Conclusion
Le processus d'historisation de la BDUni est un modèle
avancé. Il permet :
- De mettre à jour et de corriger les données tout
en gardant une trace de leurs états
antérieurs ;
- De limiter la redondance en ne stockant plusieurs fois que les
objets modifiés (pas de
doublon de mise à jour) ;
- D'accéder aisément par requête aux
différents états des données ;
- Et, dans une certaine mesure, de suivre qualitativement les
évolutions.
Toutefois, ce modèle reste limité par :
- Le manque d'automatisation de la mise à jour ;
- L'absence de normes et de règles précises
concernant les évolutions et la conservation de l'identifiant ;
- Et la non prise en compte du temps de validité,
empêchant notamment de distinguer les corrections des changements.
L'historisation dans la BDUni repose sur une architecture
client-serveur et le développement par l'IGN d'un middleware
permettant d'intégrer des outils de mise à jour dans
GeoConcept pour la base client. La mise à jour est effectuée par
la réconciliation des données de la base client avec la base
serveur. GCVS gère le versionnement des objets informatiques et leur
historique sous la forme d'une liste chaînée des mises à
jour dans la base serveur. Le versionnement repose sur un appariement
fondé sur l'identifiant de l'objet. La liste chaînée est
possible grâce aux numéros de réconciliation
enregistrée pour la création et pour la fin d'une version d'un
objet.
Ce système a été conçu pour
répondre aux besoins de production des données de la MAJEC. Son
objectif est d'abord de permettre le suivi informatique de la qualité
des données dans le temps. Ce modèle est tout à fait
satisfaisant en tant que base de données temporelles rollback.
Il n'est par contre pas adapté à la gestion du temps réel
et présente de fortes contraintes au suivi des évolutions des
objets géographiques. Il n'est donc pour le moment pas adapté au
RGFor, ou à l'OCS GE dans son ensemble.
Partant de ce constat, il semble nécessaire de
réfléchir au développement d'un processus différent
permettant de gérer une base de données géographique et
temporelle possédant des fonctionnalités adaptées à
l'occupation du sol :
- Travail de définition conceptuelle des entités
représentées - espace, temps, événement, objet - et
de leur relation dans la base de données.
- Intégration du temps réel et cohérence
spatio-temporelle grâce à l'implantation du temps comme dimension
géométrique de l'espace et la création d'un outil de
contrôle spécifique.
- Reprise du principe du système GCVS et son
automatisation pour le suivi thématique des évolutions
découpées et enregistrées dans une table
spécifique, sur le modèle de la table des
réconciliations.
- Mise en place d'outils permettant la conservation de
l'identifiant.
l
Ces pistes seront détaillées dans le
mémoire sur la recherche d'un processus d'historisation de base de
données d'occupation du sol appliqué au référentiel
géographique forestier de l'IGN.
li
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