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Etude de faisabilité et de viabilité d'un projet d'investissement. Cas de l'implantation d'une ferme agricole au plateau de Bateke

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par Eden BANGO KUTAKALA
Université de Kinshasa  - Licence en Gestion des Entreprises et Organisation du Travail, Option: Entrepreneuriat et Gestion des PME  2014
  

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INTRODUCTION

Notre étude s'intéresse à la faisabilité et à la viabilité d'un projet d'investissement. Comme dans toute étude scientifique, l'introduction cherche à éclairer les lecteurs sur trois points principaux suivants : l'objet de l'étude, le pourquoi qui élucide l'intérêt même du choix du thème et enfin, la méthodologie qui poursuit un objectif clair, celui de construire une démarche qui aide à mieux circonscrire le sujet.

I. PROBLEMATIQUE

A l'heure actuelle où la reconstruction de la République Démocratique du Congo est remise à jour, la culture entrepreneuriale doit être étendue et vulgarisée afin de permettre la relance économique, surtout dans un contexte de mondialisation qui ne cesse de se complexifier. L'un des moyens pour y aboutir est sans doute la création d'un bon nombre d'entreprises et plus particulièrement les petites et moyennes entreprises et/ou petites et moyennes industries (PME/PMI).

Cela étant, le projet d'investissement constitue le premier acte fondateur de la naissance d'une entreprise. Cependant, il est fortement recommandé de procéder à l'évaluation financière de celui-ci, à cause notamment de l'incertitude qui entoure les flux futurs et le nombre élevé de risques et d'obstacles liés au lancement d'une activité nouvelle (Mbangala, 2011, Simon et Trabelsi, 2005).

En effet, comme le souligne Simon et Trabelsi (2005), investir, est un acte qui fait rêver en nous transportant dans l'avenir et qui nous effraie en nous confrontant à l'incertitude, nous savons combien le projet va nous coûter, mais jamais combien il va nous rapporter; raison pour laquelle tout investissement productif susceptible d'être réalisé doit faire l'objet d'une évaluation quantitative afin d'en estimer les gains attendus. Ainsi, nous décidons d'investir si nous escomptons un taux de profit supérieur au coût réel des capitaux utilisés pour financer l'investissement.

D'après l'Organisation de Coopération et de Développement Economique, l'OCDE en sigle (2003), la création des entreprises et leur développement sont évidemment un élément essentiel du développement local, dans la mesure où cela peut créer des emplois, élever les revenus et augmenter les recettes fiscales, ... 

Par ailleurs, nous constatons que la population congolaise en général et en particulier kinoise se trouve parmi les populations dont les besoins de première nécessité sont loin d'être couverts. Ainsi, les entreprises en République Démocratique du Congo ne produisent pas par priorité des besoins, ni en quantité suffisante, moins encore les biens de première nécessité pour répondre ainsi aux besoins vitaux de la population (Mbadu, 2013). Pourtant, «  l'étendue du pays et la diversité des conditions climatiques sont largement favorables à la production d'une gamme de culture des produits pour la consommation locale » (Mokonda, 2005, p.22).

Concrètement, parmi les secteurs de la production prioritaires et rentables dans notre pays, figurent assurément les secteurs alimentaire, agricole, ... (Mbadu, 2013). Et ce dernier a particulièrement retenu notre attention. En effet, les populations résidant dans les communes périphériques de la ville de Kinshasa éprouvent des difficultés pour s'approvisionner en produits agricoles, du fait que ces dernières attendent les livraisons provenant des provinces voisines telles que le BAS-CONGO, le BANDUNDU, ... et même d'ailleurs, et arrivant souvent non seulement en retard par rapport à la demande, mais aussi, et surtout en quantité insuffisante.

En effet, l'observation portée sur le domaine agricole dans la ville de Kinshasa montre clairement que l'offre des produits agricoles pose problème aux différents marchés de ladite ville, car les vendeurs souffrent régulièrement pour acheter les marchandises (aubergines, poivrons, piments, ...). Les uns n'arrivent pas à acheter les marchandises et les autres n'achètent qu'une petite quantité, inférieure à celle qu'ils auraient souhaité acheter, faute d'offre suffisante. Cela nous amène à penser à la création d'une ferme agricole afin de contribuer à l'augmentation de cette offre insuffisante, et de participer à la hausse de l'offre.

Eu égard à ce qui précède, il sied de poser la question suivante : le projet d'implantation d'une ferme agricole au plateau de BATEKE serait-il faisable et viable?. Celle-ci sera accompagnée les sous-questions suivantes :

· Existe-il effectivement une demande non satisfaite des produits agricoles au marché ZIKIDA ?

· Etant donné que la faisabilité et la viabilité d'un tel projet dépend des anticipations futures en recettes et dépenses qu'il peut générer, il faut en outre, poser la sous-question suivante : ce projet peut être rentable du point de vue économique et financier ?. Car, la viabilité du projet dépendra de sa capacité à générer des revenus.

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