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Recherche d'un processus d'historisation de base de données d'occupation des sols appliqué au référentiel géographique forestier de l'IGN

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par Romain Louvet
Université Paris Diderot - Paris 7 - M1 Géographie et Sciences des territoires 2013
  

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II.C.2.a - Écrasement

L'écrasement correspond aux bases statiques : les données mises à jour suppriment les données

antérieures. Cette méthode ne permet pas l'historisation.

II.C.2.b - Archivage Également appelé :

? mise à jour par relation level versionning ou table versionning (Langran, 1992, p. 63)

? modèle snapshot (Bordin, 2006 ; Plumejeaud, 2011, p. 55 ; Pelekis et al., 2004 ; Langran, 1992, pp. 38-39)

? modèle par datation du support de collecte, par couche datée (Plumejeaud, 2011, p. 55)

L'archivage consiste à enregistrer différentes versions de la base entière en fonction de la date de mise à jour, comme plusieurs versions d'une carte papier numérisée ou plusieurs couches datées qui se succèdent. Chaque couche possède des données attributaires et leur référentiel spatial pour une date unique, en temps de validité. C'est une observation du territoire sous la forme « d'instantané » (en anglais snapshot).

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L'archivage est un modèle d'historisation souvent utilisé pour les bases de données d'occupation des sols produites par traitement d'images de télédétection (satellite, aérien). C'est notamment le cas pour Corine Land Cover, ou de la première version de la cartographie forestière.

La principale qualité de ce modèle est qu'il est intuitif. Son utilisation parait évidente lorsque la source des données est une image étant fondée sur l'usage courant du temps en cartographie et dans les SIG. Son principal défaut est qu'il enregistre les données qui n'ont pas changé d'une version à la suivante. Beaucoup de doublons sont donc stockés inutilement. La résolution temporelle est donc limitée. Par ailleurs, il limite la manipulation des données par l'utilisateur. Si celui-ci attribue de nouvelles informations aux données en fonction de ses besoins, il devra le faire pour chaque nouvelle version.

II.C.2.c - Versionnement Également appelé :

? Modèle single time stamping (Pelekis et al., 2004) ;

? Mise à jour tuple versionning (Langran, 1992) ;

? Mise à jour par horodatage (Bordin, 2006) ;

? Utilisé par le modèle base with amendments (Langran, 1992).

La mise à jour par versionnement consiste à enregistrer un premier état de la base, puis d'ajouter les évolutions par date de mise à jour. Seules les données qui ont changé sont à nouveau enregistrées dans la base. Les différents états des données sont donc stockés, et non plus différentes bases de données.

La technique utilisée est le versionnement par ligne. Le temps est enregistré au niveau des objets informatiques, à l'aide d'un intervalle mesurant les événements de vie. Chaque objet, correspondant à une ligne de la table, possède au minimum deux colonnes d'attributs temporels : une pour le début de sa période de validité et une pour sa fin. Les nouveaux objets sont enregistrés en ajoutant des lignes à la table, avec la date de la mise à jour indiquée dans la colonne de début de validité. Les anciennes versions des objets sont conservées en remplissant la colonne de fin de validité avec la même date. La colonne de fin de validité des objets courants peut être remplie à l'aide des valeurs NULL, CURRENT, NOW ou INFINITY.

La principale qualité de ce modèle est qu'il réduit les coûts de stockage. En ne stockant qu'une fois les objets inchangés, la redondance des données est minimale en comparaison avec l'archivage. Cela permet d'améliorer la résolution temporelle en augmentant la fréquence entre les mises à jour. Il est facile d'extraire ensuite des couches temporelles par requête dans la base.

Le principal défaut de cette méthode est qu'elle implique l'accroissement de la table d'enregistrement de la base de données. Or plus la table est volumineuse et plus le temps de calcul des requêtes sur les données est long. Il est possible d'implémenter deux solutions à ce problème. L'indexation du temps, sur le même modèle que l'indexation spatiale, permet d'accélérer les requêtes temporelles. Il est également possible de stocker les données dans plusieurs tables. Cette solution, appelée partitionnement temporel, consiste à séparer l'état courant et les versions antérieures des données. Elle permet d'accéder plus rapidement au dernier état des données et est souvent employée. Dernier défaut, le versionnement implique lui aussi un certain nombre de

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redondances, du fait de l'enregistrement complet d'un objet à chaque modification d'un de ses attributs.

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