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Recherche d'un processus d'historisation de base de données d'occupation des sols appliqué au référentiel géographique forestier de l'IGN

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par Romain Louvet
Université Paris Diderot - Paris 7 - M1 Géographie et Sciences des territoires 2013
  

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II.D.3 - Le paradigme identitaire, ou modèle orienté-objet

Une autre solution permet le suivi des évolutions. Elle consiste à attribuer une identité fixe aux objets enregistrés dans la base de données en fonction des entités qu'ils représentent.

Ce type de modèle correspond à la mise à jour par historique. Il s'attache le plus à l'aspect thématique du suivi de données, c'est-à-dire à l'approche qualitative du temps.

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Également appelé modèle orienté-objet, le modèle identitaire reprend son principe à la programmation orienté-objet. Ce type de programmation, plutôt que d'écrire des commandes successives sous une forme impérative, consiste à définir un objet et son comportement. La technologie orienté-objet se prête mieux d'un point de vue conceptuel aux données géographiques, dont les limites peuvent être floues et irrégulières. L'implémentation du paradigme identitaire n'est toutefois pas déterminée par le choix technologique pour la base de données et est tout à fait possible dans une base de données relationnelle en ajoutant une colonne pour l'identité et en fixant des règles de conservation de celle-ci pour les nouveaux enregistrements dans la base de données.

Selon ce modèle, un lien est établi entre les différents états d'un objet qui permet de suivre les changements. En plus des attributs temporels, chaque objet possède un identifiant et l'information sur son successeur ou son prédécesseur. L'identité de l'objet est définie par rapport à l'entité géographique lui correspondant. Lorsqu'il est modifié, on peut soit considérer que l'entité a évolué, auquel cas l'objet conserve son identifiant, soit que l'entité a été détruite et remplacée par une autre. Dans ce cas, l'objet est indiqué comme détruit et son successeur est indiqué.

Grâce à l'implémentation d'une identité, les attributs temporels, spatiaux et sémantiques des objets peuvent évoluer de manière indépendante. Le repère fixe permettant le suivi temporel est l'identité.

Les évolutions sont enregistrées selon le même principe que le versionnement. La différence tient au fait que les versions successives d'une même entité pourront être reconnues à l'aide d'un identifiant unique.

Le paradigme identitaire est intéressant, car il nécessite une réflexion préalable sur les entités géographiques observées ainsi que sur la nature du changement. Il permet de répondre à un enjeu fondamental de l'implémentation temporelle, à savoir l'identification à travers différentes états d'objet d'une même entité ayant subi différentes évolutions, ce que les modèles précédents ne sont pas capables de produire. Ce modèle possède les mêmes avantages que le versionnement, auxquels s'ajoute la capacité d'extraire l'histoire d'une entité dans le temps (Plumejeaud, 2011).

Toutefois, ce modèle très élaboré peut être difficile à implémenter et lourd à gérer. La réflexion nécessaire quant à l'identité et à l'évolution des entités géographiques peut être sujette à interprétations. Elle peut donc varier selon les besoins des utilisateurs des données. Il faudrait pouvoir définir des critères objectifs d'identités.

Contrairement aux modèles précédents, implémenter une identité permet de commencer à expliquer comment une évolution a lieu. Les modèles précédents peuvent, au mieux, permettre d'extraire les changements à une date donnée et d'utiliser les opérateurs topologiques d'Allen. Mais ils ne permettent pas de distinguer dans le processus de l'évolution la succession entre les entités géographiques. Pour cela, il faut d'abord définir l'identité des entités afin de pouvoir les suivre. Puis il faut définir des opérateurs topologiques liant les entités interdépendantes entre elle (Ott et Swiaczny, 2001). Il est donc nécessaire d'ajouter une modélisation des événements au modèle identitaire.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand