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Protection sociale et croissance économique au Cameroun

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par Jean Colbert Awomo Ndongo
Université de Yaoundé II-Cameroun - D.E.A en Sciences Economiques 2008
  

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II-1-2 : Tests de stationnarité et de cointégration

La modélisation consiste à déterminer d'abord l'ordre d'intégration des variables car si l'on est sûr que les séries sont stationnaires, on est certain que le modèle à estimer n'est pas un modèle de cointégration. Par contre, si les séries sont intégrées, le modèle le plus approprié pour caractériser les relations entre les variables est un modèle de cointégration.

A: Tests standards de l'ordre d'intégration : la notion de racine unitaire

La stationnarité renvoie au caractère infiniment persistant du comportement d'une série suite à la survenance d'un aléa. Cette propriété est souhaitée dans le cadre des estimations sur données temporelles car elle permet d'éviter les cas des régressions fallacieuses. Il existe une grande variété des tests de stationnarité. Ces tests comportent tous des biais ce qui conduit à croire que la détermination de l'ordre d'intégration d'une série ne saurait être probante à partir d'un seul test de racine unitaire. Compte tenu de l'importance pour la régression du caractère stationnaire des séries, on utilise ici deux tests de stationnarité : le test usuel de racine unitaire de Dickey-Fuller (ADF) et le test de Phillips-Perron (PP).

Contrairement au test de Dickey-Fuller qui prend en compte uniquement la présence d'autocorrélation dans les séries, le test de Pillips-Perron considère en plus l'hypothèse de présence d'une dimension hétéroscédastique.

L'analyse graphique des séries fait ressortir qu'elles ne sont pas stationnaires. Les tests de stationnarité (ADF et PP) effectués sur les différentes variables, sont résumés en annexe1.4. Ils montrent que toutes les variables sont stationnaires en différence première. Le degré de significativité est de 1% et 5%.

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B : La cointégration

La théorie de la cointégration a des propriétés statistiques et économiques très intéressantes qui font que malgré sa simplicité, le principe de la cointégration a des implications très importantes. Premièrement, la cointégration permet de discriminer entre relations économiques utiles et fallacieuses. Elle est une caractérisation statistique des relations d'équilibre. Deuxièment, même si on n'atteint jamais l'équilibre, la théorie de la cointégration permet de le caractériser. Et troisièmement, elle permet une description du comportement d'un système en dehors de sa configuration d'équilibre. En somme, la cointégration permet donc de combiner, dans un même modèle, les informations se rapportant au long terme et celles ayant trait au court terme.

Les séries sont intégrées d'ordre un. On peut envisager l'étude de la cointégration. Les séries ont le même ordre d'intégration, la procédure relative à la méthode en deux étapes de Engle et Granger (1987) s'avère donc approprié pour la détermination de la cointégration.

Première étape : Estimation par les MCO de la relation de long terme

Tableau4.2 : Résultats de l'estimation de l'équation de long terme

Dependent Variable: LNPIBR(-1)

Method: Least Squares

Date: 04/04/08 Time: 12:01

Sample(adjusted): 1976 2006

Included observations: 31 after adjusting endpoints

White Heteroskedasticity-Consistent Standard Errors & Covariance

Variable

Coefficient

Std. Error t-Statistic

Prob.

C

29.64834

10.77043 2.752753

0.0106

LNIVPR(-1)

0.912108*

0.114087 7.994870

0.0000

LNPAC(-1)

-6.924267**

3.000717 -2.307537

0.0292

LNDEPS(-1)

-4.014795*

1.882008 -2.133250

0.0000

HUM(-1)

0.001960

0.002177 0.900481

0.3761

R-squared

0.853647

Mean dependent var

14.51412

Adjusted R-squared

0.831131

S.D. dependent var

0.451019

S.E. of regression

0.185340

Akaike info criterion

-0.386560

Sum squared resid

0.893123

Schwarz criterion

-0.155272

Log likelihood

10.99168

F-statistic

37.91321

Durbin-Watson stat

2.227198

Prob(F-statistic)

0.000000

Source : Auteur

(*) Significatif à 1%, (**) significatif à 5% et (***) significatif à 10%.

Deuxième étape : test de ADF sur le résidu On a les résultats suivants :

Tableau4.3 : Test de stationnarité du résidu

Test de ADF

-3,480083

*Valeur critique à 1%

-3,6661

Valeur critique à 5%

-2,9627

Valeur critique à 10%

-2,6200

* rejet de l'hypothèse de racine unitaire Source : Auteur

Le résidu est stationnaire au seuil de 5%. Donc les séries sont cointégrées. Le test de Johansen (1988) montre que les séries sont cointégrées d'ordre deux au seuil de 5% (voir annexe1.3). Donc les variables suivent des évolutions parallèles sur la période 1975 à 2006.

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