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Recherche d'un processus d'historisation de base de données d'occupation des sols appliqué au référentiel géographique forestier de l'IGN

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par Romain Louvet
Université Paris Diderot - Paris 7 - M1 Géographie et Sciences des territoires 2013
  

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II.D.2.a - PPDC spatial vectoriel

Le modèle PPDC spatial vectoriel reprend l'idée des diagrammes spatio-temporels (Figure 15, p. 45). Son principe revient à projeter les parcours des objets qui se déplacent dans le temps et l'espace sur un espace plan afin de produire une géométrie unique issue de l'intersection de ces déplacements. Concrètement, ce modèle revient à réaliser une couche unique issue de la fusion des couches datées par mises à jour en un réseau de polygones. Chaque polygone possède ses propres attributs pour l'ensemble du temps enregistré dans la base de données. La modification de forme ou de taille du support spatial des données doit être découpée dans la géométrie unique à chaque mise à jour afin de créer un polygone « plus petit dénominateur commun » à tous les états successifs dans le temps pour cet espace.

La couche de géométrie unique résultante n'est la représentation de la réalité à aucun moment, mais le résultat de toutes ses évolutions.

La question de l'évolution spatiale est résolue en étant assimilée à la représentation du changement attributaire. Ce modèle est facilement implémenté grâce au versionnement par colonne, ou attribute level versionning (Langran, 1992). Les colonnes présentes dans la table sont pour chaque ligne : un numéro de ligne, une géométrie, et ses attributs sémantiques pour chaque date de mises à jour.

Grâce à ce modèle, il est facile de connaître les différents états d'occupation du sol qui se sont succédé dans le temps pour un espace donné. En fixant l'espace, le lien est explicite. Il est possible de reconstituer une couche datée par requête et en fusionnant les objets voisins ayant la même occupation du sol.

En revanche, ce modèle n'est pas capable de répondre aux questions sur l'histoire d'un objet en particulier à travers le temps, ni sur le processus de l'évolution, en saisissant les mouvements ou les transformations des entités spatiales. Les événements ne sont pas implémentés. Par exemple, il n'est pas possible de savoir si un objet a augmenté en taille, ou s'il est issu de la fusion de deux autres objets. La seconde principale faiblesse de ce modèle vient de sa complexité. Chaque mise à jour peut nécessiter le découpage de plus petits dénominateurs communs auxquels il faut alors attribuer un historique des attributs pour l'ensemble des dates de mises à jour. Ce type de modèle peut devenir difficile à gérer si les entités observées connaissent de nombreuses évolutions, ou des évolutions continues (Plumejeaud, 2011, p. 68). Enfin, le découpage étant unique, les erreurs sont propagées dans le temps. Ce point nécessite de pouvoir différencier à la mise à jour les corrections des évolutions réelles.

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