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Recherche d'un processus d'historisation de base de données d'occupation des sols appliqué au référentiel géographique forestier de l'IGN

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par Romain Louvet
Université Paris Diderot - Paris 7 - M1 Géographie et Sciences des territoires 2013
  

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CHAPITRE IV - Préconisations

A partir de notre analyse de l'existant (Chapitre III), nous retenons trois modèles d'intégration du temps déjà utilisés : l'archivage avec extraction des changements, le PPDC spatial vectoriel et le modèle identitaire avec modélisation des événements. Nous allons maintenant analyser dans quelles mesure ces modèles déjà appliqués sont adaptés au RGFor. Nous utiliserons également les modèles théoriques (Chapitre II) pour compléter notre proposition sous la forme d'un modèle conceptuel et d'un modèle logique de base de données. Un fichier de géodatabase « test_rgfor65.gdb » a été créé afin d'évaluer et d'illustrer ces préconisations. La création de ce fichier a également servi à l'élaboration du modèle logique et d'un modèle des traitements.

IV.A - Adaptabilité des modèles existants au RGFor

IV.A.1 - BdOCS : l'archivage

Les limites de ce modèle montrent l'intérêt qu'aurait le RGFor à intégrer le suivi des évolutions morphologiques afin de répondre à la demande émergente des utilisateurs dans l'étude de la fragmentation des paysages. Par ailleurs, un tel modèle, efficace pour une base régionale, risquerait d'être peu adapté à une base de couverture nationale, du fait des nombreuses redondances dans l'enregistrement des données à chaque mise à jour.

IV.A.2 - MOS : le PPDC spatial vectoriel

Ce modèle a été conçu pour suivre les évolutions de l'urbanisation. La nomenclature ne possède que trois postes pour la forêt (bois ou forêts, coupes ou clairières en forêts, peupleraies). Le nombre de postes du RGFor et la nature des entités forestières risquent d'être problématiques si le modèle du MOS est utilisé. Il serait par contre plutôt compatible avec les objectifs du suivi de l'OCS GE.

La base ECOMOS, qui complète les données du MOS au sein des limites des milieux naturels avec 140 postes, est mise à jour selon le même principe. La première mise à jour est en cours d'achèvement. En plus des ortho-photographies, les mesures des capteurs du proche infrarouge et de l'infrarouge de Landsat ainsi que des relevés de terrain sont utilisés. La nomenclature étant très précise et laissant une grande partie à l'interprétation, la pertinence du suivi des évolutions parait toutefois douteuse. Ce modèle n'a donc pas encore fait ses preuves dans ce domaine.

Le rythme prévu de mise à jour pour le RGFor - 3 ans - ne concorde pas avec celui du MOS - 4 à 5 ans - justifié par le pourcentage d'évolution assez faible en Île-de-France : entre 0,1 et 0,2% par an.

Avec la dernière mise à jour (2012) la nomenclature a été modifiée et adaptée au cadre de Corine Land Cover afin de faciliter les comparaisons avec les autres régions, ce qui pose un problème pour la convergence avec la nomenclature de l'OCS GE fondée sur la directive INSPIRE.

Une base de données surfaciques telle que le MOS demande des outils garantissant le respect des règles topologiques assurant la cohérence des données. Si un tel modèle est repris par l'IGN, il faudra donc faire évoluer la technologie employée pour la BDUni.

Ce modèle ne correspond pas nécessairement à la meilleure solution. Il a été conçu selon les capacités technologiques de son époque de création. Or les modèles évoluent avec le matériel et les logiciels.

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IV.A.3 - BDUni : Orienté-objet avec modélisation d'événements IV.A.3.a - Problème de cohérence spatiale et temporelle

Figure 29 : Intégration du temps réel et maintien de la cohérence des données spatiales (Source : entretien Frank Fuchs).

GCVS n'est à l'heure actuelle pas capable de gérer le versionnement fondé sur du temps de validité. Si nous reprenons le fonctionnement de ce modèle dit rollback, il intègre le temps comme une valeur unidirectionnelle : l'ordre de la transaction définit l'ordre sur la ligne continue du temps. Il est impossible qu'une modification effectuée après une autre puisse être antérieure dans le temps enregistré dans la base. GCVS, et les outils de contrôle lui étant associés dans GeoConcept, assurent la cohérence et l'intégrité de la base dans le temps et l'espace selon une direction unique. Pourtant, pouvoir distinguer les corrections des évolutions réelles nécessite la capacité d'enregistrer une temporalité multidirectionnelle et donc de maintenir la cohérence spatiale et temporelle des données selon ce type de temporalité.

La Figure 29 illustre cet enjeu. L'axe des abscisses représente le temps réel, celui des PVA, et l'axe des ordonnées l'ordre du temps informatique. La première étape est une mise à jour simple, les deux objets (a) et (b) n'ont pas été modifiés. La deuxième étape est l'enregistrement d'une évolution. Puis, en troisième étape, une erreur est corrigée, l'objet (b') successeur de (b) existe en réalité depuis 2006. Or si on fait cette modification, (b') et (a) sont superposés en 2006. Les données de la base ne sont alors plus cohérentes.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand