robert Laffont. 2005.

* 74 « Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme » : Genès 1,2
 

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984