WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Recherche d'un processus d'historisation de base de données d'occupation des sols appliqué au référentiel géographique forestier de l'IGN

( Télécharger le fichier original )
par Romain Louvet
Université Paris Diderot - Paris 7 - M1 Géographie et Sciences des territoires 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

IV.A.3.b - Le suivi des évolutions

Le suivi des évolutions thématiques n'est pas facilité par le modèle d'historisation de la BDUni. De nombreuses métadonnées existent, en particulier dans la table des réconciliations, mais elles semblent difficilement exploitables, étant des textes libres.

Le chaînage entre un objet et son successeur est contraint par le processus de réconciliation. Cet outil est en effet limité dans l'ampleur des modifications qu'il est possible de répercuter à chaque réconciliation, puisque chaque ensemble cohérent doit faire l'objet d'une zone de réconciliation propre. Il se prête plutôt à une mise à jour en continu d'éléments relativement ponctuels (bâti,

95

réseaux) et est donc difficilement extensible à une utilisation pour une base d'occupation des sols. Les zones de réconciliation sont plus difficiles à dessiner, par ailleurs, pour une modification d'objets surfaciques, car les polygones partagent leur géométrie. Une modification intervenant sur un objet est répercutée sur les autres alentours, règle topologique imposant des modifications « non-réelles », conséquentes de la première modification. Autrement dit, il serait préférable que le lien entre les objets permettant leur suivi soit réalisé par une procédure automatique et systématique, ce qui n'est pas le cas du modèle actuel.

Le problème de la conservation de l'identifiant (illustré par la Figure 26) est d'une autre ampleur lorsqu'il s'agit de données surfaciques d'occupation du sol. Pour ce type de base de données géographiques, par nature continue, une modification a des répercussions sur tous les objets, posant dans le temps le problème des découpages, des relations topologiques et de la propagation de l'identifiant. Une surface est sujette au morcellement, à la fusion. Dans ces deux cas, la conservation de l'identité de l'objet est problématique : Quel objet conservera l'identifiant d'origine d'un objet coupé en deux ? Quel identifiant sera conservé entre deux objets fusionnant en un seul ? Le modèle développé pour la BDUni n'apporte pour le moment pas de réponse à ces questions.

En conclusion, ce système a été conçu pour répondre aux besoins de production des données de la MAJEC. Son objectif est d'abord de permettre le suivi informatique de la qualité des données dans le temps. Ce modèle est tout à fait satisfaisant en tant que base de données temporelles rollback. Il n'est par contre pas adapté à la gestion du temps réel et présente de fortes contraintes au suivi des évolutions des objets géographiques.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo