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La vulnérabilité aux risques naturels en milieu urbain: cas de la ville de bamenda

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par Frédéric SAHA
Université de Yaoundé I - Master 2 2014
  

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X.2.2.2. La cartographie du risque

Afin de quantifier le risque et délimiter les espaces en fonction de la gravité et de la fréquence du risque, nous avons fait recours à la grille de criticité (figure 8)

Figure 8 : Grille de criticité (Source : Tchindjang, 2011)

Par interprétation de cette grille les zones à risque peuvent être divisées en trois principales catégories :

- Les espaces rouge ; ils correspondent aux zones où le risque est non seulement fréquent mais aussi de forte gravité. La gravité étant liée à la nature des dommages causés qui vont de simples pertes matérielles aux morts d'hommes. La fréquence est liée à la probabilité de retour qui est annuelle pour le cas de la ville de Bamenda. Les espaces rouges sont non aedificandi au sens de la loi N°2004/003 du 21 Avril 2004, régissant l'urbanisme au Cameroun.

- Les espaces oranges ; ils correspondent aux secteurs de la ville ou la gravité du risque est moyenne. C'est-à-dire que l'impact se limitant aux pertes matérielles mineures. La fréquence de retour des risques dans ces milieux est décalée sur plusieurs années. Les espaces oranges sont difficiles à aménager et nécessite des technique très sophistiquées pour juguler le risque toujours présent.

- Espaces verts ; dans ces zones, le risque reste présent mais avec une fréquence et une gravité très réduite. Les évènements catastrophiques ici sont rares et les dégâts sont facilement réparables.

La carte des inondations

La carte des inondations découle d'une méthode hydrogéomorphologique (Mett et Mate, 1996) par superposition de la carte des pentes et de la carte du réseau hydrographique. Ainsi, les zones rouges correspondent aux espaces drainés par un cours d'eau majeur avec des pentes comprises entre 0 et 1.98° ; l'historique des risques révèle des pertes importantes dans ces espaces chaque année. Les zones oranges sont des espaces drainé par un cours d'eau secondaire et aux pentes comprises entre 1.98 et 3.50° ; dans ces zones on observe une grande répétitivité des inondations mais les dégâts sont généralement supportables. Les zones vertes sont drainées par les ruisseaux intermittents avec des pentes inférieures à 5° ; ici les inondations sont des évènements exceptionnels généralement déclenchées par des facteurs anthropiques.

- La carte des glissements de terrain

La cartographie des glissements de terrain découle de la superposition des données pédologiques (Guedjeo et al. 2012) à la carte des pentes. Ainsi, les zones rouges correspondent aux espaces aux pentes très élevées ]16.5°-29°] ; les zones oranges ]8.65°-16.5°] et les zones vertes [4.08°-8.65°[.

- La carte des chutes de pierres

Elle découle de la superposition de la carte des pentes aux données géologiques tels que la présence de blocs rocheux et l'état de dégradation des roches en présence telles que l'ignimbrite, le trachyte, le basalte... Ainsi, seul la paroi très pentus (>15°) présente une forte exposition aux chutes de pierres.

La carte de vulnérabilité

Il s'agit de la superposition de plusieurs paramètres : Occupation du sol (densités), Réseau viaire, Structures de secours, Synthèse des aléas et hydrographie.

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