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Recherche d'un processus d'historisation de base de données d'occupation des sols appliqué au référentiel géographique forestier de l'IGN

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par Romain Louvet
Université Paris Diderot - Paris 7 - M1 Géographie et Sciences des territoires 2013
  

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II.D.2.b - PPDC spatial matriciel

Le modèle matriciel repose sur le même principe. Le plus petit dénominateur commun est cette fois-ci définit dès le départ par le format : le pixel, dont la taille définit l'unité minimale de collecte des données. La représentation matricielle de l'espace permet d'associer à chaque portion un attribut à une date donnée (Plumejaud, 2011, p. 59).

Ce type de modèle permet de détecter les changements très facilement dans un SIG, ou n'importe quel programme permettant d'additionner deux images. Il évite le problème de la création de nouveaux plus petits dénominateurs communs.

Le principal inconvénient est le même que pour le modèle PPDC spatial vectoriel : il n'y a toujours pas de liens sémantiques entre des entités spatiales constituées de plusieurs PPDC et qui évoluent dans leur positionnement dans le temps. Les inconvénients spécifiques à ce modèle sont que le support matriciel possède un degré de précision moins important que le support vectoriel. Par ailleurs, il demande une plus grande quantité d'espace de stockage. Enfin, le géoréférencement des images utilisées comme source des données peut poser un problème. Si celui-ci change, les pixels peuvent être décalés et produire des changements dus uniquement à la différence de géoréférencement. Ce défaut est particulièrement coûteux à corriger car il nécessite un recalage de tous les pixels (Langran, 1992).

II.D.2.c - La partition constante

Ce dernier modèle préconise l'utilisation du format vecteur et repose sur le principe d'un découpage fixe de l'espace comme point de repère pour le suivi des évolutions et d'une analyse à plusieurs niveaux des entités géographiques. Les découpages ne correspondent toutefois pas nécessairement à un PPDC. Ils ne résultent pas d'une intersection, mais se fondent sur une limite géographique pertinente pour le suivi (les limites des réseaux routiers et hydrographiques, les limites administratives) ou sur un découpage mathématique de l'espace en parts égales.

Chaque objet enregistré dans la base possède des attributs temporels et une référence au découpage auquel il appartient. Le changement dans le temps est implémenté au niveau des objets, et leur suivi au niveau supérieur de la portion de territoire.

Le premier avantage de l'analyse à niveau multiple est qu'elle permet d'enrichissement des données géographiques. On délimite, par exemple, une commune puis on décrit au sein de cette commune l'occupation des sols, le nombre de bâtiments, le nombre de routes, et leurs évolutions. Par ailleurs, ce modèle permet d'obtenir à faible coût un repère pour le suivi des évolutions, et écarte les inconvénients des deux modèles précédents. Toutefois, il n'est pas sans poser des problèmes quant à la précision du suivi des évolutions de l'occupation des sols. Le résultat des évolutions sera suivi dans le temps pour chaque partition constante, mais les dynamiques internes seront occultées. Il ne sera pas possible de savoir comment l'évolution s'est produite.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore