WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Recherche d'un processus d'historisation de base de données d'occupation des sols appliqué au référentiel géographique forestier de l'IGN

( Télécharger le fichier original )
par Romain Louvet
Université Paris Diderot - Paris 7 - M1 Géographie et Sciences des territoires 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II.C.2 - Le suivi des évolutions

Le suivi des évolutions thématiques n'est pas facilité par le modèle d'historisation de la BDUni. De nombreuses métadonnées existent, en particulier dans la table des réconciliations, mais elles semblent difficilement exploitables. Pour être adapté au RGFor, ce modèle aurait besoin d'une procédure de mise à jour spécifique, avec des définitions claires de l'objet, des évolutions, des consignes de saisies et des outils permettant d'intégrer clairement et facilement les informations nécessaires au suivi des objets représentés par les données dans le temps.

Après ces considérations générales, nous développons deux points du suivi des évolutions : le chaînage et la conservation de l'identifiant.

Le chaînage entre un objet et son successeur est contraint par le processus de réconciliation. Cet outil est en effet limité dans l'ampleur des modifications qu'il est possible de répercuter à chaque réconciliation, puisque chaque ensemble cohérent doit faire l'objet d'une zone de réconciliation propre. Il se prête plutôt à une mise à jour en continu d'éléments relativement ponctuels (bâti, réseaux) et est donc difficilement extensible à une utilisation pour une base de végétation. Les zones de réconciliation sont plus difficiles à dessiner, par ailleurs, pour une modification d'objets surfaciques, car les polygones partagent leur géométrie. Une modification intervenant sur un objet est répercutée sur les autres alentours, règle topologique imposant des modifications « non-réelles », conséquentes de la première modification. Autrement dit, il serait préférable que le lien entre les objets permettant leur suivi soit réalisé par une procédure automatique et systématique, ce qui n'est pas le cas du modèle actuel.

Le problème de la conservation de l'identifiant (illustré par la Figure 6) est d'une autre ampleur lorsqu'il s'agit de données surfaciques d'occupation du sol. Pour ce type de base de données géographiques, par nature continue, une modification a des répercussions sur tous les objets, posant dans le temps le problème des découpages, des relations topologiques et de la propagation de l'identifiant. Une surface est sujette au morcellement, à la fusion. Dans ces deux cas, la conservation de l'identité de l'objet est problématique : Quel objet conservera l'identifiant d'origine d'un objet coupé en deux ? Quel identifiant sera conservé entre deux objets fusionnant en un seul ? Le modèle développé pour la BDUni n'apporte pour le moment pas de réponse à ces questions.

xlix

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon