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Recherche d'un processus d'historisation de base de données d'occupation des sols appliqué au référentiel géographique forestier de l'IGN

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par Romain Louvet
Université Paris Diderot - Paris 7 - M1 Géographie et Sciences des territoires 2013
  

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II.B - Notions de modélisation des données temporelles

Avant de décrire les modèles, nous rappelons le cadre conceptuel de la modélisation. Nous ne revenons pas sur la modélisation de l'espace qui n'est pas le coeur du sujet.

II.B.1 - Formalisme : modèle, entité, objet, relation, cardinalité

Figure 17 : Schéma de la modélisation (Source : Ott et Swiaczny, 2001).

Un modèle conceptuel de données est une définition logique qui sert à décrire les concepts et les informations sans se soucier de leur implémentation informatique (Hainaut, 2011 ; Date, 2004). C'est une abstraction du monde réel, dépendante du choix subjectif et pragmatique des informations retenues. La modélisation est également, in fine, dépendante de la technologie utilisée par la base de données. Du plus abstrait au plus concret, les modèles de bases de données se classent ainsi : modèle conceptuel, modèle logique, modèle physique (Ott et Swiaczny, 2001, pp. 21-26). La modélisation dépend donc des données et des objectifs de la base de données (Médici et al., 2011).

Il existe de nombreux formalismes servant à généraliser la conception d'une base de données. Nous reprenons le formalisme entité-relation développé dans les années 70 qui est couramment employé pour décrire les bases de données. Le formalisme entité-relation se présente d'abord sous la forme d'un schéma conceptuel, abstrait, puis d'un schéma logique de base de données, reprenant les concepts communs à toutes les bases de données en dehors des différences technologiques. La modélisation aboutit ensuite à l'implémentation informatique sous la forme d'un modèle physique.

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Selon le modèle entité-relation, on identifie la réalité que les données représentent en classes d'entités. L'entité désigne toute chose, objet, personne, événement ou concept, pour laquelle de l'information est voulue. Elle est définie par un nom. Nous la différencions de l'objet, qui est l'enregistrement informatique de l'entité du monde réel (Langran, 1992, p. 8).

Une entité possède des attributs qui la caractérisent, et des relations, qui sont des associations entre deux entités. Une entité participe à une relation en fonction de sa cardinalité mesurant le minimum et le maximum de sa participation (0, 1 ou n fois). Par exemple dans le modèle d'historisation de la BDUni (voir Figure 24, p. 84), la version actuelle d'un objet peut avoir de 0 à n objet historique (relation 0,1), et un objet historique a toujours une version actuelle (relation 1,1).

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius